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Samedi 1er février : Journée club déjeune à la Grange avec soirée frites !

samedi, janvier 25th, 2020

Le Club Déjeune vous convie à se rassembler le samedi 1er février à partir de 19h à la Grange de Montabot pour discuter et échanger autour des notions de troc, de don et de prix libre, principales motivations de notre micro-marché – lequel se sera tenu juste avant, à 17h !
On y abordera les prochains ateliers, on partagera nos envies et idées, et parlera également de son fonctionnement.

Pour les nouveaux arrivants qui souhaite découvrir le micro-marché et l’association nous en ferons une présentation, le tout accompagné de frites, cuites au feu de bois, à mélanger avec leurs sauces délicieuses !

Pour les plus (ou moins) petits, y aura projection du film « Le château ambulant » sur grand écran.

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Dans la journée, nous nous retrouvons comme d’habitude à partir de 10h.
Nous continuerons sur le Fournil qui a bien avancé ces derniers temps (remise des rouis, fenêtre posée, portes réparées, nettoyage du pétrin, etc…).
Du petit bricolage nous attend toujours avec un peu d’aménagement, et voir ce qu’il nous reste à faire avant sa remise en route !

Après le repas partagé du midi, on repart sur le Fournil et pour les plus courageux, y a un peu de fagots à faire.

Le marché débutera à 17h, venez les poches et le panier plein à troquer… y aura de la bières, des pommes de terres, du cidre, du savon, du vinaigre, du pommeau, des noix et encore plein de trucs !

On compte sur vous pour être nombreu.ses.x !

Une banderole dans le poteau ! Soutien à l’Amassada

jeudi, janvier 23rd, 2020

Semaine de mobilisation contre RTE et son monde du 13 au 18 janvier 2020 en soutien à l’Amassada

Pour ne pas oublier que les luttes soudent des solidarités que l’état ne pourra déboulonner. Nous envoyons un signal à RTE comme quoi les lignes THT « d’intérêt d’état », disent-ils, seront toujours attaquées et sabotables.

La Grange de Montabot se situe dans cet interstice de soutien aux luttes sociales et environnementales. Elle perpétue les actions directes contre le nucléaire et ses infrastructures.

Cette contribution visuelle en fait partie. Longue vie à l’Amassada et autres espaces libérés du capital et de la marchandisation du vivant.

Pas res nos arresta!

Cette banderole a été accrochée suite à l’appel de l’Amassada  :

« Certains postes électriques explicitement construits pour collecter l’énergie éolienne font ainsi I’objet de recours par des particuliers se réclamant de la défense de l’environnement : tel est par exemple le cas du poste « Sud Aveyron » à Saint-Victor-et-Melvieu. De tels cas de figure, s’ils se généralisent, pourraient s’avérer particulièrement contraignants. »

Schéma décennal de développement du réseau, principaux résultats, RTE, Edition 2019

Prenons ce constat de RTE comme un programme.
Début octobre RTE et la police ont évacué le hameau de l’Amassada qui bloquait l’installation du dit poste électrique. Dans les semaines qui ont suivi nous avons été plusieurs centaines à nous réunir lors d’un week-end de résistance au cours duquel nous avons appelé à une semaine de mobilisation partout du 13 au 18 janvier.
Nous souhaitons amener le combat contre le transfo, l’éolien industriel et la transition énergétique au cœur des métropoles ultra connectées. Il est grand temps de visibiliser le fait la transition énergétique, tant vantée comme la solution, dévaste les campagnes et sert à alimenter la smart city dont rêvent les gouvernants. Éoliennes et trottinettes connectées appartiennent au même monde, organisons nous ensemble, rats des villes et rats des champs, contre leur fin du monde programmée.

L’Amassada

Nous en profitons pour publier une liste non-exhaustive d’actions revendiquées et glanées ici ou là :

Lancement de la semaine d’actions décentralisées contre EDF et RTE

Bon, on ne va pas vous faire un énième communiqué pour vous raconter comme le monde dans lequel on vit est pourri. Dégueu. A vomir.

A partir de là, on a essayé d’imaginer des mondes où tout se renverserait. Où on arrêterait de dépenser une énergie folle pour fabriquer des objets de consommation inutiles.

Des clowns peupleraient la planète, le travail ne serait plus que volontaire, l’anarchie triompherait.

‘’Frontière’’ serait bannît du vocabulaire. La Nature ne serait plus une ressource dont on veut maximiser l’exploitation économique mais une chose à respecter en tant que telle, à préserver pour continuer de vivre dedans. ‘’Équité’’ ne seraient plus un simple mot prononcé, il trônerait auprès de ‘’liberté’’ dans nos cœurs et nos gestes.

On pourrai même mettre ‘’adelphité‘’ en rab’.

Seulement il y a pas mal de murs à franchir (ou démolir) avant les fêtes et les arcs-en-ciel.

L’État autoritaire et liberticide, allié à un capitalisme repeint en vert, polluant et exploitant allégrement comme à son habitude, doit être détruit. Aucune réforme n’en viendra à bout.

Bulletin, manif, ou scie ? Nous ne croyons plus en cette « démocratie », qui est verrouillée par le lobbyisme et les médias de masse. Plus personne n’y croit d’ailleurs. Nous choisissons donc la scie.
L’action directe.

L’action directe pour voir émerger partout des groupes de saboteureuses ; autonomes et libres. De partout voir des pylônes tomber, des usines socialement mortifères fermées, des massacres environnementaux dénoncés, des comicos brûlés.

Être partout. Se rendre vives, furtives. Agir et disparaître. Se cacher. Être insaisissables.

Saboter tout ce qui tombe entre nos paluches gantées.

Hm hmm. Un soir au clair de lune, nos mains ont pris des scies. Nous avons coupé les pieds d’un pylône d’une ligne très haute tension.

Et peut être – silesdéessesdelavieetdel’amourleveulent,acabélluia – un de ces jours il s’écrasera par terre.

L’énergie est le nerf de leur guerre.
Les tours de la Défense tiennent au nucléaire.

Les pylônes transportent leur pouvoir autoritaire. Faisons les tomber.

Les dégâts se chiffrent, les entreprises privées vont avoir mal à leur biff, l’État a les choquottes.

A l’abordage

RTE dégage
https://douze.noblogs.org/files/2020/01/photo-4.cleaned-scaled.jpg

Manifestation devant l’usine d’armement d’Alsetex le vendredi 10 janvier 2020″De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ! »

Le troisième jour de la semaine anti-répression de la Sarthe était l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre les armes répressives, alorsque lejour-même nous apprenions que le gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade explosivesur la ZAD de Sivens, ne serait pas poursuivi. De nombreux.ses militant.e.sont été blessé.e.s lors des récentes manifestations, au cours desquelles les forces du désordre ont une nouvelle fois brillé par leur violence, assurées par l’institution judiciaire qui garantit leur impunité.

Un lieu de rassemblement était donné pour converger ensemble jusqu’à l’usine d’Alsetex, filiale du groupe Etienne Lacroix,qui vient de remporter une partie de la sanglante commande de l’État français (1280 nouveaux «Lanceurs de Balles de Défense» mono-coup de type LBD 40). Alsetex fournit déjà depuis longtemps le gouvernement français en balles de LBD, grenades de désencerclement, «Grenades Lacrymogènes Instantanées» GLI-F4 (assourdissantes et explosives), lanceurs de grenades de 56mm Cougar, grenades lacrymogènes de 40 et 56mm… (source Désarmons.net)

Dès 14h15 : Une trentaine de gendarmes sont postés à différents endroits autour de l’usine, certains cagoulés devant le portail. 4 motards et 8 voitures dont certaines cachées dans des chemins ou positionnées en travers des routes pour contrôlerles identités et fouiller les véhicules. Présentation d’une réquisition de la Procureure prescrivant des contrôles d’identité motivés par «la lutte contre les cambriolages». Cependant, aucun procès-verbal de fouille n’est établi.

 

15h30 : La vingtaine de militant.e.s, rassemblée à l’abri du regard des forces de répression, prend la direction de l’usine à mutilations et à morts. Illes sont contrôlé.e.s en arrivant sur la route qui donne sur l’entrée de l’usine. Après des contrôles d’identité, des véhicules de gendarmerie les encadrent à l’avant et à l’arrière pour les «escorter» jusqu’à un parking situé à proximité. Les panneaux « Alsetex » sont absents des grilles; la stratégie de cette entreprise cachée dans les bois étant d’être la plus invisible possible. L’usine est fortement gardée, et fermée du fait de la présence des manifestant.e.s. Une camionnette et plusieurs voitures voulant rentrer rebroussent chemin. D’autres véhicules passant sur la route saluent les manifestant.e.s, klaxonnant en soutien. Des slogans sont chantés: « Plus de LBD, plus de gueule cassée, c’est assez ! », « Mais que fait la police, ça crève les yeux/elle assassine! », « Police partout, justice nulle part ! » ; « Police nationale, milice du capital ! » etc. Des banderoles sont brandies : l’une constituée de photos de blessé.e.s du mouvement des gilets jaunes et l’autre comportant le texte suivant « De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ».Les manifestant.e.s repartent sans problème à la fin de cette manifest’action de blocage qui a visibilisé le criminel business d’Alsetex pendant plus d’une heure et demi. Au total, au moins 12 véhicules et 4 motos de gendarmerie ont été mobilisé.e.s pour ficher et surtout, pour protéger cette entreprise privée. 2 journalistes étaient présents. Très peu de médiatisation a été faite de la part des médias dominants.

Notre action a dénoncé la répression des militant.e.s qui luttent pour un monde meilleur et une vie heureuse, comme à travers la commune libre de l’Amassada en Aveyron, qui a été expulsée le 8 octobre 2019 avec des armes payées à Alsetex avec nos impôts. Nous avons agi en soutien aux personnes réprimées, et pour qu’il n’y en ait pas de nouvelle, en forçant la fermeture de l’usine de manière à bloquer la production des armes et munitions. Nous appelons à bloquer toutes les entreprises d’armements. Nous revendiquons l’abolition des armes répressives, nous revendiquons aussi celle des techniques d’immobilisation, dont l’une d’elle a tué à nouveau le 5 janvier 2020; cette fois-ci Cédric Chouviat, auparavant Lamine Dienget trop d’autres, demain peut-être toi ou un.e de tes proches.

Rappelons qu’Alsetex est mis en examen depuis le 1er juin 2017 pour homicide involontaire suite à la mort de Nathalie Desiles, employée de l’usine, à cause de l’explosion d’une grenade le 24 juin 2014. Depuis février 2019, Alsetex est citée dans la plainte de Maxime Peugeot, dont la main a été arrachée à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes le 22 mai 2018 par une GLI-F4.

Pas de justice, pas de paix. Abolition immédiate des armes du maintien de l’ordre capitaliste et amnistie des personnes réprimées par l’institution judiciaire. La paix c’est le cauchemar des marchands d’armes. La répression est leur force, la solidarité est la notre !

Le Collectif Anti-Répression de la Sarthe


Cadeau de bonne année pour RTE – Soutien à l’Amassada

Un petit boulon, deux petits boulons…

En ce début d’année 2020, la branche régionale Normandie de RTE à Paris, a reçu un petit cadeau de bonne année : un joli poème accompagné d’un de leurs boulons en guise de soutien et contre la répression à l’Amassada.

Il était inscrit :

« Un petit boulon,
Deux petits boulons,
Dans votre boite aux lettres.

Chaque jour partiront de plus gros boulons. »

Combien de pylônes s’envoleront avant votre abandon Du méga-transfo en Aveyron?

Comme le dit le proverbe : Qui sème des kilowatts heures Récolte des déboulonneurs

Women At War & Tanuki

Liste (assemblée à partir de douze.noblogs.org, paris-luttes.info, etc) à surement compléter que ce soit avec toute la semaine toulousaine, le rassemblement nantais et à poursuivre (Montpellier le 25 janvier) d’autant que la semaine pourrait bien se prolonger tout au long de l’année 2020.

RTE DÉGAGE !
SOUTIEN À L’AMASSADA !

31 janvier 2020 : Nucléaire solitude à la Grange de Montabot (50)

lundi, janvier 20th, 2020

Nous sommes en l’an de grâce 2017, à Bure, dans la Meuse. La lutte contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs est à son paroxysme. Chaque soir, après une journée héroïque à tenir les barricades et à faire le ménage dans des espaces collectifs où les toilettes sèches débordent sur le frigo de l’étage en-dessous, les opposant·es au projet regagnent leurs cabanes dans les arbres afin d’y faire le polyamour, laissant derrière elleux quelques ridicules oublié·es de l’affection et de la sensualité.

C’est ainsi qu’Emma rencontre Hétonque, par une nuit de verglas et de solitude où elles devaient ensemble vider les toilettes sèches dans le fond du jardin. Dans un éclair de lucidité déchirant le ciel sans lune, elles réalisent toutes deux que leur vie, c’est de la merde. Elles décident alors de s’allier contre les dominant·e·s sexuel·le·s qui pendant ce temps lisent, publient ou écrivent des brochures vantant les grâces de l’amour libre pour tous·tes, et admirent leurs jeunes corps sexy dans le miroir à paillettes de leur radicalité.

Emma et Hétonque tentent d’abord d’écrire une brochure contre les brochures contre l’amour, donc pour, mais leur tentative échoue lamentablement, comme tout ce qu’elles entreprennent.

Dans un ultime espoir que leur détresse soit enfin entendue, elles fondent le Comité Imbaisable, unies par l’idée de mettre le feu à la barricade émotionnelle du virilisme et du pouvoir, et ainsi, de sauver le monde.

Après des recherches approfondies et malgré le manque de travaux pratiques, elles écrivent une conférence gesticulée avec l’intention ferme de rompre avec l’intellectualisme du milieu anarcho-autonome, et de fonder organiquement leur doxa en donnant corps à la notion de devenir-désiré.

Les mots « manque affectif » vous renvoient à des souvenirs récents ?
Vous n’avez pas cessé de croire à l’amour transcendant ?
Vous êtes désemparé·e par votre jalousie et votre insécurité ?
Vous avez l’impression que les autres baisent tout le temps ?

Cette conférence est faite pour vous.
Enfin, de toutes façons, elle est faite pour vous.

Venez découvrir les secrets de la Grande Hiérarchie Sexuelle,
le témoignage bouleversant d’une personne périmée,
la différence entre le sexe et la pétanque, et bien d’autres choses encore.

Le premier spectacle au monde qui parle à la fois
de la France, de la gale et de France Gall !

Réunion Grange le dimanche 19 janvier 2020

mercredi, janvier 15th, 2020

 

Le gros morceau des discussions sera assurément la préparation de la semaine du 6 au 13 avril avec le grand chantier de printemps et un joli programme pour accompagner les soirées.

Nous ne manquerons pas de revenir sur les temps forts des deux derniers mois sans oublier ceux à venir comme la soirée du 31 janvier 2020 à la Grange avec la venue d’Emma et d’Hétonque.

Nous parlerons aussi de la Semaine antinucléaire qui se déroulera à la maison de résistance de Bure du 20 au 26 avril 2020 (lire ici) et des deux autres temps fort à venir du côté de Bure : la semaine anticarcérale début mars et une semaine féministe en mixité choisie du 28 février au 2 mars. Pour qui serait déjà du côté de Bure : une assemblée de lutte se tient le 26 janvier 2020 de 10h à 18h, à Couvertpuis.

Nous prendrons des nouvelles du Comité du pays rennais, de la création d’un Comité fougerais de soutien à la lutte contre CIGÉO, du Gama qui prend forme dans le Cotentin, etc.

Sans parler des sujets qui seront proposés en début de réunion.

Comme d’habitude, chacun.e amène de quoi manger le midi.

 

Et pour venir à la Grange, voici le plan :

https://antitht.noblogs.org/files/2017/05/situ.jpg

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

20-26 avril : Semaine antinucléaire à Bure

lundi, janvier 6th, 2020

Du 20 au 26 avril se tiendra à la Maison de Résistance à Bure, une semaine sur l’histoire et les pratiques des luttes antinucléaires. 7 jours de discussions, d’ateliers, de conférences et d’échanges sur l’histoire de nos luttes et surtout l’histoire de nos pratiques de luttes. Quelles stratégies ont été pensées et mises en œuvre par le passé, quelles techniques d’actions ont existé, ont-elles été victorieuses ou non et dans quel contexte politique et répressif ? On parlera des luttes contre l’implantation des centrales dans les années 70-80, des mouvements contre les transports radioactifs, des luttes des travailleur.ses du nucléaire, des décennies de résistance contre l’ANDRA et sa poubelle nucléaire. Ce sera donc aussi l’occasion de faire un point pour parler de nucléaire : où on en est le projet Cigéo, l’extractivisme et le colonialisme d’Orano au Niger, au Kazaksthan, etc.

Au regard de toute cette histoire, nous tâcherons de penser le présent et nos actions futures. S’inspirer du passé pour penser le futur, voilà de quoi nous donner de la force face à un état nucléaire écrasant.

En plus des discussions et débats, on prévoit des balades, de la radio, des ateliers, des expositions et bien d’autres choses. Ramenez vos propositions, il y aura aussi des créneaux de libre. Le programme n’est pas encore terminé, on vous en dira plus très bientôt. Mais parlez en déjà largement autour de vous. On prévoit un bel et gros évènement.

La grande majorité du programme se passera à la maison de résistance à Bure mais les dortoirs et campings seront répartis entre Bure et Mandres-en-Barrois. Il est possible d’envisager d’autres types de couchages sur demande (accessible PMR, chambre chez l’habitant.e, aménagement d’espaces), si tu as des besoins spécifiques, écris nous, on essayera de trouver des solutions.

La cantine sera vegan, on aura besoin de tous les bras volontaires (hésite pas à nous préciser des régimes alimentaires spécifiques). Et il y aura une équipe de traduction, on sait pas encore dans quelles langues mais on espère le plus possible. Écris nous si tu as une demande là dessus ou si tu peux nous aider.

Adresse mail de contact : semaineantinuk (at) riseup.net

Semaine de mobilisation contre RTE et son monde du 13 au 18 janvier 2020

dimanche, janvier 5th, 2020

Appel de l’Amassada à actions décentralisées

« Certains postes électriques explicitement construits pour collecter l’énergie éolienne font ainsi I’objet de recours par des particuliers se réclamant de la défense de l’environnement : tel est par exemple le cas du poste « Sud Aveyron » à Saint-Victor-et-Melvieu. De tels cas de figure, s’ils se généralisent, pourraient s’avérer particulièrement contraignants. »

Schéma décennal de développement du réseau, principaux résultats, RTE, Edition 2019

Prenons ce constat de RTE comme un programme !

Début octobre RTE et la police ont évacué le hameau de l’Amassada qui bloquait l’installation dudit poste électrique. Dans les semaines qui ont suivi nous avons été plusieurs centaines à nous réunir lors d’un week-end de résistance au cours duquel nous avons appelé à une semaine de mobilisation partout du 13 au 18 janvier. Nous souhaitons amener le combat contre le transfo, l’éolien industriel et la transition énergétique au cœur des métropoles ultra connectées. Il est grand temps de visibiliser le fait la transition énergétique, tant vantée comme la solution, dévaste les campagnes et sert à alimenter la smart city dont rêvent les gouvernants.

Éoliennes et trottinettes connectées appartiennent au même monde, organisons nous ensemble, rats des villes et rats des champs, contre leur fin du monde programmée.

L’Amassada
douze.noblogs.org
amassada@riseup.net

Rencontre-constitution d’un comité fougerais de soutien aux opposant.e.s au projet CIGEO à BURE

mardi, décembre 24th, 2019


Rencontre-constitution d’un comité fougerais de soutien aux opposant.e.s au projet CIGEO à BURE
Samedi 11 janvier 2020 – 17h
Le Coquelicot, 18 rue de Vitré, à Fougères (35)

Présentation de la lutte actuelle contre CIGÉO et de la situation sur
place

Discussion et création d’un comité de soutien à la lutte contre CIGÉO

Cette invitation est simple et sans ambiguité : créer sur Fougères un large comité de soutien aux opposant.e.s au projet CIGEO et son monde, et plus largement à la prétendue solution que serait l’enfouissement.

Ne pas permettre à l’industrie nucléaire de faire d’une région élargie autour de BURE une zone nucléarisée et vouée à l’atome. En effet le projet de centre d’enfouissement dit de BURE n’est que l’un des divers desseins que l’industrie nucléaire fomente. La blanchisserie de linges radioactifs à Suzannecourt, est aussi l’un d’eux. Les lieux de stockage déjà implantés dans la région en sont d’autres.

L’année 2020 va être une année cruciale dans l’histoire de ces projets de l’industrie nucléaire. Il n’est pas concevable que la lutte pour s’y opposer ne prenne pas une dimension nationnale, car les conséquences sont de niveau national, et même international.

Il n’est donc plus possible de laisser faire sans tenter à minima de soutenir celleux qui s’y opposent de front.
Il est indispensable que nous nous emparions vraiment de ce sujet pour en faire une lutte active d’ici, mais ça ce sera une autre étape qui sera ou non décidée par le comité de soutien s’il voit bien le jour.

À Fougères, avec le COEDRA, la lutte a su s’opposer au début des années ’90 au projet d’enfouissement qui était envisagé dans la région, il est d’autant plus important d’y rappeler aujourd’hui que l’enfouissement de ces déchets est « ni ici, ni ailleurs ! » et donc pas à Bure.

Au plaisir de nous retrouver le 11 janvier !

Les recueils sonores de la lutte antiTHT à Rennes le 10 janvier 2020

lundi, décembre 23rd, 2019

Ça grésille dans le poteau

Histoires de la lutte contre la THT Cotentin-Maine.

Vendredi 10 janvier 2020 – 18 heures
Amphithéâtre de la Maison internationale de Rennes (Mir),
7 Quai Châteaubriand à Rennes.

Ce 10 janvier 2020,  les Recueils sonores de la luttte antiTHT en Manche et Mayenne vont être présentés à Rennes en ouverture d’un cycle de conférence dont 2 autres dates sont déjà prévues, et ce afin de se réapproprier le savoir des luttes antinucléaires.

Ce cycle de conférence est organisé par le comité anti-nuclaire du Pays de Rennes qui est composé d’associations, de partis politiques et de syndicats pour qui il est crucial de s’emparer de la question nucléaire sans se laisser impressionner par la jargon des nucléocrates. Se former pour en débattre sans limiter le nucléaire à sa réaction (http://www.anti-nucleaire-rennes.fr/) afin de soutenir les luttes.

Sur les recueils sonores de la lutte antiTHT qui seront présentés le 10 janvier 2020 :

Une des faiblesses d’un réacteur et de toute centralisation de la production de l’électricité réside dans sa distribution. Il en va ainsi du système français qui voit courir sur des centaines de kilomètres des lignes très haute tension (400 000 V) qui acheminent le courant de sa source au consommateur qui, lui, recevra du 220 V à sa prise.

Ces dernières années, une des lignes THT qui préoccupait autant RTE (Réseau de transport d’électricité) que les opposant.e.s, était celle qui devait évacuer l’électricité du réacteur EPR, en construction dans la Manche (50). Sans cette ligne, impossible de distribuer le courant jusqu’en Ille-et-Vilaine, un des départements qui recevra de l’électricité produite par le nouvel EPR, si jamais il démarre un jour.

Ce document unique n’est rien d’autre qu’une mémoire orale des luttes et des expériences de chacun et chacune. Rassemblées en cinq épisodes distincts, les paroles recueillies retranscrivent un fil commun fait de récits personnels, d’anecdotes et d’histoires de l’opposition.

Des extraits seront diffusés au cours de la soirée, commentés par des représentant.e.s de cette lutte.

Le site des éditions de la Mère Castor qui a publié les recueils sonores : https://editionsmerecastor.wixsite.com/publications