Archive for the ‘Actions décentralisées’ Category

Hommages à Sébastien Briat tué par l’industrie du nucléaire il y a 20 ans

mardi, novembre 12th, 2024

Il y a quelques semaines, un appel à actions décentralisés 20 ans après la mort de Sébastien Briat a été publié. Il s’agissait de pouvoir rappeler que « Bichon » n’était pas oublié que ce soit par celles et ceux qui le connaissait mais plus largement par celles et ceux qui luttent contre le nucléaire. Diffférents rassemblements se sont tenus le 7 novembre 2024 en Allemagne et à Bar-le-Duc d’où vient Sébastien.

Action militante & artistique à la mémoire de Sébastien Briat

7 novembre 2004, Avricourt (Moselle) : Sébastien Briat, 22 ans, meurt accidentellement en tentant de bloquer un train de déchets nucléaires. 7 novembre 2024, Val d’Ornain (Meuse) : la résistance contre les transports radioactifs se poursuit ! En mémoire de Sébastien, nous avons érigé ces derniers jours un mur de 25m2 sur l’ancienne voie ferrée que l’État veut réhabiliter pour les besoins de Cigéo, le projet d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure.

STOP LE NUCLÉAIRESTOP CIGÉO !

Il y a vingt ans, le militant Sébastien Briat, alors âgé de 22 ans, mourait à la suite d’un tragique accident de train tandis qu’il tentait, avec d’autres, de bloquer un convoi de déchets nucléaires parti de la Hague en direction du centre de stockage allemand de Gorleben.

Lui et son groupe comptaient employer la technique dite du « lock-on » et s’attacher aux rails afin d’empêcher le train de circuler. Des circonstances malheureuses ont empêché la bonne communication avec un autre groupe d’activistes placé en amont (le « groupe de sécurité ») et le conducteur du train n’a pas été averti que des personnes se trouvaient sur les voies. Par ailleurs, il a été prouvé que le train roulait bien plus vite qu’il n’aurait dû, afin de rattraper le retard occasionné par de précédents blocages. Les opérateurs du transport avaient visiblement choisi d’ignorer ou de ne pas respecter plusieurs normes de sécurité. Ainsi, en plus de sa vitesse excessive, le train n’était plus accompagné du dispositif policier habituel qui aurait permis de donner l’alerte.

À l’arrivée du convoi, le groupe d’action n’était pas enchaîné mais se trouvait à proximité immédiate de la voie. Sébastien a été happé par le train et a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident.

POUR UNE COMMÉMORATION DIGNE DE BICHON

Il existe des points de vue très différents sur cet événement tragique. L’accident a eu des conséquences nombreuses, notamment pour les personnes concernées par cette action et les proches de celui que tous ses ami.es appelaient « Bichon ». Nous aussi, qui avons préparé et mené l’action de ces derniers jours, portons des regards très différents sur ce qui s’est passé le 7 novembre 2004 à Avricourt. Cependant, nous nous retrouvons sur un point : cet événement dramatique fait partie de notre une histoire commune. Car la mort de Sébastien ne laisse pas seulement une blessure profonde à sa famille, à ses ami.es et à toutes celles et ceux qui le connaissaient personnellement : elle marque aussi le traumatisme collectif de toute une génération de militants antinucléaires français et allemands.

L’accident a entraîné de vastes discussions au sein du mouvement et a eu une forte influence sur son évolution. Nous sommes convaincus qu’il était, qu’il est et qu’il sera toujours juste de s’opposer aux transports nucléaires mortels. Mais pouvons-nous prendre la responsabilité de nous livrer sans protection à un adversaire pour qui nous savons que les vies humaines ne valent rien ? – nous parlons tout de même d’une industrie qui accepte chaque jour la destruction potentielle de tous les fondements de la vie sur notre planète. Même après tant d’années, nous n’avons pas de réponse unanime à cette question.

Même si la plupart d’entre nous a choisi d’autres façons de lutter que la seule désobéissance civile, nous reconnaissons le courage et la détermination qu’il faut pour s’opposer ainsi à une injustice. De même, il est historiquement indéniable que les blocages de transports (du moins en Allemagne) ont contribué de manière non négligeable aux succès du mouvement dans cette phase. Ici aussi, en France, d’autres blocages que celui de 2004 ont eu lieu (entraînant parfois d’autres accidents graves) mais cette pratique de contestation n’a cependant jamais atteint la popularité qui fut la sienne outre Rhin.

HISTOIRE D’UNESOBÉISSANCE SANS FRONTIÈRES

Les liens entre les mouvements antinucléaires français et allemands remontent à leurs débuts. Les luttes dans le « Dreyeckland » (Fessenheim, Marckolsheim, Wyhl) ou la mobilisation commune à Malville en 1977 – au cours de laquelle le militant Vital Michalon a été tué par une grenade de la police – marquent les points forts de cette première phase.

À partir de la fin des années 1990, la résistance en Allemagne s’est focalisée sur les « transports Castor ». Il s’agissait principalement du transfert des déchets hautement radioactifs des centrales électriques allemandes et des usines de plutonium de la Hague (France) et de Sellafield (Royaume-Uni) vers le site de Gorleben, dans le nord de l’Allemagne. Il était donc logique, alors, de renouer le lien et de mener à nouveau la lutte ensemble, au-delà des frontières. C’est à cette série de blocages, des deux côtés de la frontière, que Sébastien avait décidé d’apporter sa contribution. Ce lien transnational ne s’est pas arrêté le 7 novembre 2004, bien au contraire. Les protestations contre le rapatriement des déchets nucléaires allemands ont été de plus en plus fréquentes ici aussi. On se souvient par exemple du sabotage de trains à grande vitesse français et allemands en novembre 2008, connu du grand public sous le nom d’« affaire Tarnac ». En 2011, le camp de Valogne permettait, pour la première fois côté français, une mobilisation de masse contre ces transports.

Ironie de l’histoire, après des années d’interruption, c’est justement dans quelques semaines que le dernier de ces convois nucléaires partira de la Hague en direction de l’Allemagne et du centre de stockage intermédiaire de Phillipsburg (celui de Gorleben ayant été abandonné définitivement il y a trois ans !). Nous ne nous attendons pas à une forte résistance cette fois-ci. Nous savons que la porte de ce chapitre mouvementé de l’histoire antinucléaire franco-allemande se referme doucement.

Alors que le mouvement allemand n’a pas réussi (jusqu’à présent) à se réinventer après l’abandon de la production d’électricité nucléaire, le mouvement français, de taille relativement modeste, doit pour sa part faire face à d’énormes défis : l’extension de l’usine de plutonium de La Hague avec un nouveau bassin de stockage, la « relance du nucléaire » qui va de paire avec l’extension massive des installations atomiques, ainsi que le début imminent de la construction du projet de stockage Cigéo à Bure.

PAS DE TRAIN POUR BURE !

Le lien entre la résistance à Gorleben et à Bure s’est également développé au fil des décennies et Sébastien trouve aussi une place de choix dans cette histoire collective. Les parallèles qui s’imposent entre les projets de construction (ainsi que la résistance à ces projets) ont conduit dès le début à un échange intensif entre ces deux luttes locales. Un soutien mutuel actif s’est développé ainsi que des liens personnels profonds et des projets communs. 2004 a été une année marquante dans l’histoire de la résistance antinucléaire dans le sud de la Meuse. Deux activistes de la résistance de Gorleben ont acheté la Maison de Résistance à Bure. Ils ont ainsi créé la première permanence locale pour les militants de la région. Puis en novembre… le terrible accident. Trois ans plus tard, en 2007, l’entourage politique de Sébastien a acheté l’ancienne gare de Luméville. Un projet de résistance qui s’oppose explicitement à la remise en état de cette ligne ferroviaire cruciale pour le projet Cigéo.

20 ans plus tard, nous nous sommes donc réunis pour créer un lieu de mémoire permanent dans le département de la Meuse – le département d’origine de Sébastien et le théâtre actuel de la résistance antinucléaire. Pour cela, nous avons construit à Baudignecourt, sous le pont enjambant l’ancien chemin de fer désaffecté, sur les rails, un mur massif de 25m2 composé d’environ 6 tonnes de parpaings, de ciment et d’acier. Nous avons ensuite peint une fresque sur ce mur.

Par ce geste, nous voulons montrer que Sébastien n’est pas oublié. Il s’agit pour nous de considérer cet accident comme une partie de l’histoire de notre mouvement, dont nous pouvons et devons tirer des enseignements pour les luttes futures. Et de garder également à l’esprit que les luttes sur les rails prendront une place de plus en plus centrale dans notre résistance dans les années à venir.

Le tronçon de ligne Ligny-Gondrecourt que nous avons bloqué (plus ou moins symboliquement) est actuellement désaffecté et appartient à la SNCF. Sa remise en état est prévue à partir de l’automne 2027. Même si la liaison est vendue à la population locale comme un projet de renforcement des transports en commun, il s’agit d’une simple voie de desserte pour la construction de Cigéo et le transport ultérieur des déchets toxiques. Plusieurs collectifs et organisations citoyennes appellent à s’opposer à ce projet de construction.

Le tronçon suivant, entre Gondrecourt et Saudron est voué à devenir une voie privée appartenant à l’Andra et menant directement à l’intérieur de l’enceinte de Cigéo. C’est en vue de la création de cette « installation terminale embranchée (ITE) » (telle qu’elle est nommée dans la novlangue de l’industrie nucléaire), sous la direction de l’Andra, que des procédures d’expropriation sont actuellement en cours à l’encontre d’environ trois cents propriétaires fonciers le long de la vieille voie. L’ancienne gare de Luméville en fait partie. Ses habitant.es et usager.es actuel.les appellent à l’occupation et à la défense de « LA GARE » !

Sébastien, on n’oublie pas !
Il n’y aura jamais de Cigéo ni de déchets à Bure !

P.S. : En plus des aspects mentionnés, notre intention était aussi de démontrer qu’une résistance matérielle contre Cigéo est possible en dehors des actions en petits groupes, malgré une surveillance accrue et une répression quotidienne autour de Bure. Même si les dégâts matériels sont très limités, pour cette fois, nous espérons que de telles actions collectives permettront d’ouvrir nos imaginaires en nous prouvant que nous sommes capables, sur ce territoire, de déplacer des tonnes de matériel sans être reconnu.es et de travailler des nuits entières avec autant de personnes sur les futurs rails du plus grand projet de déchets industriels d’Europe. Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont apporté leur aide à cette audacieuse aventure !

Un hommage vibrant à Bar-le-Duc (55)

Le 7 novembre, un hommage a aussi été rendu à Sébastien Briat devant la gare de Bar-le-Duc. Nous étions nombreux.ses à nous être déplacé.es et à avoir bravé le froid. « En mémoire de Sébastien Briat, on n’oublie pas. » indique l’a banderole brandie. Des bougies et des fleurs des champs en guise d’hôtel et un cercle digne et solennel de militant.es antinucléaires et de proches. Quelques morceaux de Bichon joué à la guitare, quelques prises de paroles rappelant combien Sébastien Briat est dans nos esprits que nous l’ayons connu ou pas de son vivant et beaucoup d’émotion.

Tags anti-nucléaires à Toulouse (31)

Pour modeste contribution à l’appel à actions anti-nucléaires du 7 novembre, quelques tags ont été faits à Toulouse.

Tous les tags de cette action sur IAATA, Information anti-autoritaire Toulouse et alentours

Enfin, au moins trois rassemblements en hommage à Sébastien ont eu lieu en Allemagne.

Une banderole dans le poteau ! Soutien à l’Amassada

jeudi, janvier 23rd, 2020

Semaine de mobilisation contre RTE et son monde du 13 au 18 janvier 2020 en soutien à l’Amassada

Pour ne pas oublier que les luttes soudent des solidarités que l’état ne pourra déboulonner. Nous envoyons un signal à RTE comme quoi les lignes THT « d’intérêt d’état », disent-ils, seront toujours attaquées et sabotables.

La Grange de Montabot se situe dans cet interstice de soutien aux luttes sociales et environnementales. Elle perpétue les actions directes contre le nucléaire et ses infrastructures.

Cette contribution visuelle en fait partie. Longue vie à l’Amassada et autres espaces libérés du capital et de la marchandisation du vivant.

Pas res nos arresta!

Cette banderole a été accrochée suite à l’appel de l’Amassada  :

« Certains postes électriques explicitement construits pour collecter l’énergie éolienne font ainsi I’objet de recours par des particuliers se réclamant de la défense de l’environnement : tel est par exemple le cas du poste « Sud Aveyron » à Saint-Victor-et-Melvieu. De tels cas de figure, s’ils se généralisent, pourraient s’avérer particulièrement contraignants. »

Schéma décennal de développement du réseau, principaux résultats, RTE, Edition 2019

Prenons ce constat de RTE comme un programme.
Début octobre RTE et la police ont évacué le hameau de l’Amassada qui bloquait l’installation du dit poste électrique. Dans les semaines qui ont suivi nous avons été plusieurs centaines à nous réunir lors d’un week-end de résistance au cours duquel nous avons appelé à une semaine de mobilisation partout du 13 au 18 janvier.
Nous souhaitons amener le combat contre le transfo, l’éolien industriel et la transition énergétique au cœur des métropoles ultra connectées. Il est grand temps de visibiliser le fait la transition énergétique, tant vantée comme la solution, dévaste les campagnes et sert à alimenter la smart city dont rêvent les gouvernants. Éoliennes et trottinettes connectées appartiennent au même monde, organisons nous ensemble, rats des villes et rats des champs, contre leur fin du monde programmée.

L’Amassada

Nous en profitons pour publier une liste non-exhaustive d’actions revendiquées et glanées ici ou là :

Lancement de la semaine d’actions décentralisées contre EDF et RTE

Bon, on ne va pas vous faire un énième communiqué pour vous raconter comme le monde dans lequel on vit est pourri. Dégueu. A vomir.

A partir de là, on a essayé d’imaginer des mondes où tout se renverserait. Où on arrêterait de dépenser une énergie folle pour fabriquer des objets de consommation inutiles.

Des clowns peupleraient la planète, le travail ne serait plus que volontaire, l’anarchie triompherait.

‘’Frontière’’ serait bannît du vocabulaire. La Nature ne serait plus une ressource dont on veut maximiser l’exploitation économique mais une chose à respecter en tant que telle, à préserver pour continuer de vivre dedans. ‘’Équité’’ ne seraient plus un simple mot prononcé, il trônerait auprès de ‘’liberté’’ dans nos cœurs et nos gestes.

On pourrai même mettre ‘’adelphité‘’ en rab’.

Seulement il y a pas mal de murs à franchir (ou démolir) avant les fêtes et les arcs-en-ciel.

L’État autoritaire et liberticide, allié à un capitalisme repeint en vert, polluant et exploitant allégrement comme à son habitude, doit être détruit. Aucune réforme n’en viendra à bout.

Bulletin, manif, ou scie ? Nous ne croyons plus en cette « démocratie », qui est verrouillée par le lobbyisme et les médias de masse. Plus personne n’y croit d’ailleurs. Nous choisissons donc la scie.
L’action directe.

L’action directe pour voir émerger partout des groupes de saboteureuses ; autonomes et libres. De partout voir des pylônes tomber, des usines socialement mortifères fermées, des massacres environnementaux dénoncés, des comicos brûlés.

Être partout. Se rendre vives, furtives. Agir et disparaître. Se cacher. Être insaisissables.

Saboter tout ce qui tombe entre nos paluches gantées.

Hm hmm. Un soir au clair de lune, nos mains ont pris des scies. Nous avons coupé les pieds d’un pylône d’une ligne très haute tension.

Et peut être – silesdéessesdelavieetdel’amourleveulent,acabélluia – un de ces jours il s’écrasera par terre.

L’énergie est le nerf de leur guerre.
Les tours de la Défense tiennent au nucléaire.

Les pylônes transportent leur pouvoir autoritaire. Faisons les tomber.

Les dégâts se chiffrent, les entreprises privées vont avoir mal à leur biff, l’État a les choquottes.

A l’abordage

RTE dégage
https://douze.noblogs.org/files/2020/01/photo-4.cleaned-scaled.jpg

Manifestation devant l’usine d’armement d’Alsetex le vendredi 10 janvier 2020″De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ! »

Le troisième jour de la semaine anti-répression de la Sarthe était l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre les armes répressives, alorsque lejour-même nous apprenions que le gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade explosivesur la ZAD de Sivens, ne serait pas poursuivi. De nombreux.ses militant.e.sont été blessé.e.s lors des récentes manifestations, au cours desquelles les forces du désordre ont une nouvelle fois brillé par leur violence, assurées par l’institution judiciaire qui garantit leur impunité.

Un lieu de rassemblement était donné pour converger ensemble jusqu’à l’usine d’Alsetex, filiale du groupe Etienne Lacroix,qui vient de remporter une partie de la sanglante commande de l’État français (1280 nouveaux «Lanceurs de Balles de Défense» mono-coup de type LBD 40). Alsetex fournit déjà depuis longtemps le gouvernement français en balles de LBD, grenades de désencerclement, «Grenades Lacrymogènes Instantanées» GLI-F4 (assourdissantes et explosives), lanceurs de grenades de 56mm Cougar, grenades lacrymogènes de 40 et 56mm… (source Désarmons.net)

Dès 14h15 : Une trentaine de gendarmes sont postés à différents endroits autour de l’usine, certains cagoulés devant le portail. 4 motards et 8 voitures dont certaines cachées dans des chemins ou positionnées en travers des routes pour contrôlerles identités et fouiller les véhicules. Présentation d’une réquisition de la Procureure prescrivant des contrôles d’identité motivés par «la lutte contre les cambriolages». Cependant, aucun procès-verbal de fouille n’est établi.

 

15h30 : La vingtaine de militant.e.s, rassemblée à l’abri du regard des forces de répression, prend la direction de l’usine à mutilations et à morts. Illes sont contrôlé.e.s en arrivant sur la route qui donne sur l’entrée de l’usine. Après des contrôles d’identité, des véhicules de gendarmerie les encadrent à l’avant et à l’arrière pour les «escorter» jusqu’à un parking situé à proximité. Les panneaux « Alsetex » sont absents des grilles; la stratégie de cette entreprise cachée dans les bois étant d’être la plus invisible possible. L’usine est fortement gardée, et fermée du fait de la présence des manifestant.e.s. Une camionnette et plusieurs voitures voulant rentrer rebroussent chemin. D’autres véhicules passant sur la route saluent les manifestant.e.s, klaxonnant en soutien. Des slogans sont chantés: « Plus de LBD, plus de gueule cassée, c’est assez ! », « Mais que fait la police, ça crève les yeux/elle assassine! », « Police partout, justice nulle part ! » ; « Police nationale, milice du capital ! » etc. Des banderoles sont brandies : l’une constituée de photos de blessé.e.s du mouvement des gilets jaunes et l’autre comportant le texte suivant « De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ».Les manifestant.e.s repartent sans problème à la fin de cette manifest’action de blocage qui a visibilisé le criminel business d’Alsetex pendant plus d’une heure et demi. Au total, au moins 12 véhicules et 4 motos de gendarmerie ont été mobilisé.e.s pour ficher et surtout, pour protéger cette entreprise privée. 2 journalistes étaient présents. Très peu de médiatisation a été faite de la part des médias dominants.

Notre action a dénoncé la répression des militant.e.s qui luttent pour un monde meilleur et une vie heureuse, comme à travers la commune libre de l’Amassada en Aveyron, qui a été expulsée le 8 octobre 2019 avec des armes payées à Alsetex avec nos impôts. Nous avons agi en soutien aux personnes réprimées, et pour qu’il n’y en ait pas de nouvelle, en forçant la fermeture de l’usine de manière à bloquer la production des armes et munitions. Nous appelons à bloquer toutes les entreprises d’armements. Nous revendiquons l’abolition des armes répressives, nous revendiquons aussi celle des techniques d’immobilisation, dont l’une d’elle a tué à nouveau le 5 janvier 2020; cette fois-ci Cédric Chouviat, auparavant Lamine Dienget trop d’autres, demain peut-être toi ou un.e de tes proches.

Rappelons qu’Alsetex est mis en examen depuis le 1er juin 2017 pour homicide involontaire suite à la mort de Nathalie Desiles, employée de l’usine, à cause de l’explosion d’une grenade le 24 juin 2014. Depuis février 2019, Alsetex est citée dans la plainte de Maxime Peugeot, dont la main a été arrachée à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes le 22 mai 2018 par une GLI-F4.

Pas de justice, pas de paix. Abolition immédiate des armes du maintien de l’ordre capitaliste et amnistie des personnes réprimées par l’institution judiciaire. La paix c’est le cauchemar des marchands d’armes. La répression est leur force, la solidarité est la notre !

Le Collectif Anti-Répression de la Sarthe


Cadeau de bonne année pour RTE – Soutien à l’Amassada

Un petit boulon, deux petits boulons…

En ce début d’année 2020, la branche régionale Normandie de RTE à Paris, a reçu un petit cadeau de bonne année : un joli poème accompagné d’un de leurs boulons en guise de soutien et contre la répression à l’Amassada.

Il était inscrit :

« Un petit boulon,
Deux petits boulons,
Dans votre boite aux lettres.

Chaque jour partiront de plus gros boulons. »

Combien de pylônes s’envoleront avant votre abandon Du méga-transfo en Aveyron?

Comme le dit le proverbe : Qui sème des kilowatts heures Récolte des déboulonneurs

Women At War & Tanuki

Liste (assemblée à partir de douze.noblogs.org, paris-luttes.info, etc) à surement compléter que ce soit avec toute la semaine toulousaine, le rassemblement nantais et à poursuivre (Montpellier le 25 janvier) d’autant que la semaine pourrait bien se prolonger tout au long de l’année 2020.

RTE DÉGAGE !
SOUTIEN À L’AMASSADA !

Semaine de mobilisation contre RTE et son monde du 13 au 18 janvier 2020

dimanche, janvier 5th, 2020

Appel de l’Amassada à actions décentralisées

« Certains postes électriques explicitement construits pour collecter l’énergie éolienne font ainsi I’objet de recours par des particuliers se réclamant de la défense de l’environnement : tel est par exemple le cas du poste « Sud Aveyron » à Saint-Victor-et-Melvieu. De tels cas de figure, s’ils se généralisent, pourraient s’avérer particulièrement contraignants. »

Schéma décennal de développement du réseau, principaux résultats, RTE, Edition 2019

Prenons ce constat de RTE comme un programme !

Début octobre RTE et la police ont évacué le hameau de l’Amassada qui bloquait l’installation dudit poste électrique. Dans les semaines qui ont suivi nous avons été plusieurs centaines à nous réunir lors d’un week-end de résistance au cours duquel nous avons appelé à une semaine de mobilisation partout du 13 au 18 janvier. Nous souhaitons amener le combat contre le transfo, l’éolien industriel et la transition énergétique au cœur des métropoles ultra connectées. Il est grand temps de visibiliser le fait la transition énergétique, tant vantée comme la solution, dévaste les campagnes et sert à alimenter la smart city dont rêvent les gouvernants.

Éoliennes et trottinettes connectées appartiennent au même monde, organisons nous ensemble, rats des villes et rats des champs, contre leur fin du monde programmée.

L’Amassada
douze.noblogs.org
amassada@riseup.net

NON À L’EXPULSION DE L’AMASSADA – RTE DÉGAGE !

mardi, octobre 8th, 2019

Les forces de l’ordre ont débarqué ce matin dès 5h30, le 8 octobre, sur la commune de Saint Victor et s’acharnent à détruire ce qui a fait la vie du hameau libre de l’amassada. Gardes mobiles, tractopelles et blindés sont sur place et prennent pas à pas les lieux à renfort de lacrymogènes, de drône, d’hélicoptère sous la houlette de la préfète, qui s’est dépechée sur place.

Depuis juin 2018, les propriétaires de terres convoitées par la société RTE (Réseau de Transport d’électricité, filiale de EDF) sont sous le coup d’une procédure d’expropriation en vue de l’implantation d’un poste de transformation électrique, un méga monstre de transfo, chantre du nouveau marché mondial de l’électricité : à la fois carrefour des autoroutes éléctriques et noeud central de fermes éoliennes dispersées sur tout le plateau des Causses.

Ce poste montre combien cette électricité dite renouvelable n’est pas produite pour les besoins, notamment locaux, mais pour mettre sur le marché de l’énergie la production de tous ces aérogénérateurs.
Il concentre aussi les capacités des implantations capitalistes en général et relatives à la production d’énergie plus particulièrement à s’imposer aux dépends et contre les populations


RTE est devenu propriétaire des terres le 12 février 2019 contre la volonté des propriétaires et de la commune libre de l’amassada, qui avait ordonné à l’automne passé par un tribunal populaire l’exil de la juge des expropriations.

Dans le même temps, soit 5 an après les débuts de l’Amassada, une occupation permanente s’est installée, affichant la détermination des opposant.e.s à ne pas se laisser piétiner par la collusion de RTE avec l’état. Elle a tenu jusqu’à ce jour, malgré diverses pressions juridiques, y compris illégales et la condamnation de personnes pour occuper les terres de l’Amassada, illégitimement acquises par RTE.

Parce que l’expulsion de l’Amassada ne pourra pas se faire sans réaction de tou.te.s les opposant.e.s aux lignes THT et à RTE, de tou.te.s les opposant.e.s à la folie productiviste des promoteurs énergétiques que cette énergie soit fossile, fissile ou repeinte en vert.

Toucher à l’Amassada, c’est répandre la colère partout où on lutte contre RTE et les responsables du désastre climato-capitaliste en cours.
Nous appellons à une riposte immédiate et prolongée dans le temps contre l’expulsion des terres et des habitants de la plaine à St Victor et Melvieu
Soyons imaginatifs et déterminés, chacun depuis son lieu, son collectif.
Peu importe ou nous nous trouvons, RTE, ses collaborateurs, ses pylônes et son réseau intelligent sont attaquables partout de tout temps et pour longtemps jusqu’à son écroulement.

Mettons fin à la numérisation, à la gouvernance voyeuriste sur nos vies, à la domestication et la marchandisation du temps, de nos énergies, à la prédation écolo-compensatrice sur nos territoires.

DECONNEXION !

Tract soutien contre expulsion amassada à imprimer

Nuit noire 2.0, la Nouzbi qui déboulonne.

jeudi, décembre 22nd, 2016

nuitnoire

Bière brune déboulonnante à prix libre

Prix conseillé : 3€ la bouteille, une cornière de pylône ou son équivalent en boulons (16 à 20 pièces).

thtboulons

 

 

 

AVEYRON – 21 mars 2015 : Appel à manifestation contre le transfo et l’invasion des éoliennes industrielles

lundi, mars 9th, 2015

Nos ami.e.s de l’Aveyron n/vous donnent rendez-vous à Saint-Affrique le 21 Mars 2015 à 15 h, pour affirmer tou.te.s ensemble que c’est aux habitant.e.s, et non à quelques promoteurs mafieux, de décider de l’avenir de leur territoire.

NON AU TRANSFO DE SAINT-VICTOR ET À SES CENTAINES D’ÉOLIENNES INDUSTRIELLES

-> http://douze.noblogs.org/post/2015/03/02/appel-a-la-manifestation-du-21-mars/

21 mars 2015  à Saint-Affrique :

15 h – RDV devant la poste

17h – Assemblée de lutte

20h30 – Projection du film « le vent de la révolte » (en présence du réalisateur Alessi dell’Umbria)

 

Affiche21mars

tract 21 mars-page001

 

AVEYRON, samedi 24 janvier 2015 – Inauguration de l’Amassada

mardi, janvier 20th, 2015

Affiche A3-24def

L’Amassada est cette jolie cabane érigée sur les terres convoitées par RTE pour son méga-transformateur de St Victor et Melvieu, dans l’Aveyron. C’est un symbole de la détermination des habitants de Saint-Victor et de tout l’Aveyron à s’opposer aux projets mégalo de Zone Industrielle de l’Électricité (Plus d’info sur le transfo ici) .

Pour celles et ceux qui luttent là-bas,

L’amassada, comme premier chantier, comme première incarnation physique du mouvement de lutte contre le transformateur et les aérogénérateurs, n’est pas une manifestation symbolique. Elle constitue un rempart puissant, un obstacle de bois, de tôles, de chair et de rêves face à l’avancée de leur désert. Elle nous donne un toit pour nous assembler, pour nous organiser et pour avancer ensemble. Un abri pour les palabres, les repas, les stratégies et les chants. Un espace pour esquisser une vie bien différente de celle promise par RTE. Elle est notre affirmation commune : le transformateur ne se fera pas !

L’amassada est solidement ancrée dans cette terre et cette culture, mais ses fenêtres sont grandes ouvertes sur le monde. Elle est fille de la bergerie de la Blaquière sur le Larzac et sœur du potager collectif du Sabot de Notre-Dame-des-Landes ; elle est la complice des « presidio » italiens du Val Susa, ces cabanes construites par les opposants à la ligne TGV Lyon-Turin pour défendre leurs terres convoitées par la mafia des aménageurs. Nous avons avec nous ces habitants des territoires qui un peu partout résistent, nous avons avec nous les tracteurs, les tritons et les oiseaux, les dizaines de milliers d’opposants aux projets nuisibles. L’amassada se construit au sein d’un mouvement historique de protestation, capable de s’arroger des victoires et de redonner l’espérance. Ce sera un lieu de combat et de liberté, un lieu qui sera celui de tous, sans clés ni serrures. Il nous appartient maintenant d’imaginer ensemble comment et de quoi le peupler, quelle chaleur y installer pour que la marque de notre détermination y demeure indélébile, pour qu’il abrite, dans quelques années, les souvenirs de nos victoires !

Le 24 janvier : Lo cremalh de l’Amassada (la crémaillère, l’inauguration)

Est prévue une grande journée de discussion, de musique et de danse, co-organisée avec l’association Plateau Survolté, pour inaugurer l’Amassada. Le programme provisoire est le suivant, toutes les bonnes volontés et les idées sont les bienvenues pour enrichir cette journée.

L’après-midi sur le site :

14h00 : Inauguration officielle, discours, pot de la lutte et de l’amitié, coupure du ruban !

14h30 : Table ronde sur le transformateur et l’éolien industriel

16h30 : Table ronde sur les luttes contre les grands projets nuisibles (ZAD, NO TAV…)

Soirée à la salle des fêtes de Saint-Victor :

18h30 : Apéritif en musique

19h00 : Repas

21h00 : Bal traditionnel et occitan avec La Talvera

Possibilité d’arriver dès le matin : Un rendez-vous est fixé à 9h00 à la salle des fêtes de Saint-Victor. avec formation de différentes équipes pour finaliser la préparation (cuisine, espaces, fléchage, installation) avec un repas sorti du sac à partager le midi.

Le vendredi 23 janvier 2015, 14h  : Chantier de finition pour que l’Amassada soit fin prête pour son inauguration.


La carte d’accès au site

Infos et contacts : douze.noblogs.org / douze arobase riseup.net

L’AG antinucléaire du Grand t’Est lance la campagne BURE 365

jeudi, juin 5th, 2014

C’est parti !

Notre colère est plus grande que jamais !

Ce ne sont pas les deux années supplémentaires de délais administratifs annoncés par l’ANDRA qui vont nous calmer. Plus le temps passe, plus les échéances vers la demande d’autorisation de création se rapprochent : avec ou sans phase expérimentale, pour l’ANDRA, 2025 devrait toujours voir arriver les premiers colis de déchets !

Nous ne laisserons pas faire !

Depuis août 2013, au dernier Petit festival contre la grande poubelle nucléaire, s’est mise en place une Assemblée Grand T’Est, dans l’objectif de renforcer la mobilisation locale mais aussi de l’élargir en France et chez nos voisins européens.
Nous sommes gonflés à bloc car les dernières actions de boycott du débat public nous ont prouvé que la mobilisation pouvait faire vaciller le projet.
Année après année, jour après jour, le projet d’enfouissement en grande profondeur des déchets radioactifs maintenant appelé CIGEO accumule les questions sans réponse : c’est le projet le plus opaque, le plus risqué et le moins crédible du siècle !
Bure n’est pas un problème meusien ou haut-Marnais, il nous concerne tous aux quatre coins du pays, en Europe et au-delà.

Aujourd’hui, 1er Juin, nous, réunis à Bure, lançons un appel à la mobilisation générale partout en France et en Europe :

B365pochoir-720x1024

BURE 365 – ça commence fort et dès aujourd’hui !

Soyons les acteurs de l’opposition à l’enfouissement des déchets radioactifs, …, seuls ou à plusieurs, en l’annonçant ou pas, en le revendiquant ou pas, …
Mettons notre énergie inventive et nos moyens dans la bataille, …, en autonomie : tous les modes d’actions sont les bienvenus.

“Agir de manière décentralisée, dans des espaces inattendus, avec notre propre calendrier, là où leurs règles du jeu n’existent plus…”

Et toutes les actions sont répertoriiées sur la page dédiées du blog nocigeo.noblogs.org

Appel à action

Suite à plusieurs réunions de l’assemblée anti-nucléaire grand tEst, nous proposons de mener une campagne d’action d’une année intitulée « Bure 365 ». Les objectifs principaux sont de faire connaître la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactif (le projet CIGEO), le nucléaire et son monde et d’étendre cette lutte au niveau national et international.

L’enfouissement est présenté comme LA solution au problème des déchets, alors qu’il ne vise qu’au renouvellement du parc nucléaire français, ainsi qu’à l’exportation de ce modèle sur le marché mondial de la pseudo-gestion des déchets nucléaires… L’enfouissement, par son irréversibilité, c’est confisquer toute possibilité à la communauté humaine de demain de se saisir de ce problème.

Nous ne voulons pas proposer d’alternative à l’enfouissement tant que la production des déchets n’est pas stoppée définitivement ! Proposer une alternative reviendrait à travailler bénévolement pour les nucléocrates. Il n’en est évidemment pas question ! Nous savons qu’il n’existe actuellement aucune solution pour gérer les déchets nucléaires. Qui peut prétendre pouvoir gérer des déchets dont les radiations sont mortelles pour une durée égale à dix fois l’Histoire de l’humanité ?
La seule perspective souhaitable est l’arrêt du nucléaire et donc, de la production de déchets. Empêcher la réalisation du projet CIGEO, c’est empêcher l’Etat de “gérer” le problème des déchets radioactifs qui s’accumulent tous les jours, dans les cadres qui sont légalisés. Bloquer CIGEO c’est désamorcer la machine atomique et forcer l’arrêt du nucléaire en France.

Notre objectif est que, partout, des groupes s’emparent de cet appel et organisent le plus d’actions possibles pendant un an. L’idée est d’agir de manière décentralisée, dans des espaces inattendus, avec notre propre calendrier, là où leurs règles du jeu n’existent plus.
Cette campagne est solidaire de tout type d’actions, basée sur la complémentarité des pratiques : désobéissance civile, actions publiques, actions directes, actions juridiques… La seule limite est de ne pas atteindre à l’intégrité physique des personnes.

Notre lutte n’est pas réversible ! CIGEO va se faire enfouir !

C’est parti !

BURE-DefaiteANDRA.cleaned

 

  • Chalon en Champagne, dès le 18 mai pour être sûrEs d’arriver à Bure le 1er juin : Le Train tchoo.cleaned-300x224TOUVABIENSURTOUNEVOUZINQUIETETROPAS, ou Bure Express, “premier” convoi de déchets hautement radioactifs à destination du site d’enfouissement de Bure, a pris les rails. Destination finale : “Mesdames et messieurs, nous sommes arrivés en gare de Bure, Bure, 4,5 milliards d’années d’arrêt. Avant de descendre, veillez à ne pas avoir oublié vos déchets dans le train.” [ Communique Bure’gence Info complet, et même en entier sans dérailler]
  • Bure, dans la nuit du 1er juin : Jeu “Panik ton flic”, Ballades nocturnes et feux d’artifices sur les territoires que l’ANDRA veux condamner…
  • Bure, 1er juin : Lancement de la campagne BURE365. Marche décorative de Bure2014juin1erBure au laboratoire, diffusion des communiqués BURE365 par la radio pirate “RadioActive”, prises de paroles, réaffirmation de notre mépris matérialisé par le dépot d’un bon paquet d’odorantes dejections devant les grilles, concours de lancers d’oeufs colorés et fruits pourris sur ces mêmes grilles. (résultat mitigé… la gendarmerie s’étant placée sur la trajectoire…), ballad’active autour du laboratoire…
  • Paris, 2 juin 2014 : les employés de la Société Française d’Énergie Nucléaire (SFEN) ont eu la surprise de découvrir la façade de leurs bureaux au 5 rue SFENlogoMorillons (Paris 15e) rehaussée de peinture vive revendiquant le début de la campagne d’action « Bure 365 » [… ]. L’enfouissement, par son caractère irréversible, revient à confisquer toute possibilité àSFENpochoircestparti la communauté humaine de demain de se saisir de ce problème. Qui peut prétendre pouvoir gérer des déchets dont les radiations sont mortelles pour une durée égale à dix fois l’Histoire de l’humanité ? [communiqué complet sur paris.lutte.infos].
  • Rennes, dans la nuit du 1er juin :  Rébus AuMuristique du centre technique d’EDF au local du PS – Si le centre d’enfouissement de Bure reste inconnu du grand public, la gestion des déchets nucléaires impacte l’ensemble de la population. Aussi, dans plusieurs villes en France, s’organisent des actions contre le nucléaire et son monde : EDF, AREVA, l’Etat, le Parti Socialiste et toute la clique dirigeante pro-nucléaire. C’est pourquoi, cette nuit à Rennes, le centre régional EDF, la boutique EDF, la préfecture de région et le local du Parti Socialiste ont été la cible de notre colère. [Communiqué de Riri, Fifi et pas Loulou qu’avait piscine]murs.Rennes
  • Toulouse, 2 juin : C’est sur le site « Montaudran Aerospace » que nous entamons, à notre manière et avec ferveur, cette campagne « Bure 365 » contre le système technologique en général et plus particulièrement contre le projet CIGEO : usine d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure. toulouse1.cleanedNous avons recouvert de nos slogans leur propagande pour le « progrès technologique ». toulouse2.cleanedC’est peu de choses certes, mais en l’absence de traces visibles d’opposition à la conception mécaniste du monde, le système semblerait n’être jamais attaqué. En réalité, il se heurte à une résistance farouche tous les jours. [Communiqué Toulouse, Lancement de la campagne « BURE 365] »
  • Toulouse, 3 juin : C’est sur le site de « ERDF » que la ferveur se transmet.ERDF-Toulouse

 

Envoyez vos communiqués et actions sur la boîte mail nocigeo(at)riseup(.)net, ils seront relayés directement sur nocigeo.noblogs.org