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Lundi 6 août 2012, 13 h devant le TGI de Coutances : Rassemblement de solidarité avec l’interpellé du 24 juin à Montabot

vendredi, août 3rd, 2012

LE NUCLEAIRE ET LA THT EN PROCES ?

Participation à un attroupement armé, non dispersion, violences sont les faits pour lesquels est poursuivi un militant antinucléaire ayant participé au WE de résistance qui s’est déroulé à Montabot du 22 au 24 juin 2012.
Pourtant, ce militant ne faisait pas parti du groupe armé jusqu’aux dents qui n’a pas lésiné à lancer grenades offensives et gaz lacrymogènes, à donner des coups de matraque sur des militants cheminant vers des pylônes THT situé sur la ligne Cotentin Maine en construction. Il n’a pas non plus commis les violences qui ont causé des blessures importantes à une vingtaine de personnes, dont six ont du être hospitalisées.
Ce qu’on lui reproche: une entorse au doigt d’un gendarme et des contusions à la main d’un autre, alors qu’il ne correspond pas à la description de la personne mise en cause par ces gendarmes.

En revanche, il fait clairement parti d’un processus étatique symptomatique d’une société nucléaire, laquelle ne peut pas être dissociée d’une société policière voire militaire.

Ce qui est reproché au militant est bien de participer à une lutte antinucléaire légitime contre les ligne THT. Une lutte que RTE, filiale du producteur d’énergie nucléaire EDF, ne peut accepter quitte à enfreindre la loi sous prétexte d’une signature ministérielle au bas d’un arrêté.

La répression ne fera pas baisser la tension !

La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression de la lutte anti-THT.

Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

Les taureaux plus forts que les travaux !

mardi, juillet 31st, 2012

Nouvelle journée de résistance au Chefresne

Pelleteuse et camions bennes se sont présentés ce lundi 30 juillet au matin dans l’espoir de commencer les chemins d’accès vers les emplacements prévus de trois pylônes, numérotés 224, 225 et 227.

Stoppés par des taureaux présents dans les parcelles à terrasser, les engins de chantiers ont du rebrousser chemin.

RTE a alors mandaté un huissier accompagné de son escorte en bleu de rejoindre les domiciles des propriétaires présumés des bovins nerveux. Ceux-ci étaient malheureusement absents mais avaient laissé un mot sur la mort que leur apportait le rouleau compresseur RTE.

Du coup, un gendarme soudainement inquiet quant à la survie d’un des agriculteurs a appelé les pompiers. La présence du propriétaire du taureau auprès de sa bête a fini par rassurer la maréchaussée qui a promis de transmettre la parole du présumé suicidé, bien déterminé à ne pas lâcher le morceau.

Cette résistance au travaux intervient alors que la section du contention en charge du jugement des recours contre la DUP au conseil d’Etat s’est déclarée insuffisamment compétente pour statuer sur la légalité de celle-ci dont se prévaut RTE pour monter ses pylônes à marche forcé. En même temps, cela repousse la décision du Conseil d’Etat à décembre, date à laquelle RTE compte bien avoir terminer la totalité de la ligne.

Une reprise des travaux sous grands renforts étaient prévus dans la journée, avec quelques pontes de la filiale d’EDF et sa garde mobile rapprochée (composé de 4 bus et de son contenu) mais à 18h, rien ne va plus, même pas la garde mobile qui a disparu.

Les engins de terrassement de l’entreprise sous-traitante de RTE, en l’occurence JP Brionne de Saint Clément-Rancoudrey, et les camions ont pris logement à la carrière de Tessy, qui fournit la caillasse à bousiller les champs.

Partie remise pour ce mardi 31 juillet ou une mobilisation plus forte sera surement nécessaire pour s’assurer que nos deux valeureux fermiers (ou leurs taureaux) puisse continuer à tenir tête à la machinerie infernale.

Rdv est pris au Chefresne
Du côté du pylône 226, à la Crépinière ou
au bois de la bévinière,
Le plus tôt est le mieux mais plus tard, c’est bien aussi.

La répression ne fera pas baisser la tension (THT) !

vendredi, juillet 20th, 2012

English                             Italiano                             Version pour impression

Depuis plusieurs mois, la répression contre les personnes impliquées dans la lutte contre la ligne Très Haute Tension (THT) Contentin-Maine a très fortement augmenté. Ces lignes THT, imposées aux populations locales, sont dangereuses sur le plan sanitaire et ne servent que les intérêts privés liés à l’industrie nucléaire. Cette lutte a pris son essor dès le début du projet, et a connu une nouvelle accélération après le blocage du train de déchets nucléaires Castor et le début des travaux, en novembre 2011.

Elle s’est ensuite notamment développée autour du Chefresne (50), village concerné par la ligne THT et opposé au projet, tant du côté de la mairie que de la population, contre la ligne THT et pour l’arrêt immédiat du nucléaire. L’assemblée générale du Chefresne constituée, de nombreuses actions publiques ont été organisées (déboulonnages de pylônes, occupation de chantiers etc), afin d’enrayer les chantiers de construction menés par RTE (Réseau de Transport de l’Electricité, filiale d’EDF). L’Etat nucléocrate, marchant main dans la main avec RTE, a décidé d’utiliser une fois de plus la répression pour enrayer cette lutte, arrêtant des militant-e-s, en convoquant d’autres, et en passant certain-e-s en procès.

Tout dernièrement, un week-end anti-THT a été organisé à côté du Chefresne, du 22 au 24 juin, afin d’organiser des débats et des réflexions notamment sur la lutte anti-nucléaire, clôturé par une action publique contre les lignes THT. Mais 600 gendarmes ont attendu les 500 participant-e-s, dont les ordres étaient bien plus de blesser (25 blessé-e-s) que de s’interposer (un interpelé qui passe en procès).

L‘Etat et RTE préfèrent ainsi réprimer et tenter de museler une contestation légitime. Les forces aux ordres de RTE en sont à chercher le moindre prétexte. Ainsi, le 2 juin 2012 à Saint Pierre des Landes (53), après avoir blessé un militant, ils en profitent pour le poursuivre au motif de rébellion ; au même endroit, il est reproché à un militant d’avoir garé son véhicule trop près d’une gendarme… Une infraction tellement évidente qu’il fut interpellé 6 jours après les faits, une fois RTE, la préfète et les gendarmes poursuivis pour leurs exactions… Enfin, ayant préféré blesser qu’interpeller le 24 juin, les autorités tentent de charger au maximum la seule personne à leur disposition, allant jusqu’à lui reprocher l’entorse au doigt et les contusions à la main des deux gendarmes « blessés », bien qu’il ne corresponde pas à la description de la personne mise en cause par eux. Plusieurs procès sont à venir (un est déjà passé).

A chaque fois, nous appelons à un rassemblement de soutien devant le tribunal.

 

AGENDA ANTI-REPRESSION :

6 août 2012 : 14h, tribunal de Coutances
procès de l’interpellé du 24 juin à Montabot.

21 août : Tribunal de Coutances,verdict du procès du 19 juin.

23 août : 14h, tribunal de Laval
Procès du militant blessé puis interpellé le 2 juin à Saint Pierre des Landes.

23 novembre : 9h, tribunal de Laval
procès du militant arrêté le 10 juillet pour des faits remontant au 4 juillet.

9 octobre : Procès à Cherbourg de 3 personnes
suite aux actions menées près de Valognes le 23 novembre 2011.

 

Pour aider et/ou participer :

 Venir aux rassemblements et actions…
 Faire un don par chèque (avec mention THT au dos) à Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique :
APSAJ, 6 cours des alliés, 35000 Rennes.
 Contact anti-répression de la lutte anti-THT :
07.53.36.62.48 ou antirep-tht arobase riseup point net.

Plus d’infos sur : www.stop-tht.org ou antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT :

1 et 2 Sept. 2012: Assemblée Générale au Chefresne, au bois (occupé) de la Bévinière.

29 Septembre : Rassemblement anti-THT et anti-nucléaire à Avranches

Retour sur le week-end de résistance à la ligne THT, par quelques un-es du groupe « médical »

jeudi, juillet 19th, 2012
English

Du 22 au 24 juin dernier a eu lieu un week-end de résistance à la construction de la ligne THT (Très Haute Tension) Cotentin-Maine. Ce week-end s’inscrit dans la continuité de réflexions, d’informations et d’actions collectives menées depuis plusieurs mois. Les deux premiers jours étaient consacrés à des échanges entre locaux et militants-es antinucléaires venus-es d’un peu partout. Le dimanche étant une journée d’action dont la finalité était double, à savoir rendre visible cette résistance, et saboter l’avancée des travaux sur la ligne THT.

 

Retournons plus précisément sur cette journée :

Deux cortèges sont partis du camp, l’un marchant vers la mairie du Chefresne, l’autre vers les pylônes. Ces deux cortèges étaient totalement solidaires, en lien permanent, et poursuivant la même volonté politique.

Au sein de ces deux cortèges nous étions une vingtaine de personnes, toutes antinucléaires, à s’être constitué comme un groupe « médical » autogéré en capacité d’assumer les premiers secours. Nous tenons à bien préciser que nous n’étions pas là en tant que prestataires de services, mais bien en tant que personnes participant activement à la construction de la lutte collective contre le nucléaire et son monde.

Au sein même de cette équipe médic, nous nous inscrivons dans une perspective politique d’échanges et de transmissions de savoirs et pratiques, rejetant les notions d’experts et de spécification des tâches.

 

Nous écrivons ce texte afin de faire un constat précis des événements et de dénoncer les violences « policières » assumées et préméditées par la préfecture de la Manche qui ont eu lieu ce dimanche 24 juin. Parce que cette journée n’est ni à oublier ni à banaliser, et qu’elle marque une nouvelle fois l’impunité et la monstruosité militaire, il nous semble important que ces constats et ces dénonciations soient diffusés largement aussi bien au cercle antinucléaire, aux professionnels en contact avec les victimes, qu’à n’importe qui ayant à faire aux forces de l’ordre. Cela, à la fois en solidarité avec nos amis-es et à visée d’auto-médiation.

 

Les moyens utilisés par la gendarmerie, outre les effectifs évidemment conséquents, étaient tous employés en vue de nuire et de blesser avec une détermination forte, pensée et assumée.

Pour le cortège se dirigeant vers les pylônes THT était déployé un arsenal comprenant des grenades explosives dites assourdissantes ou de désencerclement, des grenades lacrymogènes et des matraques. Les tirs, au lance grenades ou à la main, étaient sciemment dirigés vers les personnes, arrivant au niveau du visage le plus souvent. Rappelons que les grenades sont mortelles lorsqu’elles sont lancées à tir tendu (pratique interdite par la loi), ce qui était le cas et qui devient une norme.

L‘attaque a débuté de façon immédiatement brutale (à environ 200m du camp) avec des blessés-es graves dès la première charge, et n’a pas diminué d’intensité même lors de notre repli vers le camp. Et même lorsque des cordons de sécurité étaient constitués par nous-même autour de nos blessés-es et qu’ils signalaient verbalement aux bleus la situation, les charges et les tirs ont continué exactement avec la même violence.

L‘autre cortège a essuyé des tirs de grenades lacrymogènes, sans sommation, au bout d’à peine quelques centaines de mètres de marche, ce qui a entraîné son repli immédiat.

 

En ce qui concerne les blessés-es :

-une personne a été blessée à l’œil de manière très grave, elle a été transférée d’un hôpital périphérique au CHU de Caen le jour même, sa vision est largement amputée par une hémorragie du vitré et le pronostic est réservé quant à la récupération de son acuité visuelle.

-une personne a subi un traumatisme crânien grave avec atteinte de l’œil suite à un tir tendu de grenade, il a été opéré le soir même. Il souffre d’une triple fracture du massif facial et la rétine de son œil a été touchée par la violence du choc. Sa vision est également extrêmement altérée de manière irréversible à 1/20ème.

Ces deux personnes ont nécessité une évacuation en urgence. Or la préfecture a volontairement saboté l’arrivée des véhicules médicalisés sur le camp. Les consignes étaient données de bloquer le premier véhicule médicalisé à quelques dizaines de mètres du camp. Une journaliste présente sur les lieux a constaté ce blocage par un cordon de gendarmes, ce qui a certainement permis son lever. Le deuxième a carrément été détourné par la gendarmerie, soit disant pour un de leur blessé.

Ces deux victimes ont donc attendu plus d’une heure trente. Peut-on parler d’autre chose que de cynisme et de sadisme ?

-une autre personne a eu une plaie importante au niveau du front (coup de matraque), ayant nécessité des points de suture.

Les blessés-es restant (environ 20) sont consécutifs aux multiples explosions de grenades assourdissantes et de désencerclement. En explosant des impacts métalliques se logent dans les chairs en profondeur, jusqu’à plusieurs centimètres sous la peau, sectionnant potentiellement nerfs et artères.

Ainsi, 15 éclats ont été constatés (jambe os, genou, vagin, sein, bras) chez une blessée. L’un de ses éclats a carrément sectionné un nerf de l’avant bras. Elle a été transférée vers un autre hôpital et a ensuite dû être opérée de son avant-bras (ce qui signifie qu’on ne lui a pas retiré tous les éclats de son corps). Elle garde des séquelles motrices et sensitives des doigts.

Les autres gardent leurs éclats dans leur corps, ce qui n’est pas sans poser problème, à court comme à long terme.

 

A noter, le médecin régulateur du SAMU, avec qui nous étions en lien, était harcelé par le chef de cabinet de la préfecture afin de fournir les identités des blessés-es et leur hôpital de destination. Si lui et d’autres soignants-es s’en sont tenu au secret médical, des employés-es de la polyclinique d’Avranches ont sciemment communiqué avec la gendarmerie préférant être indic plutôt que soignant… Chapeau les collabos !

Des policiers étaient également en faction devant certains hôpitaux du coin. Il a aussi été signalé de véritables barrages policiers (en ligne sur la route avec tenue de combat) arrêtant tous les véhicules et contrôlant les identités. Et ils ont même été jusqu’à surveiller l’entrée du CHU de Caen où deux fourgonnettes et « une ligne » de gardes mobiles attendaient sur la voie d’accès. La répression prime clairement sur l’assistance.

 

Enfin, malgré la solidarité entre nous tous, le sentiment d’effroi laisse, pour certains-es d’entre nous, des marques dans nos psychés qui mettront du temps à cicatriser… Marques façonnant, mais n’effaçant rien de notre désir de révolte.

Notre propos n’est pas « de pleurer sur notre sort » car nous savions dans quoi nous nous impliquions. Nous ne sommes pas dupes, la France est un État policier qui montre son vrai visage quand on s’attaque à ses piliers fondateurs, notamment l’industrie nucléaire. Certes cela n’est pas nouveau, mais mérite d’être rappelé sans cesse. L’état ne supporte pas sa contestation, et avoir du sang sur les mains ne lui fait pas peur. Et ce texte a pour but d’informer, encore et toujours, que la violence étatique n’est pas que symbolique, mais s’incarne aussi dans le corps de nos compagnes et compagnons touchées-s.

Quelques un-e-s du groupe « médical »
mediccaen arobase riseup point net

 

Infos sur la lutte anti-THT :

https://stop-tht.org, https://antitht.noblogs.org et www.percysoustension.fr

Repression will not lower the voltage!

mercredi, juillet 18th, 2012

For several months, repression against those involved in the fight against High Voltage power lines (THT) in Cotentin-Maine has increased dramatically. These high voltage power lines, imposed on local people, are dangerous for the health and only serve the private interests linked to the nuclear industry. This struggle took off early in the project, and saw further acceleration after blocking the CASTOR nuclear waste train, when work started for the lines in November 2011.

It then developed, particularly in Le Chefresne, village of the county of la Manche affected by the THT line and opposed to the project, both on the part of the town hall and the local population against the THT line and for the immediate stopping of nuclear power. Once the general assembly of le Chefresne set up, many public actions were organised (removing nuts and bolts from pylons, occupying sites, etc.), to halt construction sites of the project conducted by RTE (Réseau de Transport de l’Electricité, a subsidiary of EDF ). The nuclearised French State, walking hand in hand with RTE, has decided once again to use repression to halt the struggle, arresting activists, convoking others, and by putting people on trial.

Most recently, a weekend against the THT lines was organised near Chefresne, from 22nd to 24th June to organise debates and to think especially about the anti-nuclear movement, ending with a public action against THT lines. But 600 policemen awaited the 500 participants, whose orders were to injure people (25 injured) more than to intervene (one person was arrested and will be in court in August).

The state and RTE prefer and try to suppress and stifle a legitimate dispute. (Police) Forces under the command of RTE are looking for the slightest pretext. Thus, 2nd June 2012 in Saint Pierre des Landes (53), after wounding an activist, they took the opportunity to sue him on the grounds of violently resisting arrest. In the same place, someone is accused of having driven his vehicle too close to a policewoman while parking it… An offence so obvious that he was arrested six days after the event, once RTE, the prefet and the police were also sued… Finally, preferring to harm rather than arrest people on 24 June, the authorities are trying to blame the only person available to them with the spraining of a finger and bruises to the hands of two “injured” policemen, although he does not match the description of the person drawn up by them. Several court cases are pending (one has already taken place).

Each time we call for a support rally in front of the court.

AGENDA AGAINST REPRESSION

6th August 2012: 2pm, Court of Coutances
Trial of the activistd arrested in Montabot, 24th June.

21st August: Court of Coutances, the verdict of the trial held on 19th June

23rd August : 2pm, Court of Laval
Trial of militant wounded and then arrested on 2nd June, in Saint Pierre des Landes.

23rd November : 9am Cnd ourt of Laval
Trial of activist arrested 10th July after an action dating back to 4th July

9th October : Trial of three people in Cherbourg
following actions near Valognes on 23rd November 2011.

To help and / or participate:

 Come to the rallies and actions …

 Donate by cheque (write THT on the back of the cheque)
to the Association for Solidarity and the Legal Aid:
Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique
APSAJ, 6 cours des Alliés, 35000 Rennes, France.

Contact anti-repression of the anti-THT: +33 (0)7.53.36.62.48 or antirep-tht at riseup dot net

More information on stop-tht.org and antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT

 

1st and 2nd Sept. 2012: General Meeting at Le Chefresne, in the (occupied) wood of la Bévinière.

29th Sept. : anti-nuclear and anti-THT rally in Avranches

The weekend of resistance as seen by a few people from the Medical Team

mercredi, juillet 18th, 2012

From 22 to 24 June there was a weekend of resistance to the construction of High Voltage Power lines (THT in French) in Cotentin-Maine. This weekend was a continuation of thoughts, information and collective actions that have been ongoing for several months. The first two days were devoted to exchanges between locals and antinuclear activists who came from all over France, and beyond in a few cases! Sunday was a day of action whose purpose was twofold: to make this resistance visible and to sabotage the progress of work on the THT lines.

Looking Back specifically on this day:

Two processions left the camp, one walking towards the town hall of Chefresne, the other towards the pylons. Both processions were totally supportive, in permanent contact and following the same broad political line

Within these two processions we were about twenty people, all anti nuclear, formed as a group “medical team” self-organised all with the ability to perform first aid. We wish to clarify that we were not there as a service, but as individuals actively participating in the construction of this collective struggle against nuclear power and its world.

Even within the medical team , we belong to a political perspective of exchange and transmission of knowledge and practices, rejecting notions of experts and job specification.

We are writing this text in order to make a precise statement of events and to denounce the premeditated and assumed “police” violence by the prefecture of la Manche (county in France) that took place this Sunday, 24 June. Because this day is neither to forget nor to trivialise, and was marked again by impunity and military monstrosity, it seems important that these findings and those accusations are widely distributed both in anti-nuclear circle, to professionals working with victims, as to anyone who has to face French law enforcement. This, both in solidarity with our friends-and our self-referred mediation.

The means used by the French police, in addition to substantial numbers of course, were all employed in order to harm and hurt with a strong determination, that was thought about and assumed.

For the procession headed for the THT pylons a heavy arsenal was deployed including stun grenades, and other types of unidentified grenades, tear gas and truncheons. The firings by grenade launcher or hand, were deliberately aimed at people (in the face most often). Recall that the grenades are deadly when fired on a flat trajectory (which is prohibited by law), which was the case and that became standard.

The attack immediately began very brutally (about 200m from the camp) with serious injuries, from the first charge, and did not stop even when we retreated to the camp. And even when security cordons were set up by ourselves around our wounded and then we verbally reported the situation to the cops , charges and firing continued with exactly the same violence.

Another procession was tear gassed without warning after only a few hundred meters walk, which led to their immediate retreat.

Regarding the wounded

-One person was very seriously injured in the eye, they were transferred to a peripheral hospital at Caen University Hospital the same day, their vision is largely impaired and it is unknown if they will recover the same level of vision as before.

-Another person suffered a serious head injury which affected their eye due to the trajectory of a grenade fired, he was operated on that evening. He suffered a triple fracture of the skull and the retina of his eye was affected by the violence of the shock. His vision is extremely impaired irreversibly to 1/20th.

Both people needed an emergency evacuation. But the prefecture deliberately sabotaged the arrival of ambulances to the camp. Instructions were given to block the first ambulance a few dozen meters from the camp. A journalist present at the scene saw this (blockade of an ambulance by a police cordon) which certainly helped the ambulance to pass. The second ambulance was totally diverted by the police, allegedly for their wounded.

Both victims had to wait for more than an hour and and a half. Can we talk about something else other than cynicism and sadism?

-Someone else has had a large wound in the forehead (truncheon), which required stitches.

The rest of the wounded -(about 20) were consequences of multiple explosions of stun grenades. Exploding metallic impacts were lodged deep in the flesh, up to several centimetres beneath the skin, potentially severing nerves and arteries.

Thus, 15 fragments of shrapnel were observed (leg bones, knee, vagina, breast, arm) in one person. One of the fragments bluntly severed a nerve in her forearm. She was transferred to another hospital and then had an operation on her forearm (which means not all shrapnel was removed from the rest of her body). She will have problems moving her forearm/wrist and she lost the felling of touch/sensitivity in her fingers.

Others kept the shrapnel in their bodies, which is not without its problems, both in the short and long term.

Note, the doctor of the “SAMU” (French Ambulance service) with whom we were in contact, was harassed by the chief of staff of the prefecture to provide the identities of the wounded and their destination hospital. If he and other nurses respected medical confidentiality, other employees of the Polyclinic of Avranches knowingly communicated with the police preferring to be snitches instead of caring for patients … hats off to the collaborators!

Police were also on guard outside some hospitals in the area. It was also reported that real police roadblocks (directly on the road with combat gear) were stopping all vehicles and checking identities. And they even monitored the entrance to the University Hospital of Caen, where two vans and a “line” of riot police waited on the driveway. Repression clearly outweighed assistance.

Finally, despite the solidarity between all of us, the feeling of terror leaves, some of us, registered in our minds that will take time to heal … although clearly marked, this will take nothing away from our desire to revolt .

Our purpose is not “crying over our fate” because we knew what we were involved in. We are not fooled, France is a police state that shows its true colours when one attacks its founding pillars, including the nuclear industry. Certainly this is not new but worth constantly repeating. The state does not support this challenge, and even when they have blood on their hands this doesn’t scare then. And this text aims to inform again, and always that state violence is not only symbolic, but is also embedded in the bodies of our affected companions.

A few people from the “medical team”
mediccaen at riseup dot net

Information on anti-THT:

stop-tht.org and antitht.noblogs.org and www.percysoustension.fr

Detrás de la urgencia, la estupidez. Crónica del fin de semana de resistencia en Chefresnes.

mercredi, juillet 18th, 2012

Avanzar olvidando la cabeza es como regresar con un brazo menos.

Crónica del fin de semana de resistencia en Chefresnes.

Dar paso a la fragilidad o destrozarlo todo.

Un madero me disparó dos veces.

Tengo 15 impactos de metal en el cuerpo y ahí se quedarán; la pierna, el hueso de la rodilla, la vagina, el pecho, el brazo. Me han seccionado el nervio del brazo derecho, tuvieron que operar. Dentro de un año, quizás recobre sus capacidades.

Escribo para que no se pueda decir: no lo sabíamos. Quien quiere saber, sabe. Escribo para que dejen de censurarnos, golpearnos, encerrarnos, matarnos bajo una supuesta democracia y un supuesto Estado de derecho.
Escribo porque ya estoy harta de que se remita a la violencia de países lejanos y pobres haciendo desaparecer, vilmente, los asuntos revolucionarios que tienen lugar en Túnez, Libia, Egipto, Siria, etc. diciendo que en Francia no es lo mismo, y aún peor…

Escribir porque a los 20 años he sufrido, visto, y entendido demasiada violencia policial tras escaparates de mentiras y propaganda mercantil.
Escribir porque se me hace insoportable sentir esa bola de angustia en la barriga cuando me cruzo con un paco y esa niebla de soledad e impotencia frente al sistema policial.
Escribir para no gritar que las cosas ya no pueden seguir así y actuar en consecuencia.
Escribir porque la libertad de la civilización occidental es una mentira mortífera.
Escribir porque hay demasiado silencio y mentiras sobre la represión, sobre nuestras luchas, sobre los peligros de la nuclear, entre otros, sobre la violencia del sistema.

Esta vez, occurió en Chefresnes, un pueblo que resiste a la implantación de una línea de alta tensión de 170 km. de largo (esta línea forma parte de la creación de una gigantesca red de circulación de información mundial, no solo con venta de electricidad sino también control de la población y automatización de los intercambios con la administración central). La corriente eléctrica la producirán motores eólicos en el mar del Norte, centrales nucleares como la EPR de Flamanville, pero también mecánicamente a través de los tres reactores de Tricastin, ya no dan suministro eléctrico a la fábrica Eurodif, que cerró).

Pero llevo conmigo muchxs heridxs, muchxs muertxs, muchos silencios, no solo en Francia, no solo en todas partes.
Llevo conmigo cárceles llenas y sé de las impunidades que ensayan los verdugos legítimos. El 21 de abril, Amine Bentounsi fue asesinado de bala por la espalda y, después de esto, la policia armada y uniformada se manifestó reivindicando el derecho a matar en prevención. Desde su entrada en vigor, las pelotas de goma, las granadas aturdidoras y las urticantes dieron lugar a muchxs heridxs, ojos perdidos, llagas, minusvalías, muertes; y nadie ganó ante la justicia.
Conozco ciudades más y más aseguradas, todo un arsenal jurídico más y más liberticida, el perfeccionamiento del control de la población al mismo tiempo que el de las fronteras. Escribo porque estoy harta de que me pregunten si “va todo bien”. A aquellxs a lxs que les dije que sí, sería la cortesía o la costumbre. Resumiendo

Nos dispararon bajo las torretas de alta tensión de las que el campo está plagado, en un desastre mundial que amenaza con explotar a cada instante y en el cual nos quisieran civilizadxs, pasivxs. Nosotrxs, depués de todo, desposeídxs de casi todo, de nuestra historia, de su sentido, del lenguaje, de la información, de nuestros cuerpos, de nuestros deseos, de nuestro tiempo, de nuestras vidas. Mientras nos quieran inofensivxs, temerosxs, no violentxs, no quiero que me traten de “la enferma”, que me infantilicen, que me compadezcan. Necesito que cuidemos lxs unxs de lxs otrxs, para durar, y también necesito que respondamos. Para curarme, necesito un sistema sin pacos, sin poder. Sí, tengamos en cuenta los daños de un fragmento de guerra social explícita, con sus propios dolores y violencias, pero nos nos rindamos, ¡organicémonos! Lo que no nos mata nos hace más fuertes, decía aquel, siempre y cuando no nos mintamos.

¿Quieren detalles? Los medios de des-comunicación fueron a mi habitación del hospital antes de la operación. Un médico de cabecera, presente en el campo, había testificado sobre la violencia policial y el uso de armas de guerra (granadas urticantes y aturdidoras, gases lacrimógenos, porras…) dejando numerosxs heridxs. Fue estupendo en el campo pero ahí fue incómodo; las moscas de mierda del poder, o sea los periodistas, querían grabar los impactos del metal en los cuerpos para difundir el testimonio. Sin imagen, no hay palabra, ese era su chantaje. Estuvieron una hora en la habitación, intentando defenderse de la bajeza de sus perdiódicos (comunicados de prensa en francés aquí) y de su trámite.
Viendo, sin sorpresa, lo que salió de eso, se imponen unas rectificaciones.

El avance de las obras de la línea hacen más que urgente y necesaria una resistencia concreta y determinada en las infraestructuras.
“Es evidente y necesario, puesto que nos imponen los postes erigidos sobre nuestras tierras, que muchas personas sienten la necesidad de actuar directamente en contra de este eslabón débil de la industria nuclear debido a la inaceptable represión de los oponentes, la violación de los derechos fundamentales de las personas, las humillaciones impuestas por la RTE (Red de Transporte de la Electricidad) a la población” (extracto del llamamiento : Todxs a Chefresne, Fin de semana de resistencia a la linea de muy alta tension).

Estas líneas participan en el desposeimiento de nuestras vidas y se imponen con la misma arrogancia y el mismo fascismo que el aeropuerto de Notre Dame des Landes, el TGV (Tren de Alta Velocidad) entre Lión y Turín, la central de gas en Finistère, los ecobarrios en nuestras ciudades gentrificadas o incluso las cárceles con cara humana, linda imagen de la hipocresía de la mierda actual. Entonces, ¿de dónde sale la violencia ? Ya lo sabemos y podemos indignarnos después, pero es importante recordarlo: los llamamientos públicos de encuentros o acciones acarrean inevitablamente un tremendo despliegue de dispositivos policiales: ocupación policial y militar del territorio, control y cacheo de lxs que se acercan allí, vigilancia (helicópteros, dispositivos de escucha), refuerzos policiales entrenados sobre el terreno (en el caso de Chefresnes, la PSIG: Pelotón de Vigilancia e Intervención de la Gendarmería, los guardias móviles de Blain, entrenados en la lucha de Notre Dame des Landes). Había más de 500, armados bajo la presión de una prefectura traumatizada por Valognes (o la pérdida del dominio de un territorio).
Su voluntad parece clara: romper el movimiento, hacer daño, fisica y moralmente.

Mientras los medios de des-comunicación construyen meticulosamente la figura del peligroso radical con el que quieren acabar (con no se sabe qué) y con quien viene de lejos para ello (figura amenazante y completamente despolitizada), pasan bajo el silencio las luchas y la, cada día en aumento, represión que sufren. Un territorio que resiste es a menudo ocupado militaramente, como podemos ver en Chefresnes, en Notre Dame des Landes o en el Valle de Susa. Con la expropriación y la expulsión como telón de fondo, se desarolla, a diario, la presión psicológica, financiera, judicial y policial. Detrás de la supuesta libertad de pensamiento: la prohibición de actuar. Nos dan la tabarra para que no seamos violentxs detrás de una violencia creciente.

El 24 de junio, salió una manifestación en dirección a la torre del agua, lugar de encuentros y resistencias, desalojado el miércoles 20 de junio. Otro cortejo, en el que yo me encontraba, se fue en dirección a las torretas (dos de pie y otra todavía en el suelo). Es difícil decir si hay que renunciar definitivamente a toda acción en masa anunciada, sería una derota anunciada si no se tratara más que de un afrontamiento anticipado con los pacos mejor equipados, decirse que el miedo, el deseo de cancelar estuvieron presentes el día anterior y por la mañana y que, quizás, hubiera sido lo mejor. Me parece importante que nos planteemos las formas de toma de decisión en momentos de urgencia y de “espectáculo” como este. “La marcha por el honor” nos dejó un triste regusto a esos ejércitos ya vencidos avanzando hacia su ruina. Ser transversales, imprevisibles, inesperadxs para no tener que convertirnos en fuerza militar… Un amigo me dijo después “Una vez más nos cruzamos de cerca con la muerte, unx de nosotrxs hubiera podido palmarla”.
En el campo gris por el gas, no teníamos la relación de poder o la inteligencia necesaria para no dejarnos arrastrar rápidamente y con violencia hacia el campo. Oíamos detonaciones, gritos y, en la última carga, las miradas con las que me cruzaba eran de susto o sufrimiento. Las líneas de maderos, mientras escuchaban “¡hay heridos, calma!”, se pusieron a cargar gritando y disparando. Después de haber tenido la impresión de quemarme, tuve la de perder el brazo y, luego, el miedo de que nos disparasen por la espalda o que paren. Alguién me agarró y me sacó de allíí.
A los que dicen que la guerra se acabó, yo les digo que está latente, escondida, pero que podemos contar nuestrxs muertxs, para no olvidarlxs. Hace algunos años, a un activista le pasó por encima un tren nuclear que quería bloquear encadenándose a la vía. Otrxs se dejaron tendones, quemados por la amoladora (la disque) de los maderos que querían sacarlxs de la vía, otrxs… la lista está incompleta. ¿Cuántxs muertxs por las nucleares, desde Hiroshima hasta Fukushima pasando por lxs que esconden aquí, cuántas toneladas de residuos que se amontonan, cuántxs irradiadxs y cuántos falsos debates democráticos?

Allí, había una carpa médica llena de heridxs. Con tristeza pero con eficiencia, los gestos y los reflejos se ponen en marcha: curar las urgencias, dominar el dolor y acompañar el de lxs demás, evacuar a pesar de los cordones policiales, evitar a los que bloqueaban la entrada del hospital de St. Lo, esperar desesperadamente a los bomberos bloqueados, sufrir la requisa de uno de sus vehículos para evacuar a un policia arañado en detrimento de una chica que corría el riesgo de perder la vista…

Al llegar al hospital, cuento todo esto mientras muestro mi cuerpo mutilado. La gente se indigna, se enoja en el servicio hospitalario no familiarizado con la violencia policial de la Francia del 2012. Algunxs hubieran querido ir a la mani pero trabajaban, algunxs me dijeron alzando el puño que seguiera con la lucha, otrxs no se le creían, alguien me dijo “Hicimos la guerra en Normandia, sabemos lo que es”. Tengo al teléfono a un responsable del acceso a los cuidados del hospital de St Lo (en relación con los cordones policiales, dos camiones y una línea de guardias móviles en la vía de acceso al hospital). Otra vez, le digo que los bomberos no pueden acceder al campo y me respone que hace lo que puede. Añade que desde la mañana está recibiendo, por parte de la prefectura, presiones para que les diga el nombre y la naturaleza de las lesiones de lxs heridxs de Chefresnes. Me garantiza que el secreto profesional no permite ninguna filtración. Le respondo que resista a las presiones y se lo agradezco.

Me trasladaron y me operaron. Les transmito los momentos en que, en esta habitación, tuve la impresión de estar en cana y donde temí que los pacos llegaran, los momentos en que el asombro de la gente me dio ganas de decirles “pero abre los ojos e infórmate”, la preocupación por lxs que se quedaron en el campo, las ganas de hablar con todxs lxs que vivieron ese momento, las ganas de decir que solo les guardo rencor a los maderos, las ganas de romper la tele o de ocupar el plató en el momento de las noticias regionales…

Solo sé de un momento que me obsesiona, esa hora entera cuando, con el brazo anestesiado en la sala de espera del quirófano, no pude reprimirme y no paré de llorar. No solo por el brazo, no solo por estas esquirlas, no solo por el estrés, sino por el desamparo de saberme involucrada en una guerra pacificada cuyas razones al igual que las consecuencias solo las conocen unxs pocxs compañerxs, ahogadas en la indiferencia general.

Tengo una pregunta importante en la garganta, ¿qué hacer ahora frente a esta violencia policial? Sé que no tengo nada que esparar de esta justicia de clase sino una tribuna o mediatización del problema. Aun así. Sé que es cotidiana esta violencia. Sé que somos muchxs lxs cabreadxs. Sé que estamos un poco solxs y desprovistxs también.
Ya aprovecho para decir que ir a las manis con casco, máscara antigás y protección no es ser violentx, es condición básica para nuestra superviviencia física.
Además, tenemos que ser más inteligentes que la policía, que sus jueces, que sus infiltrados, que su sistema de control.
Y, para terminar, me gustaría que no dejemos de hacer lo que sabemos, puesto que “para quien aun se sorprenda”, la violencia policial ha entrado en la realidad y la banalidad del político.
Amal Bentounsi (hermana de Amine Bentounsi) llamaba a un movimiento nacional contra la licencia para matar de la policía, yo llamo a una insurrección internacional contra la policía, contra todo lo que nos impone, lo que defiende y contra aquellos a los que sirve.
Escribir es fácil pero nunca sabemos cómo se leerá.

Hasta pronto

La repressione non farà abbassare la tensione (THT)!

mercredi, juillet 18th, 2012

Da parecchi mesi, la repressione contro le persone coinvolte nella lotta contro la linea ad altissima Tensione (THT) Contentin-Maine ha fortemente aumentato. Queste linee THT, imposte alle popolazioni locali, sono pericolose sul piano sanitario e servono solamente gli interessi privati legati all’industria nucleare. Questa lotta ha preso il suo sviluppo fin dall’inizio del progetto, e ha conosciuto una nuova accelerazione dopo il blocco del treno di rifiuti nucleari Castor e l’inizio dei lavori, nel novembre 2011.

Si è poi particolarmente sviluppata intorno al Chefresne (50), villaggio riguardato dalla linea THT ed opposto al progetto, sia per quanto riguardo il municipio sia per la popolazione, contro la linea THT e per l’arresto immediato del nucleare. L’assemblea generale del Chefresne costituita, numerose azioni pubbliche sono state organizzate ( svitare i bulloni dei piloni, occupazione di cantieri eccetera,) per bloccare i cantieri di costruzione condotti da RTE (Rete di Trasporto dell’elettricità) filiale di EDF. Lo stato nucleare, camminando mano nella mano con RTE, ha deciso di utilizzare una volta in più la repressione per bloccare questa lotta, fermando dei militanti/e, convocandone altri, e processandoli.

Ultimamente, un week-end anti-THT è stato organizzato accanto al Chefresne, dal 22 al 24 giugno, per organizzare particolarmente dei dibattimenti e delle riflessioni sulla lotta anti-nucleare, we che si è chiuso con un’azione pubblica contro le linee THT. Ma 600 carabinieri, di cui gli ordini erano più di ferire (25 feriti/e) che d’interporrsi , hanno aspettato i 500 partecipanti , (un arresttato sarà che passa processato).

Lo stato e RTE preferiscono così reprimere e tentare di imbavagliare una contestazione legittima. Le forze agli ordini di RTE cercano il minimo pretesto. Così, il 2 giugno 2012 al Saint Pierre des Landes (53), dopo avere ferito un militante, ne approfittano per denunciarlo col motivo di ribellione; allo stesso luogo, è rimproverato ad un militante di avere posteggiato il suo veicolo troppo vicino ad un carabiniere… Un’infrazione talmente evidente che fu chiamato 6 giorni dopo i fatti, quando RTE, il prefetto ed i carabinieri denunciati per le loro estorsioni… Infine, avendo preferito ferire piuttosto che arrestare il 24 giugno, le autorità tentano di caricare al massimo l’unica persona a loro disposizione, rimproverandogli la storta al dito e le contusioni alla mano dei due carabinieri « feriti », sebbene non corrisponda alla descrizione della persona messa in causa da essi. Parecchi processi sono a venire, un è già finito.

Ogni volta, chiamiamo ad una manifestazione di sostegno davanti al tribunale.

 

AGENDA ANTI-REPRESSIONE

 

6 agosto 2012: alle 14.00, tribunale di Coutances

Processo all’arrestato del 24 giugno a Montabot.

 

21 agosto: Tribunale di Coutances,verdetto del processo del 19 giugno.

 

23 agosto: alle 14.00, tribunale di Laval

Processo del militante ferito poi arrestato il 2 giugno al Saint Pierre des Landes.

 

23 novembre: alle 9.00, tribunale di Laval

Processo del militante arrestato il 10 luglio per i fatti che risalgono al 4 luglio.

 

9 ottobre: Processo a Cherbourg di 3 personein seguito alle azioni condotte vicino a Valognes il 23 novembre 2011.

   

Per aiutare e/o partecipare

– Venire alle manifestazioni ed azioni…
– Fare con assegno un dono, (con menzione THT dietro l’assegno), all’ Associazione Per la Solidarietà e l’aiuto Giuridico :

APSAJ, 6 cours des alliés, 35000 Rennes, Francia.

 

Contatto anti-repressione della lotta anti-THT:
07.53.36.62.48 o antirep-tht arobase riseup.net.

 

Più info su: www.stop-tht.org o antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT:

1 e 2 Settembre. 2012: Assemblea Generale al Chefresne, nel bosco, (occupato), della Bévinière.

29 settembre: Manifestazione anti-THT ed anti-nucleare ad Avranches