Archive for the ‘Sous les lignes’ Category

NON À L’EXPULSION DE L’AMASSADA – RTE DÉGAGE !

mardi, octobre 8th, 2019

Les forces de l’ordre ont débarqué ce matin dès 5h30, le 8 octobre, sur la commune de Saint Victor et s’acharnent à détruire ce qui a fait la vie du hameau libre de l’amassada. Gardes mobiles, tractopelles et blindés sont sur place et prennent pas à pas les lieux à renfort de lacrymogènes, de drône, d’hélicoptère sous la houlette de la préfète, qui s’est dépechée sur place.

Depuis juin 2018, les propriétaires de terres convoitées par la société RTE (Réseau de Transport d’électricité, filiale de EDF) sont sous le coup d’une procédure d’expropriation en vue de l’implantation d’un poste de transformation électrique, un méga monstre de transfo, chantre du nouveau marché mondial de l’électricité : à la fois carrefour des autoroutes éléctriques et noeud central de fermes éoliennes dispersées sur tout le plateau des Causses.

Ce poste montre combien cette électricité dite renouvelable n’est pas produite pour les besoins, notamment locaux, mais pour mettre sur le marché de l’énergie la production de tous ces aérogénérateurs.
Il concentre aussi les capacités des implantations capitalistes en général et relatives à la production d’énergie plus particulièrement à s’imposer aux dépends et contre les populations


RTE est devenu propriétaire des terres le 12 février 2019 contre la volonté des propriétaires et de la commune libre de l’amassada, qui avait ordonné à l’automne passé par un tribunal populaire l’exil de la juge des expropriations.

Dans le même temps, soit 5 an après les débuts de l’Amassada, une occupation permanente s’est installée, affichant la détermination des opposant.e.s à ne pas se laisser piétiner par la collusion de RTE avec l’état. Elle a tenu jusqu’à ce jour, malgré diverses pressions juridiques, y compris illégales et la condamnation de personnes pour occuper les terres de l’Amassada, illégitimement acquises par RTE.

Parce que l’expulsion de l’Amassada ne pourra pas se faire sans réaction de tou.te.s les opposant.e.s aux lignes THT et à RTE, de tou.te.s les opposant.e.s à la folie productiviste des promoteurs énergétiques que cette énergie soit fossile, fissile ou repeinte en vert.

Toucher à l’Amassada, c’est répandre la colère partout où on lutte contre RTE et les responsables du désastre climato-capitaliste en cours.
Nous appellons à une riposte immédiate et prolongée dans le temps contre l’expulsion des terres et des habitants de la plaine à St Victor et Melvieu
Soyons imaginatifs et déterminés, chacun depuis son lieu, son collectif.
Peu importe ou nous nous trouvons, RTE, ses collaborateurs, ses pylônes et son réseau intelligent sont attaquables partout de tout temps et pour longtemps jusqu’à son écroulement.

Mettons fin à la numérisation, à la gouvernance voyeuriste sur nos vies, à la domestication et la marchandisation du temps, de nos énergies, à la prédation écolo-compensatrice sur nos territoires.

DECONNEXION !

Tract soutien contre expulsion amassada à imprimer

Sortie des Recueils sonores contre la ligne THT Cotentin-Maine !

mercredi, septembre 19th, 2018

Enfin ! Après cinq longues années d’aventures, les Recueils sonores sur la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine sont sortis, sous l’oeil bienveillant des éditions Mère Castor !

Vous allez pouvoir vous replonger dans l’univers de la clé à molette, parcourir les routes de la Manche et de la Mayenne, écouter les voix de celles et ceux qui se sont acharnés contre RTE de 2005 à 2013.

Nous vous invitons donc à découvrir ce qui est devenu une série radiophonique en cinq épisodes, accompagnée d’un livre et d’un poster, et intitulée “Ça grésille dans le poteau – Histoires de la lutte contre la THT Cotentin-Maine”.

Il a commencé à circuler et il y a 600 exemplaires, donc il n’y en aura pas pour tout le monde… Il est disponible à la Grange de Montabot, espace collectif d’organisation né de la lutte anti-THT, ainsi que dans quelques librairies et lieux amis.
Nous vous informerons des points de ventes sur ce site. Vous pouvez également y trouver les épisodes en libre écoute.
Il est aussi possible de le commander en envoyant un mail à merecastor@riseup.net en nous précisant votre adresse et le nombre d’exemplaires désirés.

On en profite pour remercier à nouveau toutes les personnes qui ont contribué à cette aventure. En espérant qu’elle entretiendra le souvenir de moments de lutte intenses et la rage de se battre collectivement contre ce qui nous pourrit la vie.

Spéciale dédicace à toutes celles et ceux qui luttent aujourd’hui, de Bure à l’Aveyron, de la Zad aux banlieues, des migrants aux cheminots, des chômeurs aux étudiant-e-s.


Une tournée de présentation se prépare, donc si vous connaissez des lieux qui auraient envie d’accueillir les recueils et recueillants pour une soirée, faites-nous signe !

On cherche aussi des radios qui souhaiteraient diffuser la série.

A très bientôt.

L’équipe des Recueils sonores
https://editionsmerecastor.wixsite.com/publications
merecastor@riseup.net
 
 

Dates et lieux de présentations des Recueils sonores :

Samedi 22 septembre 2018 :

St Victor et Melvieu (12) à l’occasion de la Fête du Vent – 15h30-17h à l’Amassada.

Mercredi 26 septembre 2018 :

Millau (12) – 20h à la librairie Plume.

Mardi 2 octobre 2018 :

Montpellier (34) – 20h à la librairie Scrupules

Jeudi 4 octobre 2018 :

Toulouse (31)horaire & lieu à confirmer

Lundi 8 octobre 2018 :

Grenoble (38) – 20h au Centre social ‘tchoucar’, 38 rue d’alembert.

Mardi 9 octobre 2018 :

Lyon (69) – 19h à la librairie Terre des livres, 86 rue de Marseille.

Samedi 13 octobre 2018 :

Saint Étienne (42) – 16h à la Gueule noire.

Nuit noire 2.0, la Nouzbi qui déboulonne.

jeudi, décembre 22nd, 2016

nuitnoire

Bière brune déboulonnante à prix libre

Prix conseillé : 3€ la bouteille, une cornière de pylône ou son équivalent en boulons (16 à 20 pièces).

thtboulons

 

 

 

Le Camping autogéré de la manif de Flamanville

lundi, septembre 12th, 2016

Accès au Siou-Camping :

Attention, le fléchage vers le camping étant intermittent, il est préférable de connaître les directions. D’autres parts, des contrôles de gendarmerie, véhicules et passagers, sont quasi-systématique à l’approche du camping.

–> Rejoindre HELLEVILLE sur la D37 (route Les Pieux – La Hague). À HELLEVILLE suivre SIOUVILLE-HAGUE au rond-point. Une fois arrive.e.s à la petite siouville, prendre à gauche, et encore sitôt à gauche, le camping se trouvera alors… sur la gauche, à quelques centaines de mètres, au lieu-dit la petite lande.

D’autres accès sont possibles, cf carte ci-dessous.

–> Du site du rassemblement, Suivre HELLEVILLE (D4). Une fois arrive.e.s à la petite siouville, prendre à droite, puis tout droit au stop, le camping se trouvera alors… sur la gauche, à quelques centaines de mètres, au lieu-dit la petite lande.

–> Pour revenir du site du rassemblement au camping dans la nuit du 1er octobre, un convoi pédestre, avec accompagnement radiophonique (munissez-vous de votre poste radio à pile et d’une frontale) pour ne pas faire trop de bruit, devrait vous permettre de ne pas vous perdre dans la nuit et de rejoindre vos pénates avec la possibilité pour les motivés d’apprécier le son des René Binamé qui joueront à notre arrivée.

SituationCamping

AfficheCamping

    Après Valognes, on n’a guère eu l’occasion de se retrouver sur un grand rassemblement antinucléaire dans le cotentin. Alors que des menaces réelles planent sur la Zad et que le commencement des travaux s’annonce sur Bure, la manif du 1er octobre est un rendez-vous fort et symbolique à ne pas manquer. Nous voyons ce moment comme l’occasion d’ouvrir un autre front et de multiplier les attaques envers des gouvernements obstinés à défendre l’économie capitaliste contre la volonté des populations. Comme on sera au plus près du chantier du réacteur EPR, l’envie ressort de rebondir sur cette manif pour se retrouver et se doter d’ambitions plus offensives et internationales dans les temps à venir.

D’ici deux ou trois ans, le chantier sera bien loin d’être fini. Et ce n’est pas parce que la construction de l’EPR est déjà pas mal avancée, qu’il est trop tard pour le bousculer et le mettre à mal. Il reste toujours deux réacteurs en fonctionnement à faire arrêter… définitivement. ..et des trains déraillent et un centre de retraitement de déchets nucléaire, et des camions, et un arsenal militaire et…) Contrairement aux luttes antinucléaires des années 70-80 (opposition à la construction des centrales ), L’EPR ne se situe pas sur un nouveau site mais déjà sur le site existant de Flamanville, ce qui modifie forcément les possibilités d’interférence sur un tel chantier.

Le contexte militaro-policier actuel et l’état d’urgence prolongé forcent à se mettre à table pour voir quelles formes de rassemblements sont encore possibles, quelles formes d’opposition on doit inventer ou réinventer . Partir ainsi sur la perspective de faire un camp d’ampleur massive, dans les deux ans à venir, implique de se familiariser avec le terrain, de se revoir à nouveau, et que ca résonne outre manche. Outre les autoroutes de l’énergie en train de se développer entre la Manche et l’Angleterre dans la perspective de nouveau réacteur ERP à Hinkley Point, ca semble aller de soi qu’il faut dépasser la problématique française et tenter de créer un front antinuc’ ou une lutte transmanche. Tout comme on se rend bien compte que la politique migratoire ne concerne pas qu’un seul pays, la lutte et la solidarité ne s’arrêtent pas aux frontières.

Le CAN-Ouest, le collectif d’organisation de la manif du 1er octobre, a donné l’opportunité à d’autres collectifs, dont la grange de Montabot, de s’occuper d’un camping à la sauce autogérée, et le faire exister en parallèle de leur évènement.

On a aussi envie de porter des discussions, d’intensifier des rencontres au-delà d’une grande marche, de faire rejaillir une lutte de terrain contre l’EPR et le nucléaire dans le cotentin.

Même si on a hâte de déambuler au travers de la grosse manifestation , on a plus de curiosité que de marcher le long des grilles du chantier. D’autres ballades sont à prévoir, sortez couverts et équipés…contre la pluie manchoise.

PanneauProgrammeCampingOn a commencé à défricher un programme qui reste modulable et complétable.

On discutera, on parlera de perspectives mais on voudrait aussi se balader ensemble, se pousser à aller jeter un œil sur les lieux. La visite parle d’elle-même, sans grand discours, et avec éloquence de l’horreur locale. Voilà, ce qu’on propose ou du moins l’amorce de ce qui est proposé ; comme ca ne tient pas qu’à nous, on compte évidemment sur le renfort des gens qu’ont la dalle après le mouvement social, et ce pour avoir un impact à partir du 1er octobre et jusqu’à l’extinction des centrales et surtout de leurs responsables. VENEZ !

ProgrammeCamping

29 mars 2016 – Occupation des locaux RTE à St Crépin (Hautes-Alpes)

jeudi, mars 31st, 2016

Communiqué du 30 mars 2016

suite à l’occupation de locaux RTE dans les Hautes Alpes.

 

Retour sur la journée du 29 mars 2016 :

Nous refusons que la Haute Durance ne devienne un nouveau Sivens.

photo-le-dl-1459237799Hier, une cinquantaine de militants No THT ont occupé toute la journée, de manière pacifique et bon enfant, les locaux de RTE à ST CRÉPIN (Hautes alpes).
Au son des violons et des guitares, ils manifestaient à nouveau leur opposition à la construction de deux lignes à très haute tension dans la vallée de la Durance.
Pendant que des militants étaient en bas du bâtiment, une dizaine d’entre eux ont pris possession du toit du bâtiment.
Cette occupation symbolique, nous a permis d’arborer fièrement les couleurs de notre drapeau sur le toit des bureaux, occupés habituellement par les techniciens en charge du projet.

Malgré une présence policière nombreuse durant toute la journée, l’ambiance était détendue, et les militants se sont relayés sur le site. Notons la présence du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) d’Embrun en fin d’après midi, très présent en bas du bâtiment pour assurer selon les dires de l’un deux, la sécurité des militants perchés sur le toit. D’une hauteur de 9 m, ce toit est entouré de barrières seulement stabilisées par des contre-poids.

Le soir, nous avons décidé de poursuivre l’occupation, les uns restants sur le toit, les autres en bas assurant le ravitaillement à coup de lancer de paquets de bonbons, de fruits, de baguettes de pain. S’en est suivi l’installation d’une tyrolienne afin de faire passer couvertures et duvets pour la nuit. Cela provoque un mouvement irraisonné, dangereux et violent de la part des gendarmes. Ces derniers montent sur le toit à 4, couteau brandi en avant (pour couper la corde de la tyrolienne) dans l’obscurité la plus totale et tombe à bras raccourci sur les militants regroupés et accrochés à l’extérieur des barrières.

Plusieurs militants se sont fait frappés, étranglés, l’un des gendarmes hurlait :
« j’ai un couteau, j’ai un couteau !».

Cette intervention a entrainé un mouvement de panique et une personne terrorisée par cette violence a sauté du toit et a atterri sur une terrasse intermédiaire avant de s’écraser au sol.
Elle est aujourd’hui hospitalisée.

Nous dénonçons :
– L’action irréfléchie des gendarmes du Psig, alors que cette journée était calme et bon enfant.
– Le fait que le Psig a volontairement créé, sans aucune nécessité une situation de violence inouie face à des militants qui tentaient de s’organiser pour se protéger du froid en réceptionnant des sacs de couchage et des couvertures.
– Le fait que 4 gendarmes du Psig (caméras Go pro baissées, alors que jusqu’à ce moment là, ils filmaient…) se sont rués sur les manifestants (qui tentaient de récupérer le sac à dos) couteau à la main en criant « j’ai un couteau, j’ai un couteau !».
– Le fait que l’obscurité étant totale et les militants accrochés à l’extérieur de la barrière, les gendarmes n’ont pas hésité à les frapper à coup de poing et étrangler en brandissant un couteau.

Une personne prise de panique durant l’intervention a voulu échapper à cette violence et a sauté du toit sans que personne ne sans aperçoive, ni de notre coté, ni du coté des forces de l’ordre.
Les gendarmes ont coupé la corde, puis se sont retirés en criant « bisous, bisous ».

Au même moment, un garde-chien du Psig et des vigiles étaient en bas du bâtiment, eux n’ont rien vu non plus…

La personne a pu rejoindre le parking très péniblement où, de là, quelqu’un l’a transportée à l’hôpital. Le diagnostic est en suspens, elle est touchée aux vertèbres et au coude.

Ici comme ailleurs, l’intervention des forces de l’ordre dans des
contextes de luttes sociales et environnementales se solde par la mise en danger de la vie d’autrui.

 

Contact : notht05 arobase riseup point net

Autres liens :
« No THT 05 : les travaux reprennent », ici et ici.

Quand Ouest-France accuse les Anti-THT sans preuve…

mardi, février 2nd, 2016

Après la publication de la photo de la semaine du 10 octobre dans Ouest-France sur Déchetterie-sous-Pylône, les réactions commencent à faire des petits. Avaient déjà été publiés ici un article d’anti-THT le 16 décembre 2015 qui avait suivi une demande de publication dans Ouest-France d’un courrier non suivie des faits. Depuis, le professeur PresseTorchon a remarqué des banderoles bien en vue sur le pylône ayant fait l’objet de la photo de la semaine. Son reportage :

PhotoO-F-2015oct1010 octobre 2015, Ouest-France découvre quelques années après les faits, un tas d’immondices au pied du Pylône de la pâture à Montabot et accuse les Anti-THT dans son « Image de la semaine ».

photo1N’ayant pu obtenir de droit de réponse, c’est avec un certain sens de l’humour que des Anti-THT se sont exprimés : deux banderoles dénonçant les calomnies du journal ornent dorénavant ce pylône qui n’a, par ailleurs, été « occupé » que par les vigiles de RTE.

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En arrière-plan, les deux pylônes des Mares où l’on peut apercevoir des traces… de branchages.

A côté, les restes du bois de la Bévinière que les Anti-THT protégeaient contre les tronçonneuses de RTE.

Ouest-France semble s’être emmêlé les fils… dans les pylônes et les ordures.

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Enfin une signalisation claire : matelas, four, évier… se sont volatilisés ; il ne reste plus qu’à enlever les pylônes et les câbles.

photo4Mais vendredi 23 janvier, ce sont les banderoles qui se sont volatilisées. Par contre, le pylône est toujours là comme les traces de pneus laissées par un tracteur ou engin.

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Qui ne supportait pas ces messages ? Petits pollueurs frustrés qu’on les prive de leur décharge, journaleux le nez dans leur merde, RTE le gros pollueur de nos campagnes… ?

Qui a grimpé pour les enlever ? Les propriétaires collaborateurs, RTE, la gendarmerie… ?

Peut-être que de bons journalistes nous apporteront des réponses ?
En attendant, n’hésitons pas à faire circuler !

Professeur Pressetorchon

Brève de pique-nique

jeudi, septembre 17th, 2015

Le dimanche 13 septembre 2015, une trentaine de personnes se sont retrouvées sous le soleil normand pour un joyeux pique-nique au pied d’une maison à moins de 100 mètres de la ligne THT, mise en vente par Rte. Appelé par l’association Population sous tension, ce rendez-vous avait pour but de mettre en évidence ce que Rte évite d’ébruiter : à savoir revendre pour une bouchée de pain les maisons qu’il avait racheté au moment de la construction de la ligne pour des raisons de risques sanitaires.

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Une petite balade digestive a permis au promeneurs et promeneuses de constater qu’un pont de l’autoroute ainsi que l’une de ces maisons avaient reçu un petit ravalement de façade. Une idée astucieuse pour mettre des bâtons dans les roues des vendeurs, notaire inclu, à qui ça n’a pas l’air de poser de problèmes de gérer la vente de ces maisons. Des tracts dénonçant ces tractations ont été laissés sur les vitres. Rte, des gens t’ont a l’oeil, et ne te laisseront pas besogner en silence !

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En parlant d’idées, une boite avait été mise à disposition lors du pique-nique pour y déposer en tout anonymat des propositions d’action afin de mettre fin à la revente de ces maisons. Des plus irréalisables aux déjà réalisées, en passant par ce qui ne devraient tarder à être appliquées, voici un petit panneau reprenant la quasi-totalité des idées récupérées en fin d’après-midi :

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À noter que tant la rédaction que la diffusion de ces petits papiers trouvés au fond de la boite à idée n’est pas de la responsabilité de l’association Population sous Tension.

D’autre part, dans les quelques papiers qui n’ont pu être reproduit sur ce panneau, faute de place, l’un préconisait fortement à quiconque viendrait à envisager d’appliquer une de ces propositions de mettre des gants et de passer tous ses ustensiles à l’acétone avant usage.

 

Des piques niqueurs et niqueuses

Week-end contre la THT le 19-20 septembre 2015

mardi, septembre 8th, 2015

Les collectifs  de la vallée de la Haute Durance (Hautes Alpes) contre lesAffiche sept 2015-2-1 lignes à Très Haute Tension proposent de se retrouver les 19 et 20 septembre pour manifester, discuter, camper ensemble, participer ou proposer des ateliers, se balader…

MANIFESTATION le dimanche 20 septembre à 11h
Départ de la gare d’Eygliers -Montdauphin

RASSEMBLEMENT-CAMPEMENT le samedi 19 à partir de 14h
au plan d’eau d’Eygliers :
-assemblée de vallée-discussions-repas-ateliers-spectacles-

Tout ça, parce que les lignes THT, on n’en veut pas ici, ni ailleurs!

Parce que ce qu’une infrastructure en amène d’autres,
parce que les lignes à Très Haute Tension transportent de l’énergie nucléaire sur des milliers de kilomètres,
parce que le nucléaire c’est la guerre et le cancer,
parce que le réseau THT construit le grand marché capitaliste européen de l’électricité,
parce que les lignes THT sont nocives pour la vie,
parce qu’elles vont défigurer un peu plus la vallée,
parce qu’on veut reprendre de l’autonomie,
parce que la lutte nous rend plus fort-e-s et plus solidaires,
parce qu’il n’y a que l’Etat et les patrons qui s’en frottent les mains,
parce que nous pouvons empêcher leurs projets!

Comme au Val Susa, à Notre Dame des Landes, à St Victor et Mélvieu , et partout ailleurs, retrouvons les sentiers de la résistance, pour la solidarité, la liberté et la dignité.

Plus d’infos: http://notht05.noblogs.org ; notht05 arobase riseup.net