À l’arpentage !

Un nouvel arpentage en ces jours printaniers??

Le 28 avril, nous n’avons pas décidé d’un nouvel arpentage ni d’une date de restitution pour celui-ci, mais d’en prévoir un ou plusieurs à venir.
À choisir cette fois entre trois ouvrages :

LES ILLUSIONS RENOUVELABLES. ÉNERGIE ET POUVOIR, de José Ardillo

LES EN-DEHORS. ANARCHISTES INDIVIDUALISTES ET ILLÉGALISTES À LA « BELLE ÉPOQUE, de Anne Steiner réédité aux éditions L’Échappée cette année.

HISTOIRE POPULAIRE DES SCIENCES, de Clifford D. Conner.

Le choix est cocasse mais on compte sur vous pour faire part de celui-ci lors de la réunion du 2 Juin 2019 (attention, la réunion initialement prévue le 9 juin est avancée au 2), voire avant si impossible d’être présent-e.

Pour cela, nous envoyer un mail ou un texto

Nous conviendrons donc le 2 juin du choix final (ou des choix finaux) et de la date de restitution.

En attendant, on vous laisse découvrir les différents résumés joints à la suite.

 

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Les En-dehors
Anarchistes individualistes et illégalistes à la « Belle Époque »

Anne Steiner

Ils ont vingt ans en 1910 et se définissent comme des « en-dehors ».
Refusant de se soumettre à l’ordre social dominant, ils rejettent aussi tout embrigadement dans les organisations syndicales ou politiques. Pour eux, l’émancipation individuelle doit précéder l’émancipation collective.

Leur refus des normes bourgeoises, comme des préjugés propres aux classes populaires, les conduit à inventer d’autres relations entre hommes et femmes, entre adultes et enfants, et à développer un art de vivre transgressif. Leur refus du salariat les conduit à expérimenter la vie en communauté et à inventer d’autres modes de consommation, mais aussi à emprunter la voie de l’illégalisme – dont le périple tragique de la « bande à Bonnot » est la plus célèbre illustration.

En révolte contre sa famille, Rirette Maîtrejean, arrivée à Paris à l’âge de seize ans, devient l’une des figures de ce milieu. Son parcours sert de fil conducteur à ce passionnant récit. À ses côtés, nous découvrons tous les acteurs de cette épopée anarcho-individualiste qui ont expérimenté ce précepte de Libertad : « Ce n’est pas dans cent ans qu’il faut vivre en anarchiste ». Exigence que plus d’un paya de sa liberté et même de sa vie.

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Les Illusions renouvelables Les Illusions renouvelables Énergie et pouvoir : une histoire José Ardillo L'échappée
Énergie et pouvoir : une histoire

José Ardillo

Traduit de l’espagnol par Pierre Molines, Nicolas Clément et Henri Morat

Hors du Léviathan industriel, point de salut. Cette vérité révélée doit se graver dans nos esprits indisciplinés.

Il faut toujours plus d’énergie pour continuer à nous soumettre. Il faut extraire des entrailles de la Terre jusqu’aux derniers combustibles. Et ce, au plus vite.
Il faut renouveler l’illusion que tout doit changer pour que tout continue de la même façon : faire que le monde entier s’agite pour que notre pauvre quotidien reste le même. Nous nous sommes égarés en chemin à force d’être éblouis.
Et un jour nous exploiterons l’énergie des volcans, la puissance des mers et des étoiles. C’est le grand défi du XXIe siècle : enrôler toutes les forces, y compris armées, pour que nous continuions à utiliser notre grille-pain.

Analyse très riche et documentée de l’histoire récente de l’exploitation énergétique, abordée dans son rapport au pouvoir, ce livre développe une critique implacable du modèle énergétique et social actuel, y compris de certaines illusions écologistes sur les énergies renouvelables.

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Histoire populaire des sciences Histoire populaire des sciences Clifford D. Conner L'échappée

Clifford D. Conner

Traduit de l’anglais par Alexandre Freiszmuth
Préface de Cédric Biagini et Guillaume Carnino

Nous connaissons tous l’histoire des sciences telle que nous l’avons apprise dans les manuels scolaires : comment, grâce à son télescope, Galilée démontra que la Terre n’est pas au centre de l’univers ; comment Newton découvrit l’existence de la gravité en voyant tomber une pomme…
Le récit traditionnel de cette épopée attribue à une poignée de grands hommes l’intégralité de ces découvertes.

Pourtant les sciences sont depuis toujours une œuvre collective. Ce livre raconte l’histoire des savoirs établis par les chasseurs-cueilleurs, les petits paysans, les marins, les mineurs, les forgerons et tant d’autres gens qui devaient assurer leur subsistance au contact quotidien de la nature. La médecine trouve son origine dans la découverte par les peuples préhistoriques des propriétés thérapeutiques des plantes. Les mathématiques doivent leur existence aux topographes, aux marchands, aux comptables et aux mécaniciens.

Au XIXe siècle, l’union du Capital et de la Science rompt cette évolution lente et équilibrée. Elle marque le coup d’envoi de la civilisation de la technoscience, dominée par les experts et obsédée par la puissance, l’efficacité, la rationalisation, l’accumulation et le profit. Comprendre ce basculement nous permet de saisir la nature de la société technologique dans laquelle nous vivons aujourd’hui.