Quatre procès de la lutte antiTHT convoqués devant les tribunaux les 21 et 22 mars 2013

La répression de la lutte antinucléaire dans la région avait convoqué pas moins de 6 procès sur une seule semaine. Après un début de semaine plutôt favorable pour les appels des condamnations à un mois de prison avec sursis suite aux actions du 23 novembre 2011 du côté de Valognes, quatre procès faisaient suite à des actions contre la construction de la ligne THT Cotentin-Maine. 

Deux de ces procès ont fait l’objet de renvoi.
Deux nouvelles dates à mettre à nos agendas :

Le 31 mai 2013, sera jugé à la cour d’appel de Caen, le procès en appel du militant condamné le 6 août 2012 par le tribunal de Coutances à 3 mois d’emprisonnement pour avoir participé à l’action du 24 juin 2012 lors du camp de Montabot. Ce même jour au même endroit aura lieu un des procès en appel de l’action du 23 novembre 2011 du côté de Valognes pour un copain relaxé quant à l’intrusion sur les voies et un fumigène soi-disant brandi mais condamné à un mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir refuser le prélèvement de son ADN.

Le 11 juillet 2013, seront jugé-e-s à Laval les 5 militant-e-s poursuivi-e-s pour avoir volontairement dégradé un pylone de la ligne THT Cotentin Maine, et pour avoir particité sciemment au groupement que constituait selon le parquet de Laval l’action du 28 avril 2012 à Saint Cyr le Gravelais (antitht.noblogs.org/708).

Deux autres affaires ont été jugées le 22 mars 2013 :

antirep2013mar22Pour le procès en appel du déboulonnage d’un pylône en construction le 18 mars 2012 à Saint Martin d’Aubigny, le délibéré sera prononcé par la cour d’appel de Caen le 17 mai 2013.

Pendant ce temps-là, le tribunal de Laval nous apprenait que le copain de Beaulieu sur Oudon détenait le seul véhicule dont les feux stop s’allument quant il accélère tout en ne retenant plus ce véhicule comme objet du délit de violence. Pas de violence avec arme donc, mais violence tout de même sur personne dépositaire de l’autorité publique, avec une condamnation à 500 € d’amende assortie du sursis, auxquels s’ajoutent 300 € à verser en dédommagement à la gendarme et 837 € pour les honoraires de son avocat.

antirep-tht@riseup.net