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Du sud au nord, de la Catalogne à la Belgique : « THT, Remballe Ton Eleck ! »

jeudi, janvier 16th, 2014

 Dimanche 19 janvier 2014 à Gérone (Catalogne)

Gerona19jan2014Projection du docu “THT : Remballe Ton Elec”

* Présentation croisée des luttes antiTHT en France et en Catalogne.
* Analyses et réflexions sur la lutte dans le Cotentin.
* Débat
* Soirée pizza végétalienne à partir de 20h avec l’Assaco Pïzetti.

18h au squat Can Rusk,
c/comerç del barri del Pont Major, Xirona/Girona/Gérone

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Vendredi 31 janvier 2014 à Liège (Belgique)GalaAntinukLiege

Gala de soutien Anti-NuKléaire

* 17h30 : RDV place St Léonard pour une Masse critique (manif en vélo ou autres véhicules à roulettes non motorisés), départ à 18h
* 19h : Bouffe, projection et soirée musicale au CSOA Passe-Partout

Le gala commencera par une manif en vélo (Masse critique) avec un RDV place st Léonard à 17h30 départ pour un départ 18H.

Bouffe au Resto populaire du CSOA Passepartout (possible de venir aider à la préparation de la bouffe dès 14h).

Projection de films sur la lutte anti-THT dans le cotentin (France) et sur la lutte contre la MAT en Espagne. Docus réalisé entre 2010 et 2013.

La projection sera suivi d’un concert de l’oeil collectif, une ritournelle de musicien jazz ; et pour bien finir : quelques DJ bien pensants.

Les bénéfices du bar vont à la lutte anti-THT.

Ramène ton Uranium pour l’élec de la soirée (contribution libre) et ta tour de refroidissement, au cas où il ferait chaud.

CSOA Passe partout, rue Hocheporte 8 (quartier sainte Margueritte), Liège

info_csoa arobase blablaxpress.org

Contre le nucléaire, résistance et sabotage!

samedi, décembre 14th, 2013

 

PovPyloneTandis que RTE s’évertue du côté de Beaulieu-sur-Oudon (53) à terminer sa ligne THT Cotentin-Maine, que des tests de mise en route sont effectués avec un raccordement type « pinces crocodiles » à la ligne Domloup-Les Quintes, nous lisons sur Indymédia que les déboulonnages de pylônes se poursuivent.

Ainsi, le 6 décembre 2013, nous pouvions lire sur (https://nantes.indymedia.org/articles/28602) les lignes suivantes :

« En ce moment, EDF érige une nouvelle ligne THT (Cotentin-Maine) en vue d’écouler l’énergie du futur réacteur EPR de Flammanville. Ceci marque la poursuite du programme nucléaire français.

Nous nous y opposons, agissons et le sabotons en son point faible, son réseau de distribution. Il y a quelques jours plusieurs pylônes de la ligne ont été déboulonnés. Tant que le nucléaire s’étendra, nous saboterons.

Nous sommes nombreux/ses et invitons chacun/e, ami/es antinucléaires, à acter ses convictions.

Dépylonons! »

Il est toujours réjouissant d’apprendre qu’EDF comme sa filiale RTE continuent d’être la cible de celles et ceux qui ne se résignent pas à vivre dans un monde nucléaire où chacun-e tend à être dépossédé-e.

 

Campagne contre le fichage ADN

dimanche, novembre 24th, 2013

De nouveaux procès pour refus de prélèvement ADN vont avoir lieu dans les semaines à venir. Pour n’en citer que quelques uns :

  • 25 novembre 2013, procès en appel à Caen d’une militante antinucléaire suite aux actions de Valognes.

  • 3 décembre 2013, procès en appel à Rennes d’un militant contre l’aéroport de NDDL et son monde pour deux refus d’ADN.

  • 14 janvier 2014, procès à Mont de Marsan d’un militant antimilitariste poursuivi pour la troisième fois dans le cadre de son refus du prélèvement d’ADN.

  • 24 janvier 2014, trois procès à Laval pour refus de fichage dont le refus de prélèvement ADN, de militants antiTHT et antinucléaires.

  • 14 avril 2014 au Mans, procès au Mans d’une militante antiTHT et antinucléaire.

    Tous ces procès sont liés à des actions collectives. Ils et elle sont des personnes de plus dans la longue liste des opposant-es au fichage, inquiété-e-s pour avoir refusé la prise de leur ADN.

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À ce jour, plus de 2 millions de personnes en ont fait l’objet, en France, d’un prélèvement ADN durant leur garde à vue ou leur détention même pour des faits bénins. Le Fichier des empreintes génétiques (FNAEG) permet actuellement de collecter des infor­mations personnelles sur 30 000 nouvelles personnes par mois.

Les procès intentés à des militant-e-s aujourd’hui ne sont que la face visible de l’iceberg de la répression, puisque le fichage ADN est devenu quasi-systématique lors des gardes à vue. De plus, il arrive que les personnes se fasse prendre leur ADN à leur insu ou sous la menace, sans que les policiers les informent des possibilités de refus.

Si le prélèvement suppose en principe l’accord du mis cause, de fait, refuser représente aussi un délit permanent et la personne qui refuse peut se voir harcelée indéfiniment par la justice. Le prélèvement concerne aujourd’hui toute personne simplement soupçonnée d’à peu près n’importe quel délit. En clair, l’existence du FNAEG revient à une volonté de fichage généralisé et systématique de toute la population, il entre dans la logique de contrôle social et d’inflation sécuritaire qui envahit de plus en plus nos sociétés. l’ADN est de fait un outil effroyablement puissant pour surveiller les individus, avec la conservation des données pendant 40 ans.

Comme la vidéosurveillance, la biométrie, les fichiers divers, le fichage ADN s’inscrit dans une logique globale de contrôle des populations considérées « dangereuses » par le pouvoir (jeunes des banlieues pauvres, étudiant-e-s et lycéen-ne-s « agité-e-s », chômeurs/euses, sans-papiers, militant-e-s, squatteur/euses, grévistes, etc.). Cette logique de contrôle et de fichage de la population contient intrinsèquement les germes d’une société totalitaire et compromet un peu plus notre aptitude à nous organiser pour un changement social.

C’est parce que nous sommes tous et toutes en butte à la répression que des collectifs* appellent à se solidariser avec les réfractaires au fichage par une semaine d’information et d’actions contre le fichage ADN du 25 novembre au 1er décembre.

REFUSONS LE FICHAGE ADN

ABOLITION DU FNAEG

RELAXE POUR TOUS ET TOUTES

Lundi 25 novembre 2013, 13h devant la Cour d’appel de Caen – place Gambetta : rassemblement de solidarité avec deux prévenu-e-s de Valognes dont une est concernée par le refus d’ADN.

afficheADN44Samedi 30 novembre 2013, 15h, place du Bouffay à Nantes : Manif « refusons le fichage ADN ».

lundi 2 décembre 2013, 20h, 3 rue de Bitche à Nantes, réunion publique avec Jérome Thorel, auteur de « Attentifs ensemble ou l’injonction au bonheur sécuritaire ».

Mardi 3 décembre 2013, 14h, devant la cour d’appel de Rennes – place du Parlement de Bretagne : Solidarité  avec le copain en procès pour refuS de prélèvement ADN.

* Signataires (au 20/11/2013) : CARILA (Comité Anti-Répression Issu de la Lutte Anti-Aéroport), NATCHAV (émission contre tous les enfermements sur Alternantes), CNCA (Comité Nantais Contre l’Aéroport), Assemblée antinucléaire et antiTHT, CLAP 33 (Collectif de Lutte contre les Abus Policiers 33), OPA (Orchestre Poétique d’Avant guerre), Témoins (Caisse de solidarité lyonnaise).

La politique du geste, anonymat et ubiquité*

samedi, novembre 9th, 2013

* Ubiquité :
   ­ Le fait d’être présent partout à la fois ou en plusieurs
lieux en même temps.
 ­ En informatique, le terme ubiquitaire désigne un
environnement dans lequel les ordinateurs et réseaux sont
« enfouis », « intégrés » et « omniprésents » dans le
monde réel. L’utilisateur a accès à un ensemble de
services au travers d’interfaces distribuées se voulant
intelligentes, dont il est entouré. Ces interfaces s’appuient
sur des technologies intégrées dans les objets familiers.
En sociologie, l’ubiquité du pouvoir se définit ainsi :
  Le  pouvoir est partout, ce n’est pas qu’il
englobe tout, c’est qu’il vient de partout. Le
pouvoir ce n’est pas une institution, ce n’est pas une
structure et ce n’est pas une certaine puissance dont
certains seraient dotés, c’est le nom qu’on prête à une
situation stratégique complexe, dans une situation
donnée. » (Michel Foucault)
 ­ En mathématiques, l’ubiquité est une propriété
caractéristique des formes fractales.

Nous avons eu écho d’actions de sabotage (déboulonnage des pylônes en solidarité avec les victimes du nucléaire, qu’il soit civil ou militaire) dans le sud-est de la France ainsi que sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. En Mayenne, 3 pieds d’un pylône THT ont été entièrement déboulonnés (sans chute). Une locomotive d’AREVA a déraillé à Bessines au nord de Limoges. A Nantes, des tags anti-THT tout frais ont été posés sur les murs de la nécropôle. En Normandie, un isolateur de la ligne THT Cotentin-Maine a chuté, la réunion des nucléocrates de « nucleopolis » a été perturbée. C’est donc avec plaisir que nous accueillons ces nouvelles ! Partout, nous avons lutté, nous luttons et nous lutterons. Trop souvent des blessé-e-s, des procès, des amendes, des prisonnier-e-s… À tou-te-s les camarades qui ont pris acte, nous disons MERCI et RESPECT !

Voici l’un des communiqués :
« Parce que leur nucléaire n’est pas plus sûr qu’il n’est transparent, nous déboulonnons et nous déboulonnerons les pylônes THT. Par solidarité avec les victimes civiles et militaires de la dictature nucléaire. Assez de catastrophes qui nous affectent tous : Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Three Miles Island, Fukushima… Halte aux rejets radioactifs quotidiens passés sous silence, halte aux crimes. Rapport des renseignements généraux adressé à EDF en 1983 : ‘La situation risque d’être grave, car si l’on peut protéger les centrales nucléaires par des barbelés et des pelotons de CRS, ce n’est pas le cas des pylônes.’ »

Les actions contre les pylônes se généralisent sur l’ensemble du territoire : Nord-Ouest, Nord-Est, ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Sud-Ouest, Sud-Est… C’est une victoire ! Nous sommes solidaires de ce genre d’actes et nous ne pouvons que les encourager. Et ce, jusqu’à ce que cette pratique se popularise complètement. Nous avons recueilli les propos de Catherine Grével Dinger, directrice régionale RTE sud-est sur France Bleu le 7 août 2013, par rapport aux déboulonnages du sud-est :

« Ça peut fragiliser les pylônes donc il y a un risque de chute. Il peut y avoir aussi des risques de chute de câbles ou du moins de conducteurs qui s’approchent fortement du sol. Il peut y avoir des risques d’incendie ou de sécurité des personnes. Pour vous donner un ordre d’idée, dans le seul Vaucluse, il y a plus de 300 pylônes THT et chaque pylône a entre 600 et 900 boulons. Donc nous avons mobilisé nos équipes pour procéder à ce contrôle visuel et nous sommes en liaison avec les préfectures pour voir l’évolution de la situation. »

Une chute ! Une chute ! Une chute !…

Laisser entendre qu’il serait possible en enlevant quelques boulons, de faire tomber un pylône qui en comporte de 600 à 900, et taxer ces pratiques de terrorisme, c’est un pas que les autorités font volontiers pour créer l’écart entre les dangereux activistes et les raisonnables citoyen-ne-s.

Il semble que la lutte anti-nucléaire et anti-centrale soit à un tournant.

Si nous agissons à certains moments de manière anonyme, c’est pour ne pas avoir à subir les lourdes peines encourues par nos actes (amendes, prison…), c’est pour ne pas avoir à participer aux pièces de théâtre (gratuites) que la justice de classe met en scène, c’est pour ne pas avoir à payer cher une défense. Enfin, si nous agissons de manière anonyme, c’est aussi pour signifier que tout le monde peut faire ce genre d’action. Il n’y a pas besoin de faire partie de l’élite activiste d’une organisation institutionnelle pour se permettre ce genre de chose. Les actes parlent d’eux-mêmes, leur associer une figure médiatique, c’est se détourner du fond du problème !

Les “organisations déclarées” agissent, par leur structure même, dans un cadre qui se doit se respecter les règles de l’ordre établi. Pour tenter de répondre à ces limites, et étendre le(s) champ(s) d’action, faire le choix de l’anonymat et de l’ubiquité, c’est aller vers le prolongement du discours aux actes.

Nous aimerions que les associations et réseaux qui luttent contre le nucléaire cessent de nous stigmatiser ou de nous criminaliser dans leurs communiqués officiels, faisant ainsi le jeu des dominants qui distinguent stratégiquement une soi-disante « branche radicale » d’une résistance qui a toujours été faite de diversités. Nous aimerions qu’il-les affichent publiquement leur solidarité comme il-les le manifestent officieusement à titre individuel.

Nous construisons d’ores et déjà des bases en dehors de toute existence institutionnelle. Nous piratons le réseau et mieux encore, nous nous coupons de lui. Nous construisons notre autonomie énergétique.

La peur change de camp ; un simple appel à blocage d’un convoi de MOX en direction de Fukushima mobilise 1000 gendarmes et militaires dans le Cotentin… Briquebec Stop MOX, un poisson d’avril à faire se dresser les poils des nucléocrates répugnant-e-s 1

Tous les débats publics (physiques) sur CIGEO (projet présenté comme LA solution aux déchets nucléaires : l’enfouissement à 400 mètres de profondeur sur 1600 hectares dans la Meuse près de Bure) ont été bloqués. Merci à celles et ceux qui se sont organisé-e-s et déplacé-e-s pour rendre ces blocages effectifs.2 C’est une victoire et nous nous en félicitons ! Nous pensons que l’heure n’est plus seulement aux actions de sensibilisation, nous pensons qu’il n’y a pas besoin d’être un expert pour analyser, comprendre et ressentir que le nucléaire civil et militaire sont des abominations aux caractères irresponsables et anti-démocratiques. Ne laissons donc pas ces questions entre les seules mains des experts.

« Un expert, c’est quelqu’un qui en sait beaucoup sur très peu. » Anonyme

Nous sommes à l’heure :

où la Terre est déjà contaminée par les radiations des déchets, des catastrophes nucléaires, des essais nucléaires militaires !

de la construction du marché européen de l’énergie : production, transport, distribution, fourniture, déchets nucléaires… Un marché de l’énergie juteux pour les entreprises et les gouvernants qui le pilotent et en profitent.

où les débats publics de CIGEO ne se passent plus que sur internet sur le site de la CNDP.

où la forme des camp-actions et des chaînes humaines semble montrer ses limites.

Nous sommes à l’aube du renouvellement et du maintien du parc nucléaire français, quand Tricastin fuit…

Nous sommes à l’heure de « l’intégration au réseau énergétique des centrales à énergie verte » : entre autres grands parcs éoliens ou photovoltaïques industriels, dont la production imprévisible imposeraient d’ajouter « une couche d’intelligence » au réseau. Dans un réseau énergétique où la production électrique doit être exactement équivalente à la consommation, sous peine de black-out, l’inconstance des éléments naturels représente un sérieux danger pour les fondements du système, mais également une opportunité de regain de contrôle sur les usages et usagers.

Nous sommes à l’heure où les technocrates parlent eux aussi de décentralisation et de centrales virtuelles pilotées pour intégrer les petits producteurs d’électricité, afin de mieux les contrôler et les brimer en les rendant dépendant d’un réseau dit intelligent. C’est le projet SMART GRID ou encore “internet de l’énergie”… 8 projets pilotes en france (Projet VENTEEA, Projet Postes intelligents, Projet So Grid à Toulouse, Projet POST, Projet TBH Alliance, Projet Smart Electric Lyon, Projet MIETeC et le Projet Smart Grid Vendée) avant la généralisation à l’ensemble du territoire européen.

Nous sommes à l’heure du remplacement des anciens compteurs bleus par les compteurs Linky : compteurs contenant une puce capable de transmettre et de recevoir des informations sans contact (SMART), compteurs indispensables à la construction du « réseau intelligent ».

A ce sujet, nous pouvions lire dans un communiqué sur zad.nadir.org :
Mardi 9 juillet 2013, Jean-Marc Ayrault a annoncé le remplacement de tous les compteurs électriques par des compteurs « intelligents » Linky, équipés d’une puce RFID. 3 millions de compteurs installés par ERDF d’ici à 2016 et tous les logements en seront équipés d’ici 2020…
Cet « internet de l’énergie » est conçu pour collecter, transmettre et interpréter automatiquement les informations relatives à notre consommation électrique.
Ce ne sera pas à la production de répondre à notre consommation mais notre consommation qui s’adaptera à la quantité de kilowatts/heure produits et circulant dans le réseau. À distance, des machines décideront quand se mettront en marche les radiateurs et/ou autres appareils électroménagers, et par là même le montant de la facture.
Ces compteurs marqueront l’entrée officielle des puces de contrôle à l’intérieur des habitats. Une grande porte s’ouvre au contrôle des foyers ! Pour votre sécurité !

Nous sommes de celles et ceux qui agissent.

Nos objectifs :

Arrêter la production de déchets nucléaires, donc mettre un maximum de bâtons dans les roues de la machine technico-nucléaire. Faire en sorte que la maintenance de leurs infrastructures devienne ingérable afin de montrer que nous sommes vivant-e-s, imprévisibles et à fleur de peau. Enjeu important dans une société automatique où le vivant est perçu comme un « facteur de perturbation », qui risque de faire “bugger” un système incapable d’interpréter cette donnée. En finir avec la logique de centralisation de la production d’énergie, même « renouvelable » ! Celle-ci nous maintient dans une situation de dépendance à des firmes et des institutions dont nous ne cautionnons ni l’existence, ni les pouvoirs. Créer des luttes ancrées dans des territoires grâce à des occupations (comme au Chefresne, sur la ZAD de Notre-Dame des-Landes, dans le Val de Suze en Italie, dans la ceinture verte d’Avignon, dans le bois du Tronçay dans le Morvan, etc) car nous pensons qu’elles favorisent la vie quotidienne des luttes, les rencontres, les échanges de savoirs et donc l’organisation d’actions. Elles permettent aussi d’instaurer les rapports de force nécessaires. Elles proposent directement d’autres modes de vie : notamment le refus de l’exploitation salariale et la critique des rapports de domination entre individu-e-s…

Nos moyens d’actions :

– Réaliser des actions contre EDF, RTE, AREVA, CIGEO, et tous les acteurs du nucléaire et de l’internet de l’énergie…
– Bloquer leurs chantiers, y compris ceux de leurs nombreux sous-traitants : Cegelec, Spie, Cofely GDF-Suez…
– Saboter les machines et les infrastructures.
– Continuer les sabotages de pylônes, pour laisser des cadeaux surprises à RTE.
– Empêcher les réunions de nucléo-technocrates, comme Nucléopolis au Pieux (50) ou Radon et société à Paris (75).
– Bloquer les transports de matières premières et de déchets nucléaires, notamment entre la Hague et les centrales, et à destination de l’Allemagne et des Pays-Bas.
– Refuser l’installation des compteurs Linky en s’organisant par quartier, par immeuble.
– Empêcher la réalisation du Projet VENTEEA, du Projet Postes intelligents, du Projet So Grid à Toulouse, du Projet POST, du Projet TBH Alliance, du Projet Smart Electric Lyon, du Projet MIETeC et du Projet Smart Grid Vendée.
– Acquérir des savoirs-faire, viser l’autonomie énergétique : produire nous-mêmes l’électricité dont nous avons besoin, se couper du réseau, apprendre à couper le jus comme des technicien-ne-s (ou pas)…
– Inventer, Imaginer, Proposer, Partager !!!

Nous soutenons et nous soutiendrons toutes les actions qui iront dans ce sens.

Des anonymes

1 Lu sur briquebecstopmox.noblogs.org
2 burestop.free.fr/spip/spip.php?article554

La politique du geste, anonymat et ubiquité en version pdf à télécharger pour impression

Samedi 9 novembre 2013 : Assemblée antinucléaire du Grand Est – Bure

mardi, novembre 5th, 2013

AG-BonnetBure-2013NovAPPEL À L’ASSEMBLEE GENERALE DE BURE – ANTINUCLEAIRE DU GRAND EST
RÉSISTONS À CIGEO

Depuis 22 ans, les habitants de Bure et ses alentours, entre la Haute Marne, la Meuse et les Vosges ont eu l’horreur de voir arriver dossiers, scientifiques, experts, politiques nucléocrates venir ici enterrer le caca de l’industrie nucléaire qui n’a pu se retenir de le mouler coulant avant même d’avoir trouvé toilettes.

Les première cibles pour l’enfouissement déterminées par des critères géologique, Segréen en Maine-et-Loire, Fougères en Ille-et-Vilaine, la Vienne, la Charente, le Gard, n’en ont pas voulu (confère grosses mobilisations locales, les cars de CRS brûlés…). L’Etat, l’ANDRA (financée par des subventions publiques et par les producteurs de déchets radioactifs : EDF, Areva, CEA, hôpitaux, centres de recherche) et ses experts en démocratie technique, changent alors de stratégie et travaillent éperdument à préparer sociologiquement le terrain. Y aller doucement, tirer des conclusions des échecs passés. Le député PS Christian Bataille s’y emploie et élabore un cadre juridique (loi Bataille de 1991) permettant de peaufiner l’acceptabilité du projet, en ne proposant non pas un centre d’enfouissement – dans un premier temps – mais un laboratoire comme base d’expérimentation géologique mais surtout sociologique.
De nouveaux élus candidats à l’enfouissement mordent à l’hameçon, acceptent la proposition et avec elle les millions d’euros, les millions de nucléides, de flics, de générations condamnées. Le critère a accessoirement changé : prenez un territoire vide ou presque de forces d’opposition, sinistré par le chômage et l’exode rural, voilà de quoi transformer la condamnation d’une région et de ses habitants en opportunité de développement.

22 ans de politiques de l’acceptabilité, traduites par : la construction en 2000 du dit Laboratoire à Bure; la loi du 26 Juin 2006 statuant l’enfouissement des déchets en milieu profond comme l’un des seuls horizons possible et souhaitable pour la gestion des déjections nucléaires ; un copieux arrosage financier aux citoyens, associations, municipalités, élus, chambres d’agriculture etc., puis par la construction de plateformes de la filière nucléaire aux alentours (centres d’archivage d’AREVA et d’EDF, centre logistique pour pièce de réacteurs…). Tout cela en somme, dans l’idée de faire en sorte que le quotidien de chacun se construise avec le projet comme épée de Damoclès dans un coin de sa tête – dès lors le projet existe déjà.
Plus récemment, c’est par la mise en place d’un débat public – étape concrète du projet où le dit « public » est invité à venir co-construire et prendre note des modalités de son irradiation, et non de débattre du projet lui-même -, que la Commission des Débats Public et l’ANDRA souhaitaient légitimer démocratiquement « l’insertion du projet dans le territoire ».

Face à cette imposture, nombre d’individus ont décidé de ne plus laisser faire le processus d’acceptation d’un projet déjà décidé ou presque (1), que l’heure était à l’organisaction collective pour porter frontalement avec les moyens jugés bon le refus de CIGEO et de la filière nucléaire qui l’engendre. Quand aux débats, une fois sabotés et annulés, c’est maintenant sur internet que les experts rassurent les bons et dociles croyants.
L’assemblée tenue à l’occasion le 30 août à Bonnet lors du petit festival contre la grosse poubelle nucléaire a permis de comprendre qu’il fallait nécessairement une suite à cet élan de mobilisation active. Car si aucun déchet n’est à ce jour à Bure et que les chantiers sont prévus pour 2017, ce n’est pas l’urgence des cliquetis mécaniques des pelleteuses, ni le calendrier fixées par l’ANDRA ou par la CNDP qui doivent prédire l’heure et la date de nos actions collectives face à un projet bel et bien lancé. Une continuité de cette assemblée paraissait alors nécessaire à cette fin.
Ce à quoi nous appelons donc est une assemblé de lutte ouverte a toustes ceulles qui ressentent en eulles la nécessite croissante de forger une force d’organisation collective et déterminée contre CIGEO, permettant de tisser des liens entre les opposants et permettre la multiplicité des pratiques. Cette assemblée refuse toute tentative de récupération politiques ou associatives, elle se veut un temps de rencontres entre divers groupes d’opposants.es venus.es de plus ou moins loin, un temps d’élaboration collective basé sur l’horizontalité des prises de décisions.

Cette assemblée souhaite dépasser le cadre restreint du territoire de Bure, ce même cadre justement choisi par l’ANDRA pour son aptitude à l’acceptabilité. CIGEO est partout et tout le temps à la fois. Se battre aujourd’hui contre CIGEO nous apparaît comme une nécessité stratégique vitale. Parce qu’il est le chaînon manquant du programme nucléaire français et le gage de sa poursuite et de son renouvellement. Parce qu’empêcher l’implantation de ce centre, c’est certainement forcer l’arrêt de l’industrie nucléaire française qui sans ce centre n’aura d’autre choix que d’arrêter la production des déchets. Parce que CIGEO est aussi une opération de marketing vers l’étranger qui vise à donner au complexe nucléaire français l’image d’une maîtrise totale depuis l’extraction de l’uranium jusqu’au démantèlement des centrales, au retraitement et à la gestion des déchets radioactifs. Parce que se battre contre CIGEO c’est frapper un coup contre la politique énergétique française en générale qui veut faire de la France l’interrupteur de l’Europe et du Maghreb. Parce que CIGEO est l’aboutissement d’une série de nuisances imposées par l’industrie nucléaire (trains de déchets, lignes à Très Haute Tension, greenwashing avec les énergies renouvelables, réseaux électriques intelligents, compteurs intelligents Linky…). Parce que les flux de nucléides dégoulineront inéluctablement hors de Bure, cette assemblée bien que soulevée par le CIGEO de Bure, concerne le grand Est et bien plus.

L’actualité nous montre avec bonheur que personne n’a attendu la constitution de cette assemblée pour agir sur le terrain. Des actions de solidarité contre CIGEO et son monde sur des agences EDF / ErDF partout en France, font déjà de la lutte à Bure un mouvement vivant qu’il nous faut bien entendu alimenter.

1 – La loi du 28 juin 2006 sur l’enfouissement des déchet prévoit que le projet CIGEO soit soumis au Parlement en 2015, et on voit mal en effet l’Etat et son éboueur l’ANDRA devoir reporter encore l’aboutissement de sa sale besogne et continuer a produire sa mort en bidon sans afficher de pseudo solution.

RDV SAMEDI 09 NOVEMBRE, 10h30
Salle des fêtes de Bonnet :
ASSEMBLEE GENERALE DE BURE

DIMANCHE 10 / LUNDI 11: ATELIERS « A LA CARTE » & BALADES

Hébergement possible à la Maison de Bure / Prévoir couchages

http://nocigeo.noblogs.org/post/2013/11/05/appel-a-lassemblee-generale-de-bure-ag-antinucleaire-du-grand-est/

stopcigeo@riseup.net

Pourquoi faire sa fête à Edf, à Rouen et ailleurs

dimanche, octobre 27th, 2013

Les rouennais et rouennaises auront de la lecture tout le week-end sur les vitrines du local commercial d’Edf rue Grand Pont. Histoire de mettre le doigt sur ce qui se trame à Bure, petit village de Lorraine, condamné par les technocrates à recevoir d’ici quelques mois et pour des millions d’années des déchets radioactifs.

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De quoi raviver les mémoires quant aux fréquents passages des trains de matières nucléaires dans la gare de Sotteville-lès-Rouen, particulièrement les trains Castor, ceux-là même qui transporteraient les « colis » contaminés de la Hague jusque Bure à partir de 2025.

Ce ne sont pas les kilomètres qui nous feront oublier que l’industrie nucléaire et ses méfaits sont présents partout, le long des lignes, ferroviaires et à Très Haute Tension (THT), autour de ses centrales atomiques, et de ses centres de stockage. Collages, déboulonnages, manifestations, et autres agissements créatifs, tout est bon pour perturber cette industrie tentaculaire qui nous empoisonne !

des rouennais et rouennaises collantes
samedi 26 octobre 2013

 

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Fichier pdf du tract à la devanture d’EDF (pas de raison que seuls les rouennais-es en profitent)

Livraison d’une cocotte-minute à EDF : ben mince, ça éclabousse !

jeudi, octobre 17th, 2013

splashLe 13 Octobre 2013, une attaque contre un local EDF rennais a eu lieu dans le but d’opacifier la vitrine nucléaire afin de montrer sa vraie apparence.

L’apparence d’une industrie de trop, dirigée par des incapables aveuglé-e-s par leurs nombrils en forme de dollars. N’ayons pas confiance en ces nucléocrates qui nous parlent de sûreté, et par ailleurs lancent une commande de cocottes-minute (miam-miam) pour transporter des matières radioactives dans leurs usines de mort, ou encore cherchent à cacher leurs déjections nucléaires comme l’on recouvrirait un étron dans la forêt.K-do

Plutôt que de parler d’un problème de déchets ou de sûreté, luttons contre le problème de la gestion de l’énergie électrique par l’État. Le seul progrès de ce système, c’est celui de ses tentacules qui aseptisent, contrôlent de plus en plus nos vies. Heureusement, les membres de cette pieuvre sont palpables et, de fait, attaquables : lignes Très Haute Tension, trains de déchets nucléaires, projet de centre d’enfouissement de Bure, compteurs intelligents “Linky” qui fliquent notre consommation électrique, etc…

La décentralisation et l’autonomie énergétique sont possibles, il suffit de le vouloir. Mais cela est insuffisant; l’attaque acharnée contre le nucléaire et le monde qui l’engendre est plus que nécessaire, de tout temps et en tout lieu.

Que trépassent Vinci, Areva, RTE, leurs consorts, leurs milices!

La molette sans Molesse!Boom

 

Dimanche 29 septembre 2013 : Assemblée antinucléaire et antiTHT

vendredi, septembre 27th, 2013

EnTete

à la Grange de Montabot (50), à partir de 10h.

(Repas du midi : auberge espagnole)

Il y sera surement question des différents projets de publications, des projets de rencontres, et aussi des activités et autres travaux à la grange.

Nous parlerons probablement de la poursuite de la répression (convocations, procès) de la lutte, malgré les nouvelles relaxes prononcées le 26 septembre 2013.

Nous reviendrons aussi sur l’assemblée de bonnet/Bure qui eut lieu pendant le petit festival contre la grande poubelle nucléaire et sur la suite que nous pouvons donner ici et là contre CIGEO et contre ce que CIGEO signifie.

Et sans doute bien d’autres choses.

La Grange, lieu-dit la bossardière – Montabot (50)
route Percy-Montabot