Le procès du 23 novembre est reporté au 22 mars 2013 à 9h.
Affiche en noir & blanc à télécharger pour impression
Le procès est reporté au 22 mars à 9h de par le manque de pièces au dossier. Cela fait deux mois que la défense avait demandé la vidéo des forces de l’ordre qui montre bien qu’aucune volaille n’était ciblée par la voiture du militant. Sur les images, on aperçoit nettement le véhicule en freinage ainsi que le coup de pied donné sur le véhicule par la gendarme. Pour tenter de noyer le poisson et faire passer le copain pour un coupable, la gendarmerie a fourni quelques vues choisies de la vidéo qui ressemblent plus à des ombres chinoises qu’à des photos tentant de démontrer le contraire.
Il est quand même regrettable que la justice laisse gambader encore 4 mois un personnage si dangereux qu’il a fallu préparer pendant 6 jours son arrestation au domicile avec toutes les forces disponibles.
Procès qui fait suite à l’arrestation avec violence qui s’est déroulée à Beaulieu-sur-Oudon
10 juillet, 8h du matin, lieu dit Le Chardron, 53320 Beaulieu-sur-Oudon : réveil brutal pour ses occupants.
Plusieurs véhicules de gendarmerie barricadent les issues, hommes armés aux fenêtres et hommes en protection derrière des tas de sable. À peine sorti de son domicile pour avoir les explications d’une telle armada, le propriétaire des lieux, Simon, 62 ans, se voit agressé, plaqué au mur de sa maison, menotté sans ménagement, poignet coupé par les menottes, épaules et poignets contusionnés.
Ce qui aurait dû être une simple audition pour des faits reprochés en date du 4 juillet (qui auraient d’ailleurs pu être constatés le jour même), six jours plus tard la procédure tourne en garde à vue.
Il est vrai que ce Fameux retraité grisonnant, il faut le calmer. Il est souvent présent pour soutenir les personnes qui subissent les exactions de RTE qui continue à construire sa ligne illégalement, sous couvert de la protection de l’état qui procède lui, à des interdictions de circuler librement sur le territoire. Il était aussi présent à la réunion avec le secrétaire de la préfète le soir même du 4 juillet pour dénoncer ces abus de pouvoir et de plus le lendemain il est venu le crier haut et fort sous les fenêtres de la préfecture. Allez, pourquoi pas lui coller une tentative de « je ne sais quoi » pour lui soutirer son ADN, le convoquer au tribunal le 23 novembre 2012 à 9 h, le tout sous une vidéo interprétable au bon vouloir de chacun.
Les gardes à vue à répétition deviennent monnaie courante et moyen d’intimidation ; quelques exemples :
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La déclaration d’utilité publique présente des réserves, notamment l’absence d’étude épidémiologique. Arguant de la santé de ses administrés, Jean-Claude Bossard a pris un arrêté. C’est en brandissant ce texte que le Maire du Chefresne et plusieurs opposants se sont vus privés de liberté par des gardes à vue.
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Évacuation à coup de bélier du château d’eau du Chefresne, malgré un bail en bonne et due forme à l’association Percy sous tension. Pression telle, que l’élu s’est indigné et a décidé de démissionner.
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Mise en garde à vue pour rébellion de Florent, militant pacifique et blessé lors de l’expulsion illégale d’un terrain privé. Dispositif policier : 80 gendarmes et gardes mobiles accompagnés d’hélico pour expulser 40 personnes, femmes et enfants compris.
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Mise en garde à vue de Michel lors d’une action symbolique pour opposition à l’exécution de travaux publics.
Donc, pour finir, s’ils ne l’ont pas encore compris, ces agressions permanentes à nos libertés, notre droit à l’expression et aux libertés de circulation ne font que renforcer notre légitimité et notre détermination.
Ce qui fut dit par Simon le 10 juillet suite à son interpellation est toujours d’actualité,
et c’est avec détermination que nous le soutiendrons devant
le Tribunal de grand instance de Laval, 13 place Saint Tugal.