13 octobre 2023 : restitution de l’arpentage de ‘Ecofascisme’ d’Antoine Dubiau

Vendredi 13 octobre, 19h à la librairie le Salon des saisons
Tessy / Vire
(21 pl. Jean-Claude Lemoine, face à la mairie)

Les participant.e.s à l’arpentage du livre Écofascisme d’Antoine Dubiau publié aux éditions Grévis ont trouvé une date commune pour la restitution de celui-ci après s’être partagé l’ouvrage.

Nous vous invitons à cette restitution qui se déroulera à la librairie-salon de thé de Tessy, le Salon des saisons. Outre les boissons disponibles sur place, nous aurons prévu de quoi manger et nous retrouver autour de l’ouvrage d’Antoine Dubiau.

À l’heure où il arrive d’entendre ou lire des slogans tels que « Sauvons les arbres, pas les réfugiés » et où il est aussi question « d’autoritarisme nécessaire pour sauver l’environnement », il semble important de se pencher sur la question, ce que fait le livre Écofascisme.


Tél provisoire o6 74 87 II 55
(le o6 5I 67 94 44 actuellement  HS)

 

En voici un peu plus, avec la quatrième de couverture :

L’écofascisme semble réductible à sa fonction de slogan, utilisé pour critiquer des formes autoritaires ou réactionnaires d’écologie politique. Mais cet usage masque les appropriations concrètes de l’enjeu écologique par les idéologies et organisations fascistes. Car si l’extrême-droite semble à première vue hostile à toute politique écologique il existe bien un risque écofasciste s’adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu’à de robustes bases idéologiques.

Les châpitres que nous nous sommes partagés :

  • Politiques de l’écologie (15 pages)
  • Fascisations de l’écologie (57 pages)
  • Écologisation du fascisme (58 pages)
  • La nature de l’écofascisme (53 pages)
  • Clarifier le discours écologique (26 pages)

 

Au fait, c’est quoi un arpentage ? Il s’agit de se mettre à plusieurs pour se raconter un livre. Chacun choisit la partie qu’il veut lire, embarque avec lui un morceau du livre et apprès l’avoir lu attentivement, l’ami-e retouve ses autres ami-e-s pour raconter de vive voix ce qu’il a lu.
C’était une technique malicieuse pour les ouvriers de l’époque (fin XIXème) de trouver le temps de se réunir pour apprendre à connaitre un ouvrage sans avoir à passer beaucoup de temps à le lire et aussi permettre à d’autres, lors de la restitution publique d’appréhender l’ouvrage sans l’avoir lu.