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Chantier collectif de Printemps à la Grange de Montabot du 24 au 30 avril 2019

lundi, avril 8th, 2019


Les beaux jours sont de retour, faisant fleurir dans nos têtes tout plein d’idées pour faire vivre la Grange. Et ça tombe bien car il est temps pour le nouveau bâtiment de se faire une beauté !!

Pour ce premier chantier de l’année, on se rejoint du 24 au 30 avril afin de recouvrir l’extérieur du bâtiment d’un enduit à la chaux. Et si le coeur et le temps nous en dit, on le décorera de mille et une manières (pochoirs, incrustations, etc…).
À Prévoir : fringues crado, gants costauds et si possible du petit matos que l’on a jamais en trop (comme des pelles, des truelles, voire des brouettes, ..!).

Il y aura possibilité de dormir sur place (camping, sleeping), de se doucher, ainsi que de manger (tout apport de victuailles pour le petit déjeuner ainsi que des condiments sauront toujours régaler nos ventres affamés).
Une caisse prix libre sera également mise à disposition pour récolter vos participations aux frais de la semaine.

Enfin, pour se détendre après ces dures journées de labeur, quelques soirées viendront ponctuer la semaine :

 

En guise de prémices au chantier,

Mardi 23 avril à 18h30 : Restitution collective de l’arpentage du livre « Les amazones de la terreur » de Fanny Bugnon

« Durant le dernier tiers du XXe siècle, de nombreuses femmes rejoignirent les rangs d’organisations politiques violentes comme la Fraction armée rouge allemande, les Brigades rouges italiennes ou Action directe en France. Certaines tuèrent. Les médias surpris de cette violence féminine les appelèrent « amazones de la terreur » et créèrent pour elles une nouvelle catégorie, celle de la « femme terroriste ». Dans ce livre pionnier, croisant les mutations du militantisme de l’après-68 et l’essor de la deuxième vague féministe, Fanny Bugnon propose une réflexion de fond sur le sujet encore tabou de la violence politique des femmes et une étude sur les mouvements révolutionnaires radicaux qui offre des résonances très actuelles, en particulier avec l’engagement des femmes dans les attentats sur tous les fronts. »

Jeudi 25 avril à 20h30 : Projection du film « la Mort se mérite » des Mutins de Pangée

« Fils de prostituée, ancien plombier devenu perceur de coffre-fort pour s’extraire de sa condition sociale, incarcéré à plusieurs reprises, intellectuel et écrivain autodidacte, éditeur, ami de Michel Foucault avec qui il fonda le Comité d’Action des Prisonniers, figure de la contre-culture française des années 70 et co-fondateur du journal Libération, Serge Livrozet, 77 ans, ne regrette rien. »

 

Samedi 27 avril à 19h : Brunch de soirée et jeu de la ZAD.

Venez découvrir le jeu de société créé par les opposants de Notre-Dame-des-Landes qui met en scène les différents acteurs de la lutte sur la ZAD tout en grignotant ce que chacun.e aura apporté.

Dimanche 28 avril de 14 à 18 h : pause dans le chantier pour se réunir

Nous proposons une petite pause sur le chantier afin de nous réunir, de faire un point sur les activités en cours, les activités annexes, les invitations ici et là.  Nous pensons parler notamment d’une proposition de départ groupé pour Vent de Bure, d’un Breizh Tour de l’objet radiophonique Ça grésille dans le poteaux, des brassins de Nouzbi en cours et à venir, de la remise en route du fournil de la Pature, etc. Nous reviendrons aussi surement sur l’actualité et les évènements qui se sont déroulés ces dernières semaines.

Lundi 29 avril à 20h: Soirée crêpe / galettes et lecture (sulfureuse pour un enduit à la chau(d)!) à plusieurs voix du livre « Sachez que je n’attend rien de votre institution »

« Le 18 février 2017, à Bure, un cortège de 400 personnes attaque collectivement l’écothèque de l’Andra en faisant tomber ses grilles. L. est arrêté et inculpé de participation masquée à un attroupement, dégradation ou destruction des grilles et rébellion. Ce qui suit est la
retranscription précise de son procès, le 6 juin suivant, au tribunal de grande instance de Bar-le-Duc (Meuse). Une trentaine de personnes sont présents dans la salle pour le soutenir. »

Et en avant prémices du chantier, vous pouvez aussi venir à une soirée jeu qui se profile pour le samedi 20 avril 2019 à partir de 19h, pour qui est intéressé.e.s de venir partager ses jeux de société préférés et en découvrir d’autres, là aussi autour d’un brunch de soirée composé de tout que nous aurons apporté.

Afin de gérer au mieux l’accueil de tous et toutes, merci de nous indiquer vos présences envisagées par mail ou par tél :

https://antitht.noblogs.org/files/2017/05/situ.jpg

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

29 avril 2019 – Lecture collective de « Sachez que je n’attends rien de votre institution »

dimanche, mars 17th, 2019

Lundi 29 avril 2019 à 20h
Grange de montabot

En cette fin de chantier printanier, nous proposons une lecture collective de « Sachez que je n’attends rien de votre institution », récit sulfureux et intransigeant d’un opposant au projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaire à Bure.

Poursuivi le 6 juin 2017 pour participation masquée à un attroupement, dégradation et rébellion lors de la manifestation du 18 février à Bure près de l’écothèque de l’Andra (Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs), l’accusé en profite pour reprocher à la police comme à la justice de « réprimer la conséquence, sans jamais chercher à en comprendre l’origine », rappelant que des déchets nucléaires de provenance européenne furent  largués au large des côtes somaliennes poussant les petits pêcheurs à se lancer contre les cargos hors-la-loi. Ils ont alors été accusés de piraterie pour légitimer la répression sans jamais qu’en soit évoqué la cause. Il cite Thoreau et mêle malicieusement les propos de Ravachol aux siens : « Et bien messieurs, il n’y a plus de criminel à juger mais les causes du crime à détruire. Oui, je le répète, c’est la société qui fait les criminels et vous jurés, au lieu de les frapper, vous devriez employer votre intelligence et vos forces à transformer la société. Du coup, vous supprimeriez les crimes et votre oeuvre en s’attaquant aux causes serait plus grande et plus féconde. » Pour justifier la destruction d’une grille, il rappelle que vingt ans de lutte par des moyens légaux ont précédé, ne rencontrant que mépris total, et que le projet de barrage à Sivens était illégal et pourtant défendu par la force jusqu’à tuer quelqu’un. La colonisation comme l’apartheid étaient légaux et c’est parce que certains sont sortis du cadre légal que la société a pu évoluer. C’est pourquoi « le projet d’enfouissement des déchets nucléaires doit être freiné, entravé, saboté pour la légitime défense de la santé du sol, de l’air et de l’eau »

Pour autant, une seule certitude quant à ces messieurs : Sachez que je n’attends rien de votre institution !

 

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

L’Atomik Tour dans la Manche

mercredi, février 13th, 2019

Après Caen, l’Atomik Tour arrive dans la Manche le 16 février 2019.

Il sera accueilli à Cherbourg par le CRILAN avec le programme ci-dessous :

Dimanche 17 février de 10h à12h :

Action partage de paroles marché ZUP de Cherbourg.

Dimanche 17 février à partir de 14h :

Réunion avec les différents collectifs locaux

Lundi 18 février à 18h00 :

RDV à la mairie pour une conférence – débat sur les aspects juridiques de la lutte et la répression avec Maître Gervais Doutressoule, avocat à Caen, conjointement avec notre équipe issue de la lutte à Bure qui fait face à une répression constante, doublée d’une stratégie de la tension permanente sur place ou même en déplacement

Mardi 19 février de 10h à 12h :

Action partage de paroles sur le marché centre ville de Cherbourg

Les 20 et 21 février : l’Atomik Tour se pose à la Grange de Montabot !

Sur le chemin de St Brieuc, l’Atomik Tour en profitera pour une halte à la Grange de Montabot du 20 au 22 février. Retrouvailles, nouzbi, discussion et dégustations au menu…
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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
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23 & 24 février 2019 – Récits de luttes dans l’Espagne des années 70 : Arpentage, présentation et discussion

dimanche, février 10th, 2019

« Le pari de l’autonomie – récits de lutte dans l’Espagne des années 70 »

 

Samedi 23 février 2019 – 16h

Partage de l’arpentage de Le Pari de le l’autnomie – Récits de luttes dans l’Espagne des années 70

Le livre a été partagé à la dernière réunion de la Grange entre les présent.e.s souhaitant arpenter.
Iels proposent leur retour de leur lecture ce 23 février 2019 à 16h autour d’un gouter à apporter.

 

Dimanche 24 février 2019 – 15h

Présentation et discussion autour du livre avec l’éditeur et co-traducteur du livre autour d’un gouter.

Confection de pâtisserie le dimanche matin, 9h .

Quelques mots sur le livre :

Regroupant différents textes et témoignages, ce livre revient sur le contexte de luttes qui a secoué aussi bien l’appareil franquiste vieillissant que la jeune démocratie chargée d’assurer une transition politique sans remous.
Grèves générales, comités d’usines, mutineries dans les prisons, mobilisations massives face à la répression, apparitions de groupes autonomes au sein des conflits et prises en main de la vie de quartiers : de l’exploitation salariée à la vie quotidienne, tout allait être remis en cause.

Dans une large mesure, ce mouvement refusait d’être dirigé. La méfiance envers toute forme de représentativité était la règle plus que l’exception. La solidarité, l’auto-organisation et l’action directe s’opposaient aux tentatives de récupération ou de prises de pouvoir menées par les partis et les syndicats.

A travers les récits et les analyses rétrospectives de plusieurs protagonistes de cette époque, ce livre participe au travail de mémoire et de transmission de l’histoire des luttes autonomes. Loin de toute nostalgie envers une période révolue, il offre des pistes de réflexion pour qui cherche aujourd’hui encore à se confronter au pouvoir sous toutes ses formes.

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

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26 et 27 janvier : Arpentage et réunion à la Grange de Montabot

dimanche, janvier 20th, 2019

Samedi 26 janvier 2019 – 18h

Partage de l’arpentage de Être forêts – Habiter des territoires en lutte

Nous avons été 8 à arpenter le livre de Jean-Baptiste Vidalou, à cheminer chacun.e sa partie pour en rendre compte ce soir et la partager chacun.e à sa manière autour d’un repas type « auberge espagnole ».

De la destruction des forêts, de leur réduction à une donnée économique voire à un amas de bois gênant le progrès, aux luttes s’y opposant et à l’intégration des un.e.s et des autres, quand iels n’en sont pas déjà issu.e.s, à cet environnement, lieu de vie, espace de création bref bien autre chose qu’une réserve de biosphère ou un puits de carbone… Toute la différence entre être forêts et vouloir la posséder ou la détruire.

 

Dimanche 27 janvier 2019 – 10h

Se réunir – Discuter – S’organiser

Quelques points prévus au menu des discussions, auxquels les ajouts seront bien évidemment bienvenus :
– Poursuite du travail sur la Grange que nous voyons, que nous voulons, etc en vue d’un texte ;
– Actualités des luttes d’ici d’ailleurs ;
– Cantines de la Grange (Festival Mutu à Montreuil, Dox’Art Festival à Hambye, Festival de l’asso Sexclame dans la Sarthe) ;
– Festival Bure’lesque des 9, 10 et 11 août 2019, Atomik Tour en amont (dans le coin mi-février), mais aussi l’idée de vacances meusiennes cette hiver pour profiter (mais pas que) d’un cycle de conférence dans le Grand-Est : Voyage vers un avenir non atomique. Sondage pour les vacances ski sur glaces ici ;
– Projet énergie de la Grange (éolienne, parc batterie, raccordement des panneaux solaires…). Sondage pour les dates de ce chantier énergéthique ici (montage éolienne) ;
– Soirées, discussions et autres joyeusetés à venir à la grange (dont la discussion reportée sur le Pari de l’Autonomie) ;
– Etc.

Quant au menu du repas du midi, il sera composé avec ce que chacun.e aura amené, en mode auberge espagnole.

Au plaisir de se voir ce WE !

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
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À gauche sur la route Percy-Montabot
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BURE : la répression par la perquisition se poursuit !

lundi, décembre 3rd, 2018

Double perquisition à Mandres-en-Barrois

https://bureburebure.info/wp-content/uploads/2018/12/mandres-1-640x480.jpeg

Ce lundi 3 décembre, deux domiciles ont été perquisitionnés à partir de 9h30 dans le village de Mandres-en-Barrois (à 3 km de Bure) dans le cadre de l’enquête qui vise à alimenter une hypothétique association de malfaiteur.euses. Chez une des personnes, 3 téléphones ont été saisis et le contenu d’un ordinateur a été copié. Chez l’autre, plusieurs téléphones, une tablette et un ordinateur ont été saisis par les gendarmes. Durant la matinée, des gendarmes ont coursé à travers le village des personnes qui étaient venues en soutien aux personnes perquisitionnées. Il n’y a pas eu d’interpellation et vers 12h30, les gendarmes étaient partis. Les flics ont fait savoir qu’ils souhaitaient auditionner une des personnes perquisitionnées.

__________________________________

Communiqué commun : Bure Zone Libre, CEDRA, EODRA (https://cedra52.jimdo.com/2018/12/03/bure-de-nouvelles-perquisitions-sur-des-habitant-es-historiques/) :

LE SCANDALE CONTINUE À BURE : NOUVELLES PERQUISITIONS SUR DES HABITANT.E.S HISTORIQUES !

Malgré une médiatisation importante de la répression à Bure et de l’acharnement policier et judiciaire subi par les opposant-es à Cigéo et habitant-es des villages, nous assistons ce matin à la poursuite du rouleau compresseur dans le silence, le mépris et l’indifférence.
À 9h du matin, deux personnes ont été perquisitionnées à Mandres-en-Barrois. L’un est un habitant historique qui est né dans le village et y vit depuis toujours, l’une y habite depuis plusieurs années et son engagement est connu. L’un pour sa participation supposée à un rassemblement non-autorisé, l’autre, déjà perquisitionnée par trois fois, l’a été dans le cadre de l’instruction pour association de malfaiteurs. Tout le matériel informatique et téléphonique de ces deux personnes a été saisi ou copié sur place par les enquêteurs.
À peine cinq jours après la décision négative de la Cour de Cassation sur la levée des contrôles judiciaires le 28 novembre (https://www.sortirdunucleaire.org/Controles-judiciaires-a-Bure-la-Cour-de-Cassation), et l’annonce par la Ligue des Droits de l’Homme de l’ouverture d’une commission d’enquête sur les violations des droits à Bure (https://www.ldh-france.org/bure-commission-denquete-de-la-ldh/)  les gendarmes reviennent impunément forcer les portes d’habitant.e.s et opposant.e.s au projet Cigéo, cherchant désespérément des preuves de culpabilité qui leur permettraient de remplir un dossier d’instruction en « Association de malfaiteurs » qui demeure décidément bien vide au regard des moyens considérables mis en oeuvre pour le remplir [https://www.liberation.fr/france/2018/11/14/bure-le-zele-nucleaire-de-la-justice_1692100].
Après deux agriculteurs déjà poursuivis par le passé pour outrage ou complicité dans l’occupation du Bois Lejuc [http://grandest.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=6157], ces perquisitions ciblent une nouvelle fois des personnes qui habitent le territoire et s’engagent contre ce projet d’enfouissement de déchets nucléaires qui ruinerait leur vie. Le simple fait d’habiter quelque part et de s’opposer à la destruction de son cadre de vie doit-il exposer à l’acharnement répressif et une possible inculpation ? « La lutte contre la poubelle de Bure doit être brisée à n’importe quel prix » disent des sources anonymes proches du dossier : la réalité sur le terrain de Bure l’illustre chaque jour davantage.
Après le maintien par la Cour de Cassation de contrôles judiciaires liberticides sur les personnes mises en examen dans le cadre de l’association de malfaiteurs, la stratégie d’asphyxie répressive de la lutte poursuit son déroulement, tel un impertubable rouleau compresseur : cette fois-ci ce sont des habitants historiques qui ont osé déposer des recours en justice contre l’Andra (pour protéger leur forêt communale), qui sont dans le viseur. Mais aussi des habitats historiques, comme la Maison de Résistance : ainsi le 5 décembre plusieurs personnes engagées dans l’association Bure Zone Libre, gestionnaire de la Maison de Résistance, sont convoquées à la gendarmerie dans le cadre de l’enquête pour « association de malfaiteurs ». Elles craignent comme les autres de se retrouver dans le collimateur débridé du juge d’instruction Kevin Le Fur et du procureur pyromane Olivier Glady [https://manif-est.info/Le-procureur-pyromane-477.html].
L’enquête d’instruction pour « association de malfaiteurs » légitime un cadre liberticide et punitif qui permet de tirer à vue sur tout ce qui remue [https://blogs.mediapart.fr/sauvonslaforet/blog/251018/bure-est-un-laboratoire-repressif], et d’attraper dans les mailles du filet toujours plus de personnes, de différentes sphères de la lutte. Alors même que des révélations médiatiques affirment que le dossier de 10 000 pages est bien inconsistant et que le Procureur Olivier Glady admet qu’il est possible « qu’à la fin il n’y ait pas assez d’éléments », l’enjeu réel de toute cette machinerie est-il de produire des preuves pour d’hypothétiques procès à venir au terme d’années de procédures coûteuses et infructueuses ou bien de mettre au pas un mouvement de lutte entier ? La peine, ici, c’est avant tout la procédure elle-même !
La répression à Bure est un feuilleton policier sordide où les atteintes gravissimes aux droits élémentaires des personnes se multiplient, où les idées, l‘engagement et la solidarité deviennent criminels.
Les autorités pensent-elles profiter des projecteurs braqués sur les gilets jaunes pour poursuivre l’offensive au long cours de l’écrasement des opposant-es ? Alors que les représentants des forces de police eux-mêmes déclarent être « débordés » dans la gestion des contestations inédites d’un gouvernement plus discrédité que jamais, ces perquisitions matinales montrent bien à quel point Bure reste une priorité d’Etat qui ne souffre, là encore, aucun « changement de cap ».
Nous sommes particulièrement écoeuré-es, les autorités continuent de dérouler le tapis rouge à notre colère. Que cela soit à Bure, ou partout ailleurs dans le pays !

Les éditions Mère Castor ont un site tout beau tout neuf

lundi, novembre 12th, 2018

Suite à la parution de leur première publication, Ça grésille dans le poteau, Histoires de la lutte contre la THT Cotentin-Maine, les éditions Mère Castor se sont dotées d’un site pour diffuser partout sur la toile la parole anti-atome !

Il contient notamment une présentation de l’ouvrage Ça grésille dans le poteau, les différentes manières de se procurer le livre-dvd, les épisodes en libre-écoute, les articles de presse qui en parlent, des liens vers des sites de lutte amis. Nous veillerons à mettre le site à jour au fur et à mesure.

Vous pouvez le visiter ici : https://editionsmerecastor.wixsite.com/publications et l’envoyer à tous vos proches ! Sans compter que Noël approche, et que vous connaissez certainement des gens qui aiment les histoires…

Au plaisir !

L’équipe des Recueils sonores
merecastor@riseup.net

Chantier participatif à la Grange de Montabot du 27 octobre au 4 novembre 2018

dimanche, octobre 14th, 2018

Et voilà !
On y arrive !

Différents chantiers collectifs nous ont permis, en prenant de notre temps plutôt qu’en dépensant de l’argent (que nous n’avons d’ailleurs pas), de réaliser par nous mêmes des travaux .

Ils ont rendu possible l’entretien et l’aménagement de ce lieu d’accueil.

C’est ainsi que la Grange s’est dotée d’une salle d’activités, qui va vivre son dernier chantier d’envergure, cet automne 2018 !

Ce n’est sûrement pas le dernier chantier de la grange mais à l’issue de celui-ci nous disposerons d’un espace bien isolé, lumineux et … chauffable avec des brindilles et deux allumettes et bientôt prêt à accueillir des concerts en autonomie énergétique ! Bref le rêve !

Cette semaine du 27 octobre au 4 novembre, nous proposons donc de terminer l’isolation du toit avec insufflation de ouate de cellulose et la pose de notre « poêle » à bois.

Que vous ayez des savoirs-faire à prêter, envie d’aprendre à jouer du marteau, ou juste envie de passer nous voir, vous êtes les bienvenu.e.s !
 


 

Samedi 27 Octobre – 19h30

Auberge espagnole & Soirée cinéma : Le dossier Plogoff

Film reportage de François Jacquemain sorti en 1980 qui a été restauré par le collectif Synapse, lui permettant ainsi d’enjamber les décennies jusqu’à nous.

  

Lundi 29 Octobre 19h30

Auberge espagnole et soirée jeux de société

L’occasion de passer une soirée conviviale : n’hésitez pas à ramener vos jeux !

 

Jeudi 1er Novembre 18h30

Auberge espagnole et arpentage du livre Des femmes contre les missiles, de Alice Cook et Gwyn Kirk

L’ARPENTAGE
C’est avant tout une autre façon de lire : on se sépare physiquement un livre qu’on a choisi ensemble. Après avoir lu notre petit bout chacun.e de notre côté, on reconstitue ensemble le puzzle, chacun.e à notre façon, on discute de nos impressions, …
LE LIVRE
En 1981, sur fond de Guerre froide, des femmes organisent, autour de la base militaire de Greenham Common en Angleterre, un camp pacifiste pour protester contre la décision de l’OTAN de stocker des missiles nucléaires sur ce site. Par une série d’actions non-violentes directes à Greenham Common et à travers l’Angleterre tout entière, des femmes ont ainsi exprimé leur opposition à la guerre, au militarisme, à la violence, prenant le parti de la justice, de la paix, de la créativité, des échanges et de la joie.

Vendredi 2 novembre  19h

Apéro – repas à prix libre

LA PIÈCE
 Au début du 19ème siècle, Napoléon consomme beaucoup de « chair à canon », pour ces incessantes con-quêtes.
En octobre 1811, un sergent recruteur arrive dans le village d’Étretat et organise le tirage au sort des six gars de 18 ans qui doivent partir à la guerre.

Le village entier entier a les yeux rivés sur le chapeau qui contient les billets numérotés : qui tirera et deviendra un « mauvais numéro » ?

LA COMPAGNIE
Le collectif 1984 est une compagnie de théâtre-action belge. La démarche artistique privilégiée est la création collective. Celle-ci vise à donner à toute personne de s’exprimer sur scène. Les créations collectives sont donc autant d’aventures qui sans aucun doute, laissent des traces d’humanité sur les acteurs et les spectateurs. La compagnie espère que ces créations oeuvre modestement à transformer notre monde.

La grange de Montabot (50) est le fruit des dynamiques lancées lors des actions de novembre 2011 contre le train « CASTOR » à Valognes (transport de déchets nucléaires), et des moments forts de la lutte contre la ligne Très Haute Tension (THT) Cotentin-Maine (2011-2012).
Depuis quelques années maintenant nous cherchons à rendre ce lieu le plus autonome possible, mais aussi et surtout nous essayons de faire en sorte que cette grange soit le théâtre de nos envies, de nos échanges, de savoirs alimentés par les diverses rencontres, discussions et chantiers, de tout ce qui crée du lien, ainsi que par les moments de lutte que nous partageons ici et ailleurs.

Aujourd’hui la Grange c’est …
– un atelier bière proposé à la mutualisation et une houblonnière,
– une cantine en soutien aux luttes, et aux initiatives locales
– un espace de rencontres et d’élaborations politiques alternatives
– un territoire d’expérimentation de pratiques émancipatrices
– des arpentages de livres
– un infokiosque des luttes et une bibliothèque d’ouvrages (documents, analyses…)
– des chantiers divers de printemps ou d’automne…

ainsi que tout ce que les usagers peuvent vouloir y intégrer dans une dynamique collective.

Comme toutes nos activités, et évènements, le chantier du 27 octobre au 4 novembre est ouvert à toutes celles et tous ceux qui désirent venir y participer, échanger, apprendre, nous rencontrer, comploter… et se faire plaisir par des moments « détente » : projection, théâtre, lecture, jeux …

Pour mieux nous organiser, c’est cool de nous envoyer un petit mail ou un message tél en nous indiquant quand vous pensez venir.

 

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)