Lorsque de la détermination se double d’une organisation collective horizontale (autrefois nommée démocratie directe), ce que nous récoltons n’est pas seulement de la confiance et de la force, c’est aussi le sentiment profond de reprendre nos affaires en main. — Pour recevoir les infos de la lutte par mail : https://lists.riseup.net/www/subscribe/stop-tht.
L’objet principal de la réunion sera de voir comment la grange de Montabot peut s’impliquer dans l’organisation et le déroulement du camp « Haro » qui aura lieu dans la Hague du 18 au 20 juillet 2025.
On fera le tour des travaux en cours dans les différentes commissions et le point sur l’actualité récente, en cours et à venir.
Et on rediscutera de l’idée de se retrouver pour un petit rassemblement festif à la grange aux alentours du solstice d’hiver.
Nous proposons de consacrer une partie de la matinée pour un point sur les encours relatif au fonctionnement du lieu, notamment les petits chantiers d’octobre (bâtiment, houblonnière, etc), la Nouzbi et son atelier et de voir ce qu’on fait (si on fait quelques chose) pour le solstice d’hiver.
Un second point proposé concerne la lutte antinucléaire ; où elle en est, où on est est, qu’est-ce qu’on en fait. Ce sera l’occasion de revenir sur le WE à Rouen & Penly, de parler transport des déchets et de se pencher sur les offensives du camp nucléaristet.
Chacun.e amène un plat à partager pour le repas du midi
L’après midi, de 14h à 16h, sera l’occasion de s’organiser pour le camp Haro! déchets nucléaires et territoires qui se déroulera les 18, 19 et 20 juillet 2024.
Des camarades du collectif Piscine nucléaire stop viendront nous présenter
le camp HARO!, ce qu’il en est de sa préparation et des envies du collectif.
Nous pourrons ensuite discuter de quelle manière les un.es et les autres pouvons participer à l’organisation et au déroulement du camp.
Il y a quelques semaines, un appel à actions décentralisés 20 ans après la mort de Sébastien Briat a été publié. Il s’agissait de pouvoir rappeler que « Bichon » n’était pas oublié que ce soit par celles et ceux qui le connaissait mais plus largement par celles et ceux qui luttent contre le nucléaire. Diffférents rassemblements se sont tenus le 7 novembre 2024 en Allemagne et à Bar-le-Duc d’où vient Sébastien.
Action militante & artistique à la mémoire de Sébastien Briat
7 novembre 2004, Avricourt (Moselle) : Sébastien Briat, 22 ans, meurt accidentellement en tentant de bloquer un train de déchets nucléaires. 7 novembre 2024, Val d’Ornain (Meuse) : la résistance contre les transports radioactifs se poursuit ! En mémoire de Sébastien, nous avons érigé ces derniers jours un mur de 25m2 sur l’ancienne voie ferrée que l’État veut réhabiliter pour les besoins de Cigéo, le projet d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure.
STOPLENUCLÉAIRE – STOPCIGÉO !
Il y a vingt ans, le militant Sébastien Briat, alors âgé de 22 ans, mourait à la suite d’un tragique accident de train tandis qu’il tentait, avec d’autres, de bloquer un convoi de déchets nucléaires parti de la Hague en direction du centre de stockage allemand de Gorleben.
Lui et son groupe comptaient employer la technique dite du « lock-on » et s’attacher aux rails afin d’empêcher le train de circuler. Des circonstances malheureuses ont empêché la bonne communication avec un autre groupe d’activistes placé en amont (le « groupe de sécurité ») et le conducteur du train n’a pas été averti que des personnes se trouvaient sur les voies. Par ailleurs, il a été prouvé que le train roulait bien plus vite qu’il n’aurait dû, afin de rattraper le retard occasionné par de précédents blocages. Les opérateurs du transport avaient visiblement choisi d’ignorer ou de ne pas respecter plusieurs normes de sécurité. Ainsi, en plus de sa vitesse excessive, le train n’était plus accompagné du dispositif policier habituel qui aurait permis de donner l’alerte.
À l’arrivée du convoi, le groupe d’action n’était pas enchaîné mais se trouvait à proximité immédiate de la voie. Sébastien a été happé par le train et a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident.
POURUNECOMMÉMORATIONDIGNEDEBICHON
Il existe des points de vue très différents sur cet événement tragique. L’accident a eu des conséquences nombreuses, notamment pour les personnes concernées par cette action et les proches de celui que tous ses ami.es appelaient « Bichon ». Nous aussi, qui avons préparé et mené l’action de ces derniers jours, portons des regards très différents sur ce qui s’est passé le 7 novembre 2004 à Avricourt. Cependant, nous nous retrouvons sur un point : cet événement dramatique fait partie de notre une histoire commune. Car la mort de Sébastien ne laisse pas seulement une blessure profonde à sa famille, à ses ami.es et à toutes celles et ceux qui le connaissaient personnellement : elle marque aussi le traumatisme collectif de toute une génération de militants antinucléaires français et allemands.
L’accident a entraîné de vastes discussions au sein du mouvement et a eu une forte influence sur son évolution. Nous sommes convaincus qu’il était, qu’il est et qu’il sera toujours juste de s’opposer aux transports nucléaires mortels. Mais pouvons-nous prendre la responsabilité de nous livrer sans protection à un adversaire pour qui nous savons que les vies humaines ne valent rien ? – nous parlons tout de même d’une industrie qui accepte chaque jour la destruction potentielle de tous les fondements de la vie sur notre planète. Même après tant d’années, nous n’avons pas de réponse unanime à cette question.
Même si la plupart d’entre nous a choisi d’autres façons de lutter que la seule désobéissance civile, nous reconnaissons le courage et la détermination qu’il faut pour s’opposer ainsi à une injustice. De même, il est historiquement indéniable que les blocages de transports (du moins en Allemagne) ont contribué de manière non négligeable aux succès du mouvement dans cette phase. Ici aussi, en France, d’autres blocages que celui de 2004 ont eu lieu (entraînant parfois d’autres accidents graves) mais cette pratique de contestation n’a cependant jamais atteint la popularité qui fut la sienne outre Rhin.
HISTOIRE D’UNE DÉSOBÉISSANCESANSFRONTIÈRES
Les liens entre les mouvements antinucléaires français et allemands remontent à leurs débuts. Les luttes dans le « Dreyeckland » (Fessenheim, Marckolsheim, Wyhl) ou la mobilisation commune à Malville en 1977 – au cours de laquelle le militant Vital Michalon a été tué par une grenade de la police – marquent les points forts de cette première phase.
À partir de la fin des années 1990, la résistance en Allemagne s’est focalisée sur les « transports Castor ». Il s’agissait principalement du transfert des déchets hautement radioactifs des centrales électriques allemandes et des usines de plutonium de la Hague (France) et de Sellafield (Royaume-Uni) vers le site de Gorleben, dans le nord de l’Allemagne. Il était donc logique, alors, de renouer le lien et de mener à nouveau la lutte ensemble, au-delà des frontières. C’est à cette série de blocages, des deux côtés de la frontière, que Sébastien avait décidé d’apporter sa contribution. Ce lien transnational ne s’est pas arrêté le 7 novembre 2004, bien au contraire. Les protestations contre le rapatriement des déchets nucléaires allemands ont été de plus en plus fréquentes ici aussi. On se souvient par exemple du sabotage de trains à grande vitesse français et allemands en novembre 2008, connu du grand public sous le nom d’« affaire Tarnac ». En 2011, le camp de Valogne permettait, pour la première fois côté français, une mobilisation de masse contre ces transports.
Ironie de l’histoire, après des années d’interruption, c’est justement dans quelques semaines que le dernier de ces convois nucléaires partira de la Hague en direction de l’Allemagne et du centre de stockage intermédiaire de Phillipsburg (celui de Gorleben ayant été abandonné définitivement il y a trois ans !). Nous ne nous attendons pas à une forte résistance cette fois-ci. Nous savons que la porte de ce chapitre mouvementé de l’histoire antinucléaire franco-allemande se referme doucement.
Alors que le mouvement allemand n’a pas réussi (jusqu’à présent) à se réinventer après l’abandon de la production d’électricité nucléaire, le mouvement français, de taille relativement modeste, doit pour sa part faire face à d’énormes défis : l’extension de l’usine de plutonium de La Hague avec un nouveau bassin de stockage, la « relance du nucléaire » qui va de paire avec l’extension massive des installations atomiques, ainsi que le début imminent de la construction du projet de stockage Cigéo à Bure.
PASDETRAINPOURBURE !
Le lien entre la résistance à Gorleben et à Bure s’est également développé au fil des décennies et Sébastien trouve aussi une place de choix dans cette histoire collective. Les parallèles qui s’imposent entre les projets de construction (ainsi que la résistance à ces projets) ont conduit dès le début à un échange intensif entre ces deux luttes locales. Un soutien mutuel actif s’est développé ainsi que des liens personnels profonds et des projets communs. 2004 a été une année marquante dans l’histoire de la résistance antinucléaire dans le sud de la Meuse. Deux activistes de la résistance de Gorleben ont acheté la Maison de Résistance à Bure. Ils ont ainsi créé la première permanence locale pour les militants de la région. Puis en novembre… le terrible accident. Trois ans plus tard, en 2007, l’entourage politique de Sébastien a acheté l’ancienne gare de Luméville. Un projet de résistance qui s’oppose explicitement à la remise en état de cette ligne ferroviaire cruciale pour le projet Cigéo.
20 ans plus tard, nous nous sommes donc réunis pour créer un lieu de mémoire permanent dans le département de la Meuse – le département d’origine de Sébastien et le théâtre actuel de la résistance antinucléaire. Pour cela, nous avons construit à Baudignecourt, sous le pont enjambant l’ancien chemin de fer désaffecté, sur les rails, un mur massif de 25m2 composé d’environ 6 tonnes de parpaings, de ciment et d’acier. Nous avons ensuite peint une fresque sur ce mur.
Par ce geste, nous voulons montrer que Sébastien n’est pas oublié. Il s’agit pour nous de considérer cet accident comme une partie de l’histoire de notre mouvement, dont nous pouvons et devons tirer des enseignements pour les luttes futures. Et de garder également à l’esprit que les luttes sur les rails prendront une place de plus en plus centrale dans notre résistance dans les années à venir.
Le tronçon de ligne Ligny-Gondrecourt que nous avons bloqué (plus ou moins symboliquement) est actuellement désaffecté et appartient à la SNCF. Sa remise en état est prévue à partir de l’automne 2027. Même si la liaison est vendue à la population locale comme un projet de renforcement des transports en commun, il s’agit d’une simple voie de desserte pour la construction de Cigéo et le transport ultérieur des déchets toxiques. Plusieurs collectifs et organisations citoyennes appellent à s’opposer à ce projet de construction.
Le tronçon suivant, entre Gondrecourt et Saudron est voué à devenir une voie privée appartenant à l’Andra et menant directement à l’intérieur de l’enceinte de Cigéo. C’est en vue de la création de cette « installation terminale embranchée (ITE) » (telle qu’elle est nommée dans la novlangue de l’industrie nucléaire), sous la direction de l’Andra, que des procédures d’expropriation sont actuellement en cours à l’encontre d’environ trois cents propriétaires fonciers le long de la vieille voie. L’ancienne gare de Luméville en fait partie. Ses habitant.es et usager.es actuel.les appellent à l’occupation et à la défense de « LAGARE » !
Sébastien, on n’oublie pas ! Il n’y aura jamais de Cigéo ni de déchets à Bure !
P.S. : En plus des aspects mentionnés, notre intention était aussi de démontrer qu’une résistance matérielle contre Cigéo est possible en dehors des actions en petits groupes, malgré une surveillance accrue et une répression quotidienne autour de Bure. Même si les dégâts matériels sont très limités, pour cette fois, nous espérons que de telles actions collectives permettront d’ouvrir nos imaginaires en nous prouvant que nous sommes capables, sur ce territoire, de déplacer des tonnes de matériel sans être reconnu.es et de travailler des nuits entières avec autant de personnes sur les futurs rails du plus grand projet de déchets industriels d’Europe. Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont apporté leur aide à cette audacieuse aventure !
Un hommage vibrant à Bar-le-Duc (55)
Le 7 novembre, un hommage a aussi été rendu à Sébastien Briat devant la gare de Bar-le-Duc. Nous étions nombreux.ses à nous être déplacé.es et à avoir bravé le froid. « En mémoire de Sébastien Briat, on n’oublie pas. » indique l’a banderole brandie. Des bougies et des fleurs des champs en guise d’hôtel et un cercle digne et solennel de militant.es antinucléaires et de proches. Quelques morceaux de Bichon joué à la guitare, quelques prises de paroles rappelant combien Sébastien Briat est dans nos esprits que nous l’ayons connu ou pas de son vivant et beaucoup d’émotion.
Tags anti-nucléaires à Toulouse (31)
Pour modeste contribution à l’appel à actions anti-nucléaires du 7 novembre, quelques tags ont été faits à Toulouse.
WE ANTINUCLÉAIRE DES 12 & 13 OCTOBRE À CAEN & PENLY
MOBILISONS-NOUS !!
… Dès le vendredi 11 octobre à 20h30
Conférence – débat animée par Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire
Nucléaire : stop ou encore ? Faut-il construire des EPR à Penly ou ailleurs ?
Mairie de proximité Saint-Sever, Salle J. Billard, 10-12 rue Saint-Julien, 76 000 Rouen
À ROUEN LE SAMEDI 12 OCTOBRE 2024
VILLAGE INFO – DÉAMBULATION GÉANTE ET FESTIVE contre le nucléaire ET son monde
10h30 : Village associatif antinucléaire
Quai rive gauche de la Seine (accès par le quai Cavelier de La Salle)
Stands, spectacles et restauration à prix libre
14h30 : Déambulation dans les rues de Rouen
17h00 : Concerts
À PENLY LE DIMANCHE 13 OCTOBRE 2024
11h : Rendez-vous sur la plage de St Martin en Campagne face à la centrale nucléaire de Penly
Marquons la plage de notre détermination à lutter contre l’installation de nouveaux réacteurs, en Normandie et partout ailleurs et contre tous les nouveaux projets atomiques (Giga poubelle souterraine à Bure, production de tritium pour la Bombe à la centrale de Civaux, etc.) !
Pour soutenir l’opposition aux EPR 2 de Penly dans la Somme et en Seine-maritime :
Alors qu’EDF entreprend déjà des travaux en vue d’implanter deux nouveaux réacteurs qui ne sont même encore autorisés. Et de la même
manière que l’EPR de Flamanville devait entrainer la construction de plusieurs autres dans les années 2000, la paire prévue à Penly se
veut la tête de pont de 6 voire 14 réacteurs à venir. Mettre à mal la construction à Penly signifie remettre en cause les autres réacteurs.
Pour s’opposer à la nouvelle ligne THT prévue entre Penly/Petit-Caux et Amiens.
Le tracé est arrêté, il est prévu que la ligne traverse notamment la forêt de Eu.
Pour se retrouver et s’organiser face aux offensives du monde nucléaire ici et ailleurs.
Si le nucléaire est à la peine sur le terrain, les vélléités étatiques et industrielles lui consacre beaucoup d’énergie et d’argent public :
– Relance du nucléaire avec de nouveaux réacteurs,
– Rafistolage des anciens réacteurs pour les faire durer encore plus longtemps,
– Nouvelles piscines de stockage à la Hague car ils ne savent plus quoi faire de leur combustible usé,
– ITER et leurs rêves de fusion,
– Les petits réacteurs modulables ou modulaires pour en mettre plus partout et parce que c’est plus facile de construire un moteur de
sous-marins ou de porte-avion qu’un EPR.
– Sans oublier, last but not least, le plus grand chantier industriel européen pour créer CIGÉO (la gigapoubelle souterraine des déchets
nucléaires les plus dangereux) du côté de Bure que l’ANDRA espère débuter rapidement.
Partout, des collectifs, orgas et populations
tentent de se battre face à l’hydre nucléaire.
Ce WE des 12 et 13 octobre est l’occasion de nous retrouver et
d’envisager les suites de la lutte.
A l’occasion de ce week-end d’équinoxe, la grange de Montabot vous invite samedi 21 septembre à regarder ensemble un documentaire qui semble ouvrir des pistes de réflexions: la stratégie raciste :
La séquence électorale du début de l’été a laissé un goût amer et l’envie de relancer des dynamiques antifascistes sur le long terme, par-delà les agendas électoraux.
Comment peut-on s’organiser sur le terrain pour saper les idéologies racistes et fascistes ?
La projection commencera à 20h. Elle sera précédée d’un repas (à prix libre) préparé par quelques personnes de la grange (à 19h) et suivie d’une discussion.
Le lendemain (dimanche 22 septembre) des ateliers autour de la répression et de la sécurité informatique seront proposés.
de 10h30 à 12h: Enjeux de la surveillance policière dans la répression (et s’en défendre)
Prendre un temps pour échanger sur les différents enjeux de la surveillance policière en terme de répression, notamment en s’appuyant sur son utilisation dans des affaires récentes. Venez avec vos exemples, vos anecdotes et cherchons à y réfléchir ensemble.
de 14h à 16h: Partage d’outils et de pratiques numériques
Pour que chacun.e puisse se sentir à l’aise avec des outils d’apparence parfois rebutante, mais
aussi discuter des enjeux de l’utilisation (ou pas) de tels outils.
L’idée de l’atelier est de nous entraider sur ces questions de manières à se sentir toustes plus à l’aise.
Avoir son ordi (de préférence chargé s’il a une batterie fonctionnelle), une clé USB 8Go minimum, vierge ou avec Tails, est préférable mais pas indispensable.
On fait de la place, on répare, on trie, on donne, on évacue les choses inutilisées et stockées depuis trop longtemps. On donne un bon coup de balai. Voilà l’esprit de ces 4 jours de chantier.
On proposera bien sûr des temps de détente, avec une soirée pizzas au feu de bois, la projection d’un film, Une île et une nuit, sur le quartier libre des Lentillères à Dijon, un (des !) sauna…
Tout ça pour que le lieu soit plus appropriable, que de nouvelles énergies ramènent des projets sur et pour le lieu.
Après 12 ans d’existence, Nous sentons le besoin de repenser les usages, les fonctionnements à la grange pour retrouver du souffle, se renouveler pour partir sur de nouvelles bases.
On décide de clarifier nos modes d’organisation concrète. Le processus est en cours, rejoignable pour permettre plus de facilité à chacun-es à participer à la vie de la Grange et à ses ateliers politiques et nourriciers, et pour que la grange reste un espace ouvert et inclusif, d’organisation pour les luttes.
Programme des réjouissances
(pendant le chantier et au-delà !) :
Dimanche 23 juin 2024
10 h : On se retrouve à la Grange. Préparation des espaces, organisation du chantier et début du Clean clean
18h : Suite des discussions : Comment on s’organise à la Grange ? On discute, on fait le point suite à la réunion du 5 juin et on valide ce qui fait sens collectivement.
Lundi 24 juin 2024
9h : petit déj et point chantier.
9h30 : Chantier : Faire du tri, ranger, organiser et préparer ce qui doit être jeté.
Soirée : Grand feu de joie (et soirée autour d’icelui).
Mardi 25 juin 2024
9h : petit déj et point chantier.
9h30 : Chantiers :
– Faire du tri, ranger, organiser et préparer ce qui doit être jeter, suite.
– RDV pour la houblonnière : marquer les pieds de houblons, démonter cables et poteaux, enlever bâches pour faire place aux moutons.
Soirée : Pizza !!
Mercredi 26 juin 2024
9h : petit déj et point chantier.
9h30 : Chantiers : – Préparation des expéditions à la déchetterie.
– Rangement et organisation de ce qui reste.
– Expéditions à la déchetterie
– Journée Stop piscine nucléaire dans le nord Cotentin. Invitation du collectif Stop piscine.
– Soirée : possibilité de voir ou de revoir le film Une île et une nuit qui va être projeté à Cherbourg.
Vendredi 28 juin 2024
– 18h à Placy-Montaigu : Dans le cadre des 3ème rencontres anarchistes de la Commune de Montaigu, discussion/assemblée antinucléaire. Actualités des luttes antinucléaires notamment à Bure ; réflexions sur le nucléaire militaire et les possibilités de l’attaquer, et perspectives de lutte à Bure, dans la Hague et ailleurs.
Samedi 29 juin 2024
Soirée à la Grange de Montabot en mixité choisie sans mec cis, organisé par le groupe Art floral. Plus d’infos à venir.
Pour venir à la Grange de Montabot, voici le plan :
C’est 2 impasse de la Bessardière (ou la Bossardière) à Montabot (50) sur la route Percy-Montabot :
À gauche en venant de Percy, 1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy : 2e à droite après le bourg de Montabot
Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)
mail : montabot arobase riseup.net
Tél provisoire (qui dure) : o6 74 87 II 55
A l’occasion des quelques jours de chantier de printemps de la Grange, des personnes ayant participé à la fabrication du film des lentillères Une ile et une nuit viendront nous le présenter ! Rendez vous mercredi 26 Juin à 20h30 pour la projection ou bien un peu avant pour partager un repas voir même pour participer aux quelques jours de chantier !
Une île et une nuit est un film de fiction réalisé collectivement au cours des deux dernières années par les habitant-es et usagèr-es du Quartier Libre des Lentillères, lieu autogéré s’étendant sur les dernières terres maraîchères de la ville de Dijon.
Ces 8 hectares ont été occupés et remis en culture depuis 13 ans, en résistance à un projet d' »écocité » en béton qui les menace encore aujourd’hui. Au milieu de la ville, ces espaces en friche et ces maisons abandonnées se sont transformées en un quartier autogéré aux multiples usages, faisant s’entremêler habitat collectif, maraîchage, jardinage, auto-construction, événements festifs et culturels, etc. C’est un lieu de luttes et de solidarités en tous genres ainsi qu’une véritable réserve de biodiversité.
Dans ce film nous utilisons le prisme de l’imaginaire pour parler du réel, de ce que nous vivons ici, de comment nous y sommes arrivé-es, de ce que nous y cherchons et de contre quoi nous nous battons chaque jour. C’est une fiction musicale et dansée, sans héros ni héroïne, avec des maisons qui sont des bateaux (et inversement), des pirates de toutes sortes et tout plein de langages différents… Bref, le Quartier Libre des Lentillères c’est une île aux trésors à travers le regard du cinéma !
On a récemment réécrit et simplifié la partie administrative et pour partir sur de nouvelles bases, on décide de clarifier nos modes d’organisation concrète.
C’est pourquoi on invite toutes les personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans la grange ou dans des activités liées au collectif à une réunion le 5 Juin à 19h pour discuter de différentes propositions de fonctionnement.
On voudrait aborder l’utilisation de la grange, de la brasserie et houblonnière, du matériel de cantine, des infrastructures mobiles, des outils de communications, et des infrastructures administratives, etc.
Quelle in(ter)dépendance entre ces différents usages, quelle charges réparties, quel collectif ?
Nous en profiterons aussi pour anticiper le temps à la Grange qui se déroulera du 23 ou 24 juin au 26 juin : validation de la communication pour ce « chantier clean clean », élaboration du programme dont la projection de Une île et une nuit (https://www.piratesdeslentilleres.net/) qui se fera le mercredi 26 juin à 20h30.
Et pour discuter des différentes invitations et évènements à venir.
PLOUF ! Un week-end combatif et festif contre les piscines nucléaires EDF !
Le Collectif Piscine Nucléaire Stop invite le 13 et 14 avril 2024 à un week-end contre les piscines nucléaires. Soyons nombreux.ses pour discuter, penser, danser et carnavaler, avec joie et colère !
Depuis plus de deux ans, le collectif Piscine Nucléaire Stop se mobilise pour apporter une autre information et d’autre voix sur le projet EDF de piscines de stockage de déchets nucléaires. Nous organisons des manifestations, des réunions, nous écrivons des textes et dénonçons le mépris d’EDF et du gouvernement ! La Hague est en train de devenir une véritable décharge de déchets nucléaires, ces projets sont imposés, sans vrai débat et prise en compte des populations locales !
Le Collectif Piscine Nucléaire Stop propose un week-end avec un temps de réflexion, sur la question démocratique et celles des déchets nucléaires, un temps de musique et de danse, et un grand Carnaval ! Nous continuons à lutter avec joie et détermination, rejoignez nous !
La Grange de Montabot sera aux fourneaux pour le repas du samedi soir.
Le programme détaillé du week-end PLOUF :
→ Sam 13/04 à l’Autre Lieu. Espace René Le Bas, Cherbourg
14h-17h : Table-ronde avec Ange Potin, Martin Denoun & Laurène Doudelet à propos de l’imposition des projets nucléaires : l’exemple des piscines à La Hague
17h30-19h : Atelier carnaval 19h : Cantine – repas préparé par la Grange de Montabot 20h : Concerts – High Drifters (Folk rock planant) / Les Ecraoulettes (Bald Trad) / Les Badtracks (Rock) → Dim 14/04 à VAUVILLE. Départ de l’ancienne école : CARNAVAL#3
12h : pizzas au feu de bois 14h : début du cortège en direction de la plage
Venez déguisé·es sur le thème de l’eau ! On vous attend nombreux.ses !!
Question, infos, etc : piscinenucleairestop chez riseup.net Pour nous suivre : piscinenucleairestop.fr