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Contre le monde qui va avec l’aéroport, le nucléaire, les lignes THT…

jeudi, janvier 3rd, 2013

La ZAD souhaite une bonne année 2013 à la lutte antiTHT !

Désormais, les pylônes de la Zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

Pour bien fêter la nouvelle année, pendant le feu d’artifice du carrefour de la Forêt, un groupe d’individu-e-s s’est dirigé-e-s vers un pylône de la ZAD équipé de scies à métaux. Pendant une demi-heure, ces personnes ont pu tranquillement scier la moitié de deux des pieds du pylône.
Cette action a pour ambition de renforcer la solidarité entre les occupant-e-s de la ZAD et celles et ceux qui luttent contre la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, et plus généralement contre la centralisation de la production d’énergie (nucléaire plus particulièrement).

Il était temps que la convergence des luttes se traduise par des actes.

 

Désormais, les pylônes de la zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

(Message de la ZAD sur indymedia.org)

Appel à réagir aux prochains travaux sur le Chefresne

samedi, décembre 29th, 2012

L’appel à réagir aux prochains travaux au Chefresne par le biais d’actions décentralisées est issue de l’assemblée des 1er et 2 septembre au Chefresne. Trois mois plus tard, lors de l’assemblée du 1er décembre 2012 à Coutances, nous constations avec une certaine satisfaction qu’aucun travaux n’avaient repris. Toujours pas de bucheronnage au bois de la Bévinière, toujours pas de pylône 227 et rien de nouveau sous le soleil de RTE pour accéder aux pylônes 224 et 225. Pour autant, tout cela risque de s’accélérer début 2013 et il semble bon de rappeler que cet appel est toujours d’actualité.

Consultez régulièrement cet article ou inscrivez-vous à la liste de diffusion pour être tenu au courant de la reprise des travaux au Chefresne.

 

Depuis des mois, la résistance contre la ligne THT Cotentin-Maine s’intensifie autour du Chefresne. Recours juridiques, arrêtés municipaux, appels à rassemblements, actions publiques de déboulonnages, sabotages, se heurtent au mépris et à une répression grandissante. RTE et la préfecture orchestrent de concert les convocations en gendarmerie, les expulsions, les interpellations, les assignations en justice, les amendes.

Alors que se profile l’aboutissement de la construction de la ligne sur la commune du Chefresne avec la construction de l’ultime pylône et l’abattage du bois de la Bévinière, nous souhaitons répondre à cette répression forcément centralisée par un appel à agir partout où les aménageurs tels que RTE, Vinci, ou Areva, étendent leur main mise par un quadrillage et une militarisation de nos espaces de vie : lignes THT, centrales nucléaires, autoroutes, LGV, incinérateurs, centres de stockage de déchets nucléaires… Que la solidarité avec la lutte anti-THT s’exprime là où la répression ne l’attend pas, pour garder nos forces, ne pas s’épuiser de procès en procès, et maintenir la tension pour dire que nous ne céderons pas. Nous vivons tou-te-s sous des lignes THT.

Exprimons notre solidarité avec les opposant-e-s à la ligne par toute forme d’actions pourvu qu’elle respecte l’intégrité physique des personnes, la semaine suivant le début de la construction du dernier pylône sur le Chefresne ou l’abattage du bois de la Bévinière.

L’information sur l’abattage du bois ou le début des travaux du dernier pylône sera disponible le jour même ici (http://antitht.noblogs.org/497).

Soyons prêt-e-s, ça ne devrait malheureusement pas tarder.

Assemblée du Chefresne, le 2 septembre 2012
Publié le 10 septembre 2012

Solidarité morbihannaise avec la lutte anti EPR/THT

dimanche, décembre 23rd, 2012

Une nouvelle action a eu lieu ce 22 décembre 2012 dans le Morbihan en solidarité avec la lutte antinucléaire, et particulièrement celle se déroulant en cotentin contre la THT et l’EPR.

Le 1er décembre 2012, une manifestation avait eu lieu devant le siège de Garczynski Traploir Energie, qui a travaillé aux côtés d’Omexom – Vinci Energie dans le cadre de la construction du poste de transformation au départ de la ligne THT Cotentin Maine, à Saint Sébastien de Raids.

Aujourd’hui, toujours à l’appel de Stop Nucléaire 56, c’est la participation d’ETDE, entreprise en charge du tronçon allant du Lorey à Pont-Brocard dans la Manche, qui est dénoncée :

STOPNUK56-ETDE

Nous sommes ici aujourd’hui, devant le siège de la société ETDE, pour deux raisons :

La première pour marquer notre solidarité avec les populations qui résistent contre la construction du réacteur EPR à Flamanville et la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, notamment avec les résistants du Chefresne. La deuxième, pour marquer l’ouverture du débat national sur la transition énergétique lancé le 29 novembre.

ETDE, Pôle Energies et Services de Bouygues Construction, est une entreprise spécialisée dans la construction de postes et lignes électriques, de réseaux électriques et d’installations d’éclairage…

ETDE construit avec les sociétés OMEXON, GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE,… la ligne THT Cotentin-Maine qui doit relier le réacteur nucléaire EPR de Flamanville au poste de Beaulieu sur Oudon, à côté de Laval. Cette ligne de 2 fois 400 000 V est longue de 163 km, traverse 4 départements, 64 communes et comporte 420 pylônes. Au-delà du risque du nucléaire inacceptable présenté par le futur réacteur EPR, cette ligne THT présente un risque sanitaire majeur pour l’environnement, les animaux et les populations riveraines. Elle est le symbole d’une source d’énergie et d’une société hyper-centralisée.

La lutte contre sa construction s’est surtout concentrée autour du Chefresne, petite commune de la Manche. L’ex-maire, ex car il a choisi de démissionner suite à une garde à vue et une réquisition pour organiser le scrutin législatif que lui et ses conseillers voulaient boycotter, et la population dans son ensemble – qui sont pour un arrêt immédiat du nucléaire – sont hostiles à la THT. De nombreuses actions publiques ont été organisées pour contrer le chantier de la THT. L’Etat a répondu systématiquement par la répression et la violence contre les résistants du nucléaire (blessés et procès).

Nous n’en voulons pas aux salariés d’ETDE, ni à l’entreprise elle-même. Nous sommes ici pour interpeller ses dirigeants sur leur rôle dans la pérennité du recours à l’énergie nucléaire. Les entreprises savent orienter les décisions politiques lorsque leurs intérêts économiques sont en cause. Nous leur demandons aujourd’hui de faire preuve d’une éthique environnementale dans leurs réponses aux appels d’offres, notamment de l’industrie nucléaire. En travaillant pour l’industrie nucléaire, ces entreprises s’en rendent complices. Aujourd’hui, nous leur demandons de refuser ces chantiers et d’agir activement pour le développement des énergies renouvelables, sources de développement économiques et d’emplois délocalisés.

Sur la ligne THT Cotentin-Maine, des entreprises ont fait appel à des vigiles pour garantir la construction des pylônes. Il n’est pas dans les missions de ces entreprises d’assurer des missions de maintien de l’ordre. Les salariés de ces entreprises ont un droit, et un devoir, de retrait lorsqu’ils sont confrontés à des résistants.

ETDE n’est pas la seule entreprise qui travaille sur les chantiers EPR/THT. Il y en a d’autres dans le Morbihan et ailleurs, notamment sur des chantiers de travaux publics, d’élagage,… Nous saurons également les interpeller sur leur éthique environnementale !

Nous sommes également ici aujourd’hui pour réagir au lancement jeudi dernier du débat national sur la transition énergétique qui doit déboucher en 2013 sur une loi de programmation. Certes les dés sont pipés : nomination au sein du comité des sages de deux experts nucléaires, prises de position au sein du gouvernement en faveur du nucléaire, confirmation du chantier EPR,… Néanmoins et contrairement peut-être à d’autres associations, nous allons participer à ce débat, et même nous y inviter si le gouvernement nous oubliait ! Nous allons en faire un débat citoyen et nous avons déjà commencé le mardi 4 décembre à Saint-Jean-Brévelay.

La France est à un tournant historique, avec un parc nucléaire vieillissant, avec déjà des réacteurs en fin de vie, et une augmentation considérable du risque de catastrophe. Il y a deux solutions, s’engager dans la construction de nouveaux EPR, pour un coût exorbitant de l’ordre de 200 milliards d’Euros, un risque de pénurie en approvisionnement d’uranium, et un risque nucléaire toujours présent, ou s’engager résolument dans la sobriété énergétique et dans le développement des énergies renouvelables, sources d’énergie d’avenir et créatrices d’emplois.

Il y a urgence ! Pour éviter la catastrophe, il faut arrêter dès demain le maximum de réacteurs en utilisant toutes les ressources disponibles et aujourd’hui sous-exploitées. C’est possible pour près de 30 réacteurs et en quelques années pour le reste. C’est dès aujourd’hui que doit être prise la décision d’arrêt immédiat du nucléaire.

Action de solidarité dans le Morbihan

lundi, décembre 3rd, 2012

A l’appel de Stop Nucléaire 56, une manifestation a eu lieu le 1er décembre 2012 devant le siège de Garczynski Traploir Energie, qui a travaillé aux côtés d’Omexom – Vinci Energie dans le cadre de la construction du poste de transformation au départ de la ligne THT Cotentin Maine, à Saint Sébastien de Raids.

Les manifestant-e-s ont signifié leur raisons de se retrouver devant le siège de la société GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE :
•    La première pour marquer notre solidarité avec les populations qui résistent contre la construction du réacteur EPR à Flamanville et la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, notamment avec les résistants du Chefresne.
•    La deuxième, pour marquer l’ouverture du débat national sur la transition énergétique lancé jeudi dernier.

Ils en ont profité pour faire valoir leurs griefs à l’encontre de l’entreprise, comme étant spécifique à la complicité de celle-ci dans sa participation à la société nucléaire :

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE est une entreprise spécialisée dans la construction de postes et lignes électriques – installations photovoltaïques – petit éolien – Eclairage public,…

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE construit avec la société OMEXON basée au Mans la ligne THT Cotentin-Maine qui doit relier le réacteur nucléaire EPR de Flamanville au poste de Beaulieu sur Oudon, à côté de Laval. Cette ligne de 2 fois 400 000 V est longue de 163 km, traverse 4 départements, 64 communes et comporte 420 pylônes. Au-delà du risque du nucléaire inacceptable présenté par le futur réacteur EPR, cette ligne THT présente un risque sanitaire majeur pour l’environnement, les animaux et les populations riveraines. Elle est le symbole d’une source d’énergie et d’une société hyper-centralisée.

La lutte contre sa construction s’est surtout concentrée autour du Chefresne, petite commune de la Manche. L’ex-maire – ex car il a choisi de démissionner suite à une garde à vue et une réquisition pour organiser le scrutin législatif, que lui et ses conseillers voulaient boycotter, et la population dans son ensemble – qui sont pour un arrêt immédiat du nucléaire – sont hostiles à la THT. De nombreuses actions publiques ont été organisées pour contrer le chantier de la THT. L’Etat a répondu systématiquement par la répression et la violence contre les résistants du nucléaire (blessés et procès).

Nous n’en voulons pas aux salariés de GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE, ni à l’entreprise elle-même qui réalise par ailleurs des installations sources d’énergie renouvelable. Nous sommes ici pour interpeller ses dirigeants sur leur rôle dans la pérennité du recours à l’énergie nucléaire. Les entreprises savent orienter les décisions politiques lorsque leurs intérêts économiques sont en cause. Nous leur demander aujourd’hui de faire preuve d’une éthique environnementale dans leurs réponses aux appels d’offres, notamment de l’industrie nucléaire. En travaillant pour l’industrie nucléaire, ces entreprises s’en rendent complices. Aujourd’hui, nous leur demandons de refuser ces chantiers et d’agir activement pour le développement des énergies renouvelables, sources de développement économique et d’emplois délocalisés.

Sur la ligne THT Cotentin-Maine, des entreprises ont fait appel à des vigiles pour garantir la construction des pylônes. Il n’est pas dans les missions de ces entreprises d’assurer des missions de maintien de l’ordre. Les salariés de ces entreprises ont un droit, et un devoir, de retrait lorsqu’ils sont confrontés à des résistants.

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE n’est pas la seule entreprise qui travaille sur les chantiers EPR/THT. Il y en a d’autres dans le Morbihan et ailleurs, notamment sur des chantiers de travaux publics, d’élagage,… Nous saurons également les interpeller sur leur éthique environnementale !

Nous sommes également ici aujourd’hui pour réagir au lancement jeudi dernier du débat national sur la transition énergétique qui doit déboucher en 2013 sur une loi de programmation. Certes les dés sont pipés : nomination au sein du comité des sages de deux experts nucléaires, prises de position au sein du gouvernement en faveur du nucléaire, confirmation du chantier EPR,… Néanmoins et contrairement peut-être à d’autres associations, nous allons participer à ce débat, et même nous y inviter si le gouvernement nous oubliait ! Nous allons en faire un débat citoyen et nous commencerons dès mardi prochain, 4 décembre, à Saint-Jean-Brévelay, 20h30, salle de Kerivo, rue Joseph-Le-Bayon, route de Colpo.

Hervé Pellois, député-Maire de Saint Avé sait que nous sommes capable de dialogue. Nous l’invitons à organiser dans sa commune ce débat citoyen qui n’a jamais eu lieu en France, et à en tirer ensuite toutes les conséquences en tant que député lorsque sera votée la loi de programmation.

La France est à un tournant historique, avec un parc nucléaire vieillissant, avec déjà des réacteurs en fin de vie, et une augmentation considérable du risque de catastrophe. Il y a deux solutions, s’engager dans la construction de nouveaux EPR, pour un coût exorbitant de l’ordre de 200 milliards d’Euros, un risque de pénurie en approvisionnement d’uranium, et un risque nucléaire toujours présent, ou s’engager résolument dans la sobriété énergétique et dans le développement des énergies renouvelables, sources d’énergie d’avenir et créatrices d’emplois.
Il y a urgence ! Pour éviter la catastrophe, il faut arrêter dès demain le maximum de réacteurs en utilisant toutes les ressources disponibles et aujourd’hui sous-exploitées. C’est possible pour près de 30 réacteurs et en quelques années pour le reste.

 

« THT, remballe ton Elek ! » Un film sur la lutte antinucléaire et antiTHT en 2012

dimanche, décembre 2nd, 2012

Pour tou-te-s celles et ceux qui n’ont pas pu venir à l’assemblée du samedi 1er décembre à Coutances,

Mais aussi pour celles et ceux qui sont venus vu que la projection a été annulée de par la densité des discussions et parce que le dessert ne pouvait pas attendre,

Voici le lien pour visionner « THT, Remballe ton Elek » (déjà projeté à Avranches, Rouen, Campénéac, Rennes et quelques autres lieux).

La prochaine assemblée devait avoir lieu le 5 janvier 2013, sauf que le 5 janvier beaucoup d’entre nous serons au Festi-ZAD.

Du coup, la prochaine assemblée aura lieu :

dimanche 20 janvier à 10h à Avranches

D’ici là, la lutte se poursuit et des appels à chantier pour l’aménagement d’un nouvel espace d’accueil pour la lutte seront aussi envoyés.

Invitation à se réunir le 1er décembre 2012 à Coutances (50)

dimanche, novembre 25th, 2012

162 rue Régis Messac à Coutances

    Lien de téléchargement Affiche et Tract

  • 10h : Retrouvailless, échange d’idées, de livres, de musiques, etc.
  • 12h : Repas à prix libre en soutien à la lutte.
  • 13h30 : Assemblée.
  • 18h : Projection du film de la lutte.

Au cours des dernières semaines, plusieurs décisions judiciaires sont allées dans le sens de la lutte. Le tribunal de Coutances qui après avoir statué une première fois en défaveur de RTE (pour des pylônes au Chefresne), a refusé de se déclarer incompétent dans une affaire similaire (pour un pylône à Saint Martin d’Aubigny), renvoyant à ces dossiers le préfet de la Manche. Le tribunal de Cherbourg a quant à lui relaxé “les 3 inculpé-e-s de Valognes” le 9 octobre dernier, une relaxe devenue définitive, le parquet de Cherbourg n’ayant pas fait appel.

Celles et ceux qui se sont retrouvés à Cherbourg après l’audience ont joyeusement évoqué la suite de la lutte contre le monde nucléaire et ses lignes THT ainsi que la volonté de continuer à se retrouver ensemble pour construire cette lutte. Avait alors été évoquée la date du 17 novembre 2012 pour une assemblée à Coutances.

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Il se trouve que le 17 novembre 2012, la solidarité qui s’est créée entre la lutte antiTHT et celle contre l’aéroport de Notre Dame des Landes conduira nombre d’entre nous à participer à l’action de réoccupation de la ZAD. Mobilisation à laquelle chacun-e est invité-e (zad.nadir.org/spip.php?article66).

Du coup, c’est le 1er décembre 2012 au FJT de Coutances que nous nous proposons de nous retrouver avec un temps d’échange puis un repas de soutien à prix libre suivi de discussions et d’une projection.

Ces dernières semaines, l’opposition à la THT a tenté de redynamiser les oppositions locales de manières visible tout en maintenant la pression sur les chantiers de la ligne. Des pylônes sont endommagés tandis que d’autres, comme le pylône 227 au Chefresne ou le 114 à Saint Martin D’aubigny, n’ont pas encore pu être édifié. Des grues brulent de manière moins accidentelles que le poste de Taute, etc.

A nous de rendre le pylônnage de RTE le plus compliqué possible, jusqu’au dernier chantier de la THT.

Tout comme sur la ZAD où les camarades s’opposent avec détermination aux expulsions qui laisseraient place libre au bétonnage par Vinci, continuons de rendre la construction de la THT infernale pour RTE et les entreprises sous-traitantes.

Feu au nucléaire et aux chantiers
qui nous empoisonnent la vie !

Le procès du 23 novembre est reporté au 22 mars 2013 à 9h.

samedi, novembre 24th, 2012

Affiche en noir & blanc à télécharger pour impression

Le procès est reporté au 22 mars à 9h de par le manque de pièces au dossier. Cela fait deux mois que la défense avait demandé la vidéo des forces de l’ordre qui montre bien qu’aucune volaille n’était ciblée par la voiture du militant. Sur les images, on aperçoit nettement le véhicule en freinage ainsi que le coup de pied donné sur le véhicule par la gendarme. Pour tenter de noyer le poisson et faire passer le copain pour un coupable, la gendarmerie a fourni quelques vues choisies de la vidéo qui ressemblent plus à des ombres chinoises qu’à des photos tentant de démontrer le contraire.

Il est quand même regrettable que la justice laisse gambader encore 4 mois un personnage si dangereux qu’il a fallu préparer pendant 6 jours son arrestation au domicile avec toutes les forces disponibles.

Procès qui fait suite à l’arrestation avec violence qui s’est déroulée à Beaulieu-sur-Oudon

10 juillet, 8h du matin, lieu dit Le Chardron, 53320 Beaulieu-sur-Oudon : réveil brutal pour ses occupants.

Plusieurs véhicules de gendarmerie barricadent les issues, hommes armés aux fenêtres et hommes en protection derrière des tas de sable. À peine sorti de son domicile pour avoir les explications d’une telle armada, le propriétaire des lieux, Simon, 62 ans, se voit agressé, plaqué au mur de sa maison, menotté sans ménagement, poignet coupé par les menottes, épaules et poignets contusionnés.

Ce qui aurait dû être une simple audition pour des faits reprochés en date du 4 juillet (qui auraient d’ailleurs pu être constatés le jour même), six jours plus tard la procédure tourne en garde à vue.

Il est vrai que ce Fameux retraité grisonnant, il faut le calmer. Il est souvent présent pour soutenir les personnes qui subissent les exactions de RTE qui continue à construire sa ligne illégalement, sous couvert de la protection de l’état qui procède lui, à des interdictions de circuler librement sur le territoire. Il était aussi présent à la réunion avec le secrétaire de la préfète le soir même du 4 juillet pour dénoncer ces abus de pouvoir et de plus le lendemain il est venu le crier haut et fort sous les fenêtres de la préfecture. Allez, pourquoi pas lui coller une tentative de « je ne sais quoi » pour lui soutirer son ADN, le convoquer au tribunal le 23 novembre 2012 à 9 h, le tout sous une vidéo interprétable au bon vouloir de chacun.

Les gardes à vue à répétition deviennent monnaie courante et moyen d’intimidation ; quelques exemples :

  • La déclaration d’utilité publique présente des réserves, notamment l’absence d’étude épidémiologique. Arguant de la santé de ses administrés, Jean-Claude Bossard a pris un arrêté. C’est en brandissant ce texte que le Maire du Chefresne et plusieurs opposants se sont vus privés de liberté par des gardes à vue.

  • Évacuation à coup de bélier du château d’eau du Chefresne, malgré un bail en bonne et due forme à l’association Percy sous tension. Pression telle, que l’élu s’est indigné et a décidé de démissionner.

  • Mise en garde à vue pour rébellion de Florent, militant pacifique et blessé lors de l’expulsion illégale d’un terrain privé. Dispositif policier : 80 gendarmes et gardes mobiles accompagnés d’hélico pour expulser 40 personnes, femmes et enfants compris.

  • Mise en garde à vue de Michel lors d’une action symbolique pour opposition à l’exécution de travaux publics.

Donc, pour finir, s’ils ne l’ont pas encore compris, ces agressions permanentes à nos libertés, notre droit à l’expression et aux libertés de circulation ne font que renforcer notre légitimité et notre détermination.

Ce qui fut dit par Simon le 10 juillet suite à son interpellation est toujours d’actualité,
et c’est avec détermination que nous le soutiendrons devant
le Tribunal de grand instance de Laval, 13 place Saint Tugal.

Une parution sur la lutte antinucléaire et antiTHT, d’octobre 2011 à Septembre 2012

dimanche, octobre 7th, 2012

A N T I N U C L E A I R E M I X ­ T E X T E

Textes choisis autour de la lutte antinucléaire dans le Nord ­ Ouest, d’Octobre 2011 à septembre 2012
Version revue et augmentée
Automne 2012, Vol.0

60 pages qui reviennent sur la lutte antinucléaire du côté du Cotentin, de Valognes et même un peu avant à la poursuite à la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine qui se poursuit.

fichier pdf: Antinucléaire Mix-texte vol0_175.pdf