Archive for the ‘Textes en français’ Category

Livraison d’une cocotte-minute à EDF : ben mince, ça éclabousse !

jeudi, octobre 17th, 2013

splashLe 13 Octobre 2013, une attaque contre un local EDF rennais a eu lieu dans le but d’opacifier la vitrine nucléaire afin de montrer sa vraie apparence.

L’apparence d’une industrie de trop, dirigée par des incapables aveuglé-e-s par leurs nombrils en forme de dollars. N’ayons pas confiance en ces nucléocrates qui nous parlent de sûreté, et par ailleurs lancent une commande de cocottes-minute (miam-miam) pour transporter des matières radioactives dans leurs usines de mort, ou encore cherchent à cacher leurs déjections nucléaires comme l’on recouvrirait un étron dans la forêt.K-do

Plutôt que de parler d’un problème de déchets ou de sûreté, luttons contre le problème de la gestion de l’énergie électrique par l’État. Le seul progrès de ce système, c’est celui de ses tentacules qui aseptisent, contrôlent de plus en plus nos vies. Heureusement, les membres de cette pieuvre sont palpables et, de fait, attaquables : lignes Très Haute Tension, trains de déchets nucléaires, projet de centre d’enfouissement de Bure, compteurs intelligents “Linky” qui fliquent notre consommation électrique, etc…

La décentralisation et l’autonomie énergétique sont possibles, il suffit de le vouloir. Mais cela est insuffisant; l’attaque acharnée contre le nucléaire et le monde qui l’engendre est plus que nécessaire, de tout temps et en tout lieu.

Que trépassent Vinci, Areva, RTE, leurs consorts, leurs milices!

La molette sans Molesse!Boom

 

Dimanche 29 septembre 2013 : Assemblée antinucléaire et antiTHT

vendredi, septembre 27th, 2013

EnTete

à la Grange de Montabot (50), à partir de 10h.

(Repas du midi : auberge espagnole)

Il y sera surement question des différents projets de publications, des projets de rencontres, et aussi des activités et autres travaux à la grange.

Nous parlerons probablement de la poursuite de la répression (convocations, procès) de la lutte, malgré les nouvelles relaxes prononcées le 26 septembre 2013.

Nous reviendrons aussi sur l’assemblée de bonnet/Bure qui eut lieu pendant le petit festival contre la grande poubelle nucléaire et sur la suite que nous pouvons donner ici et là contre CIGEO et contre ce que CIGEO signifie.

Et sans doute bien d’autres choses.

La Grange, lieu-dit la bossardière – Montabot (50)
route Percy-Montabot

INVITATION À LA GRANGE ANTINUCLÉAIRE

lundi, septembre 16th, 2013

TitreEnteteAffiche Invitation

Suite à de longues années de lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine, l’assemblée anti-THT et anti-nucléaire du Grand Ouest a cherché à donner vie à un lieu pérenne qui permette de continuer à se réunir, s’organiser, se rencontrer et se retrouver.

Ce lieu, c’est une grange située à 900m de la ligne THT, sur la commune de Montabot. Depuis septembre 2012, nous rénovons ce bâtiment pour y accueillir réunions, ateliers, week-end thématiques, soirées projections, etc.

Ainsi, cette grange a accueilli différents événements depuis quelques mois : des ateliers et échanges de savoir autour de la rénovation du bâti ancien, le week-end d’inauguration (débats autour de la centralisation énergétique, …), une semaine féministe non-mixte, une présentation de la lutte contre un parc éolien à Oaxaca…

Aujourd’hui, il nous semble essentiel d’ouvrir ce lieu à des groupes qui luttent partout ailleurs contre l’emprise de la société gestionnaire sur nos vies. Cette volonté traduit pour nous une envie de partage d’expériences (naissance d’une lutte, actions, répressions, occupations et sabotage, …), premier pas vers la construction de liens durables et d’une confiance mutuelle.

Nous avons vécu de nombreux échanges grâce à la venue de personnes luttant sur la ZAD à Notre-dame-des-landes ou contre le centre d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure, par exemple. De plus, lors d’un infotour en mai 2013, nous avons parcouru la France pour partager notre histoire de cette lutte anti-THT.

En retour, nous souhaitons que des collectifs d’ami-e-s (actuel-le-s ou en devenir) puissent investir la grange afin de raconter leur expérience mais surtout organiser la suite ensemble, ici et ailleurs. Il s’agit de se donner les moyens de construire des complicités qui permettent d’envisager des actions communes. Souder des solidarités au rythme de nos luttes, c’est leur donner une résonance partout ailleurs car nos luttes ne sont qu’une !
ContactBasdarticle

17 septembre 2013 – Soirée projection / discussion à Angers

dimanche, septembre 8th, 2013

soirée angers 170913.cleanedAffiche à télécharger pour impression                        Tract à télécharger pour impression

Prendre un peu de distance, partager le récit de nos aventures rocambolesques entre déboulonnages publics de pylônes THT, virées nocturnes en compagnie vigilesque, paperasses de tribunaux et autres cours d’appel, assemblées générales horizontales, gestion des massmedias et travail d’automedia, blocages de chantiers, occupations de bois et de château d’eau, débats interminables sur les modes d’action et la violence.
Mais encore, entendre d’autres histoires, celles aux abords de chantiers d’autoroutes ou lignes à grande vitesse, de centres d’enfouissement de déchets radioactifs, de lignes THT, de gaz de couche ou de schistes, et bien d’autres…

Ce n’est pas l’achèvement de la ligne THT Cotentin-Maine, ni la répression qui l’accompagne (comme avec le procès de ce 19 septembre 2013 à Angers), qui ont entamé notre détermination et
notre désir de continuer. Au contraire, car nous pensons que les liens tissés ici et là constituent notre force. En nous organisant ensemble, au-delà des frontières administratives et thématiques, et de nos divergences politiques, nous pouvons non seulement gagner quelque chose mais aussi tisser des amitiés et des solidarités pour pouvoir mieux en faire baver à celleux d’en face, voire y prendre un certain plaisir.

19 septembre 2013 : Procès en appel à Angers !

dimanche, septembre 8th, 2013

proces2013sept19Affiche à télécharger pour impression           Tract à télécharger pour impression

Un militant de la lutte antiTHT est poursuivi de violences envers une personne dépositaire de l’autorité publique sous prétexte de s’être garé trop près d’une gendarme qui se prétend victime au point d’avoir obtenu 300 euros de dommages et intérêts ainsi que le remboursement de ses frais d’avocat en première instance à Laval (53).

Ces poursuites ne sont que la concrétisation d’un harcèlement des autorités (préfecture, gendarmes, RTE, etc) envers les populations sous le tracé de la ligne THT Cotentin-Maine, au point de se demander qui est vraiment la victime dans cette affaire.

Comme de nombreux/euses opposant-e-s à la ligne THT Cotentin-Maine, le prévenu du jour n’a pas manqué de faire l’objet de contrôles routiers incessants et de fouilles régulières de son véhicule tout au long de l’année 2012.

Ce harcèlement atteint son apogée le 28 avril 2012 quand, après avoir participé à une randonnée sous les pylônes à Saint Cyr le Gravelais, deux motards et un véhicule de gendarmerie l’escortent jusqu’à son domicile sans pour autant lui octroyer le statut de VIP.

Un hameau devenu zone interdite : Le Mesnil à St Pierre des Landes (53)

Notre ami a en outre le malheur de toujours être présent quand la solidarité avec les riverain-e-s s’avère nécessaire. Ce qui fut le cas chez des riverains du Mesnil à Saint Pierre des Landes qui s’opposaient à l’implantation d’un pylône et à la destruction d’arbres et du biotope d’un plan d’eau.

Ainsi le 1er juin 2012, à la simple annonce du début d’un chantier de la ligne sur le Mesnil, l’accès au hameau lui est refusé par la gendarmerie (sans décision de justice d’aucune sorte ni raison valable).

Le lendemain, si comme une cinquantaine de personnes solidaires, il a pu rejoindre une parcelle privée pour assister à une conférence de presse. Il fut lui comme les autres, y compris les propriétaires des lieux, expulsé violemment du terrain.

Le 4 juillet 2012, alors que venait de débuter le chantier prévu un mois plus tôt, c’est encore l’ensemble du hameau qui est déclaré zone interdite par la maréchaussée, obligeant le militant aujourd’hui en procès à laisser son véhicule (après menace de contravention pour stationnement gênant) sur le bas côté. Un comble, alors qu’un véhicule de gendarmerie entravait sans aucun motif légal le passage d’accès au village.

C’est en ce début du mois de juillet 2012 (les 4 et 5 juillet) que suite aux exactions gendarmesques menées sous l’égide de RTE et de la préfecture de la Mayenne au Mesnil, une plainte collective est déposée par les habitant-e-s affecté-e-s par le chantier et la ligne, avec certain-e-s de leurs soutiens. Ceci pour dénoncer les entraves à la liberté individuelle et la complicité de dégradation volontaire de la propriété d’autrui.

Il semblerait que le 6 juillet 2012, la gendarme citée ci-dessus se soit subitement rendue compte qu’elle fut victime de violence de par la peur occasionnée par la manœuvre du véhicule se garant à sa proximité, déposant alors plainte pour ces faits. Vu la présence des gendarmes sur les lieux, l’accusé n’aurait-il pas été arrêté en flagrant délit dès le 4 juillet s’il avait vraiment représenté une menace de violence.

Cette peur et la plainte qui a suivi ont donné lieu a une mobilisation digne de l’ennemi public numéro 1, le 10 juillet 2012. À 8h du matin, au domicile du militant, une opération de type antiterrorisme fut entreprise afin de l’interpeller et ce, avec une violence sans commune mesure avec celle qu’il aurait soi-disant occasionnée en se garant six jours plus tôt. Au bout de 9 h de garde à vue, et après le refus du prélèvemebt de son ADN, il se voyait notifier une convocation au tribunal qui nous amène ce 19 septembre à Angers.

Pendant ce temps là, les plaintes déposés par les riverain-e-s et militant-e-s du Mesnil ont été classées sans suite, nécessitant le dépôt d’une caution de 1000€ chacun-e pour que soit mandaté un juge d’instruction. Le motif ? « les faits dont vous vous êtes plaint ne sont pas punis par la loi ». L’article 432-4 du code pénal (entrave à la liberté individuelle par une personne dépositaire de l’autorité publique)ne serait-il plus en vigueur?

C’est donc par le porte-monnaie qu’on veut nous reconvertir. Ces diverses manipulations, intimidations, inculpations, accusations mensongères, et le fonctionnement de notre justice qui nous coûte cher ne font que renforcer notre détermination.

Une soirée Infotour sur la lutte antiTHT aura lieu en amont et en solidarité le 17 septembre à l’Étincelle, 26 rue Maillé à Angers.

Face à ces procédures qui s’enchainent et les frais de justice qui s’amoncèlent…La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression : Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

7 septembre 2013 à la grange de Montabot : « Defensa del territorio »

lundi, août 26th, 2013

Luttes sociales et défense des terres
en Amérique centrale

Affiche DiscutMontabot2013sept07b

19h30 : DISCUSSION-PROJECTION
SUR LES LUTTES AU MEXIQUE

avec le film « Somos Viento » (Nous sommes le vent)

Repas à prix libre

Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est une fois de plus le centre d’intérêts de nombreuses multinationales et notables locaux. Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages,… gouvernements et entreprises ne cessent de voler, expulser, séquestrer, assassiner,… afin de s’enrichir encore et encore.

Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et se soutiennent.

Actuellement, certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en place une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux résistances de ces communautés contre les multiples «megapoyectos» (mégas-projets), contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce contexte de luttes à travers l’Amérique centrale.

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waterpump-1Les 6 et 7 septembre auront lieu à la grange de Montabot des ateliers pour l’autonomie matérielle et énergétique.

 

 La Grange de Montabot, un lieu pour la lutte
 La Bossardière - Route Percy/Montabot
Contacts : montabot[at]riseup.net / 06 28 94 72 13

11 août 2013 : Assemblée antinucléaire et antiTHT

jeudi, août 8th, 2013

à la Grange de Montabot (50), à partir de 10h.

(Repas du midi : auberge espagnole)

Point thématique principal :

La grange de Montabot, un lieu pour la lutte

Nous discuterons aussi des différents projets (rencontres, recueils sonores, plusieurs brochures, un nouveau film) et, probablement de bien d’autres choses .

Différents points d’info pourront avoir lieu sur les procès et l’anti-répression, sur Bure (Réunions publiques pour l’enfouissement, festival et prochaine assemblée qui s’y déroulera le 1er septembre 2013), le camp qui débute le 23 août en Catalogne, etc.

La Grange, lieu-dit la bossardière – Montabot (50)

Relaxe prononcée le 25 juillet 2013 à Rennes – Retour sur l’audience

jeudi, août 8th, 2013

Il s’agissait d’un procès annexe aux poursuites de 5 militant-e-s à Laval le 11 juillet 2013. Plusieurs d’entre elleux avaient refusé en garde à vue le prélèvement de leur ADN voire pour certain-e-s, de se prêter au “jeu” des photos et empreintes digitales.

Un seul est à ce jour poursuivi, était devons-nous dire depuis sa récente relaxe. Il était donc sorti dès sa garde à vue du 6 février 2013 avec une convocation pour le TGI de Rennes ce 25 juillet 2013, pour le refus tant du prélèvement génétique que de la prise de ses empreintes digitales.

A l’audience, le copain a pu commencer par expliciter son acte : son refus du fichage des militant-e-s antinucléaires d’une part, et son refus du fichage général de la population dans un État dont la policiarisation et ce fichage est une nécessité pour maintenir son pouvoir. Tout était dit et heureusement, car dès qu’il fut question d’expliciter plus globalement le refus de remplir le FNAEG de son ADN, le président du tribunal a coupé court.

Le parquet, visiblement embêté par les arguments juridiques que la défense avait eu la gentillesse de lui faire parvenir, a rapidement balayé le refus de la prise d’empreinte ou de photographie vu qu’AUCUNE des trois conditions pour se faire n’était réunie : l’impossibilité ou le refus du prévenu de justifier de son identité ? Il avait présenté une pièce d’identité à son arrivée pour audition ; l’autorisation du procureur de la République ou du juge d’instruction, à la prise d’empreintes digitales ou de photographies ? Il n’y en a pas eu ; La mention et la motivation de prise d’empreintes ou de photographies dans le procès-verbal de vérification d’identité ? Il n’y a même pas eu un tel PV sans parler de mention ou motivation !

Pour ce qui est du refus du prélèvement de son ADN par le copain, la représentante du parquet a bien évoqué que celui-ci devait quand même bien faire l’objet d’indices graves et concordants pour être ensuite poursuivi devant le TGI de Laval, mais elle fut bien en peine de signifier quels indices d’autant que le procureur de Laval avait indique de son côté, lors de l’audience du 11 juillet, ne pas avoir les éléments permettant de demander une condamnation pour aucun des 5 prévenu-e-s quant aux dégradations commises, soi-disant, le 28 avril 2012 à Saint-Cyr le Gravelais.

Bref, elle réclame à son corps défendant la relaxe pour la vérification d’identité et s’en remet au tribunal sans demander de peine pour le refus de prélèvement d’ADN.

La défense n’avait donc qu’à se réjouir tout en souhaitant ajouter un petit mot sur la pratique systématique du fichage militant particulièrement chez les antinucléaires (mais l’avocat se verra couper dès lors qu’il voudra intenter en audience le procès du nucléaire par la même occasion) avec un dossier semblant monté de toute pièce à cet effet comprenant 40 000 photographies dont pas une n’est à même de montrer que les dégradations n’étaient pas antérieures à la manifestation à laquelle participait les 5 prévenu-e-s de Laval le 28 avril 2012.

Au final, le copain aurait pu être relaxé de son refus de prélèvement de par une relaxe au titre principal, mais il aurait fallu attendre le 26 septembre 2013 pour l’espérer ; il aurait pu être relaxé car les gendarmes ont sournoisement prélevé son ADN à son insu mais ce ne fut pas le cas non plus. Il n’a clairement pas été relaxé de par le caractère digne d’un état policier que constitue le FNAEG, le président du tribunal a clairement rappelé que ce ne sont pas les motifs politiques qui ont justifié la relaxe.

Celle-ci a été prononcée faut d’éléments présentés au tribunal qui justifient des indices graves et concordant nécessaires pour que la force publique soit à même de demander le prélèvement de l’empreinte génétique.

Une grande satisfaction pour nous tou-te-s mais, comme l’a fait remarquer l’un d’entre nous : « le fichage reste une pratique généralisable à tous les gardés à vue sur la base d’une approche totalement arbitraire. Et les futurs “coupables” peuvent difficilement espérer être relaxé-e-s pour un refus de prélèvement ADN. »

Au moins peut-on se réjouir de voir les procureurs de Cherbourg, de Laval et de Rennes se casser le nez sur les anti-nucléaires de l’Ouest.

Par ailleurs et au passage, le spectacle de la justice ordinaire, soit une justice foncièrement de classe, est toujours aussi déprimant et révoltant.