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RTE dégage, c’est maintenant !

lundi, septembre 24th, 2012

L’absence d’un arrêté d’occupation temporaire de la propriété pour LA CONSTRUCTION de la la ligne enfin démasquée.
Un grain de sable dans les rouages du rouleau compresseur de la ligne THT Cotentin Maine, rien qu’un grain de sable vu qu’entre le 31 juillet et ce jugement, RTE a pressé pour que soient terminés les deux pylônes sur les terres en question.

Cela confirme que tous les propriétaires concernés par cette THT qui n’ont pas passé d’accord à l’amiable avec RTE sont en droit de refuser les travaux chez eux : RTE ne dispose nulle part de l’arrêté préfectoral d’occupation provisoire pour des travaux relatifs à la construction de la ligne THT Cotentin-Maine en construction.

Le 21 septembre et jusqu’à ce que RTE se mette en règle, soit en trouvant un accord avec Yves LARSONNEUR soit en obtenant le bon arrêté préfectoral d’une part et un jugement sur le montant des indemnités à octroyer à la famille LARSONNEUR, Plus aucun envoyé (employé, sous-traitant, vigile de RTE) ne devra être sur les terres des LARSONNEUR.

Depuis, les vigiles ont disparus des pylônes concernés, RTE a fait appel de la décision de justice. l’orgre qui dévaste tout sur son passage n’arrive pas a passer au-dessus de toutes les décisions préfectorales ? même lorsqu’elles ne sont pas prises ?
Les travaux sont suspendus au Chefresne et des poulies sont démontés des pylônes à Margueray (commune juste au sud du Chefresne). Aucun travaux de câblages ne peut se faire sans que le pylône chez la famille Osmond ne soit réalisé… que d’encombres !

RTE a aussi été jugé responsable de l’accident causé à Sylvie LARSONNEUR et a ordonné une expertise pour chiffrer le préjudice que cette dernière a subi.

Cette décision et la situation démontre s’il en était besoin que la lutte est loin d’être finie :

TOUS A AVRANCHES (50) LE 29 SEPTEMBRE 2012 !
RDV 10 h au Jardin des plantes

APPEL A RÉAGIR (PARTOUT) AILLEURS
AUX PROCHAINS TRAVAUX SUR LE CHEFRESNE

Soirée « Etat des lieux » chez RTE pour clore une occupation de trois mois

samedi, septembre 22nd, 2012

Alors que s’intensifiait la (ré)pression sur la lutte contre la ligne THT Cotentin Maine, des squatteurs profitait d’un immeuble vide appartenant à RTE du côté de la Rochelle pour l’occuper :

« Nous avons choisi de squatter pour ne plus subir, pour ne plus nous contenter des miettes que l’État, ses services sociaux et ses associations acceptent de nous céder en échange de notre docilité. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux normes et contraintes imposées par le système totalitaire marchand. Il s’agit d’un acte politique totalement indépendant des partis, syndicats, mouvements et autres chapelles qui voudraient nous récupérer.

RTE, notre propriétaire, expulse actuellement à grands coups de gendarmerie et de “développement durable” les personnes qui s’opposent à la ligne THT (Très Haute Tension) “Cotentin Maine”, projet nuisible et mégalomaniaque qui détruira des hectares de campagne et de forêt pour acheminer demain le nucléaire qui nous tuera après-demain. » (http://antitht.noblogs.org/163)

Une maison laissée trop longtemps vide par [cette] multinationale pro-nucléaire. Maison investie en mai par un groupe d’énergumènes désireux de ne plus laisser leur ville aux lobbies gentrificateurs et à leurs alliés étatiques. Désireux de ne plus choisir entre la misère et l’exploitation, de soustraire leur vie au contrôle de ces lobbies et de leurs polices, ils squattent et retapent cette maison depuis quelques mois, font un potager et organisent des projections de films avec leurs voisins. Mais la Justice des Puissants en a décidé autrement.

Le 27 septembre, l’aventure se terminera.

Alors pour la terminer en beauté, amenez-vous avec votre rage et votre bonne humeur.

Parceque la lutte est loin d’être finie… Tous à Avranches le 29 Septembre 2012 !

lundi, septembre 3rd, 2012

Alors que le dimanche du week-end de résistance du 23 et 24 juin a pu être vécu comme un traumatisme, il a été avant tout un moment fort de rencontres et discussions et a rassemblé presqu’un millier de personnes. La lutte contre la THT Cotentin-Maine n’a perdu ni de sa légitimité, ni de sa détermination, bien au contraire. En effet, à tout moment cet événement a été pensé comme un temps fort dans une lutte qui dure depuis des années, et de ce fait, elle ne s’arrête pas là.

Face à la répression, face aux procès que nous subissons, face aux harcèlements de la gendarmerie, bras armé de l’Etat Nucléaire, face aux échéances de fin des travaux qui approchent, l’heure n’est pas à la résignation ou au compromis. La lutte contre cette ligne THT s’est toujours inventée au jour le jour. Aujourd’hui c’est un nouvel élan que nous voulons lui insuffler avec cette manifestation à Avranches. Il s’agit pour nous de partager notre quotidien de lutte et de rencontres, de faire part de nos expériences et de discuter des raisons qui nous poussent toujours à tenir tête. L’expérience ici éprouvée aura définitivement débarrassé chacun des participants de toute illusion à l’égard d’un quelconque compromis avec un Etat, qui, quelque soit sa couleur, se fera toujours le défenseur de son industrie nucléaire.

Ce que nous souhaitons, c’est sortir des carcans imposés à cette lutte afin qu’elle se développe partout où il y aura des gens qui oseront se dresser contre RTE, contre le Nucléaire et son monde. Nous voulons rompre le silence et les mensonges médiatiques sur notre sort, que nous partageons avec tous ceux qui contestent ce monde là. Nous considérons à contrario de ce qu’ils affirment, que ce n’est pas une « lutte locale » qui se joue ici, mais que nous vivrons tou-te-s sous cette ligne, ou sous d’autres. Pour beaucoup déjà, vivre sous une THT est une réalité, mais cette balafre en construction va alimenter les industries de toute l’Europe, elle va polluer ce territoire pour encore longtemps, et elle permet à la logique nucléocrate de perdurer jusqu’à la catastrophe. En ce sens nous sommes tous des riverains de la ligne THT Cotentin-Maine. Nous subissons tous ses effets, la logique de centralisation energétique dont elle est symptomatique. Nous vivons tous le flicage et la militarisation de nos espaces de vie qui nous sont imposés. Répondons par ce simple « NON ! Nous ne nous laisserons pas faire ». Nous sommes tous soumis-es à cette soit-disante « démocratie », qui par ses juges et ses flics révèle son vrai visage, nous vole nos espaces, nos droits et nos libertés pour le profit de quelques uns.

C’est pourquoi il nous apparaît si important de déplacer la lutte non plus sur la ligne même, mais plus largement là où elle n’est pas « visible », en ville, à proximité même du soi-disant « Quartier Général de RTE pour le projet ».

Projections, repas, discussions, actions de visibilité de la lutte, c’est par ces moyens que nous entendons créer du lien avec tous ceux qui allument la lumière chez eux le soir et s’interrogent. Considérons quelle est la nature de cette energie que notre société consomme ; quel est le prix en sang, en larmes, en frustration, en souffrance, de la production et de l’acheminement de cette électricité dans les usines et les bureaux de chacun, et donc dans nos habitations.

Ni résignation, ni compromis
Tous à Avranches le 29 septembre 2012 !
Rassemblement à 10h au jardin des plantes

 

Fichier pdf N&B de l’affiche pour impression sur papier jaune et collage illimité.
Fichier pdf du tract de l’affiche à télécharger pour impression et diffusion.

RESISTONS A LA LIGNE THT

Depuis décembre 2011, les chantiers de pylônes ont démarré et, avec eux, la violence d’état et de RTE (signatures forcées, travaux de destruction engagés légalement ou pas, etc…). Face à cette situation, nombre d’individus ont décidé que l’heure était à l’action directe pour tenter d’enrayer ce « rouleau compresseur » et appellent chacun à y participer avec les moyens qu’il jugera bon pour nuire matériellement à l’avancée du chantier. Si nous sommes contraints à ces pratiques c’est que l’opposition populaire à ce projet n’a, depuis qu’il est connu, rencontré uniquement que mépris et arrogance de la part de l’état et de RTE. Chacun aura compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces institutions. C’est seulement en s’organisant par nous-mêmes avec nos moyens que nous pourrons freiner la toute puissance de l’état.

Par le biais de ses actions en justice RTE nous a informé-e-s de ce que vous aurez du mal à trouver dans la presse, pour la période allant jusqu’au 31 mai. Pour juin 2012, RTE s’est contenté de rapporter uniquement les actions publiques lors de sa dernière requête devant le tribunal de Laval.

C’est ainsi qu’en 2012, ont eu lieu au moins :

  • 7 actions de déboulonnage le 31 janvier, les 10 et 12 février, le 18 mars, les 13 et 17 avril ;
  • 23 autres actions de dégradations de pylones  (incluant parfois du déboulonnage) le 23 février, à quatre endroits le 11 mars, le 30 mars, les 17, 24, 25 (en six endroits), 28 avril (en trois endroits),  les 15 (en deux endroits), 21 et 30 mai.
  • 2 actions d’opposition à l’élagage les 5 et 29 mars.
  • 20 actions ayant causé des dégradation de matériel de chantier les 15 et 26 janvier, les 1er (en deux endroits), 20 et 23 février, les 12, 20 (en deux endroits) et 30 mars, le 20 avril (en deux endroits), les 2, 4, 7, 10, 11 (en deux endroits), 17, 20 et 31 mai.
  • 14 occupations de chantiers  ou de dépôts le 26 janvier, le 29 février, les 19, 22 et 30 mars (en deux endroits), le 25 avril (en trois endroits), les 5, 14, 16 mai, les 1er, 3 (RTE manquant de fiabilité, nous devons préciser qu’il s’agit ici du 2 et non 3 juin, quand l’un d’entre nous a été blessé puis arrêté pour violence) et 6 juin.
  • 1 occupation de propriété RTE le 6 mai 2012, laquelle avait déjà été occupée le 5 novembre 2011.
  • 1 action ayant causé la disparition de 50 panneaux d’information sur le chantier le 6 mars.
  • 1 action d’épandage de lisier  le 19 mars.

(Liste détaillée sur RTE nous informe…)

Il est évident que les actions ont continué pendant l’été… et qu’elles se poursuivront bien au-delà de la seule ligne Cotentin-Maine et de la fin de sa construction car il ne tient quà nous de mettre à mal la société nucléaire en suivant les bons conseils d’EDF :

 

 

 

LA THT NE PASSERA PAS SANS ENCOMBRES

contact : pylones@riseup.net / 06 28 94 72 13
site internet : antitht.noblogs.org

Assemblée anti-THT au bois de la Bévinière

jeudi, août 30th, 2012

Samedi 1er & Dimanche 2 septembre,10 h

au Chefresne : Assemblée anti-THT

Un WE de rencontres et de discussion sur les suites de la lutte, avec la défense du bois de la bévinière contre les élagueurs de RTE, la préparation de la manifestation à Avranches le 29 septembre les idées qu’apporteront les un-e-s et les autes à la lutte.

Repas sous le signe de l’auberge espagnole, avec son pique-nique et/ou de la nourriture à partager.

Bois (occupé) de la Bévinière au Chefresne (50)

EDF, RTE, l’état, la gendarmerie utilisent la violence pour imposer leurs projets !

samedi, août 11th, 2012

Société archaïque ?

 

Rassemblement de solidarité avec l’interpellé du 2 Juin à Larchamp, blessé puis arrêté lors d’un rassemblement de soutien à Mr et Mme Hameau qui résistent à RTE et la préfète.

 

Tribunal Correctionnel de Laval, 13 place Saint Tugal

23 août 2012, à partir de 13h

 

            Le délit pénal reproché est d’avoir résisté avec violence à une personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence un gendarme mobile (communément appelé « rebellion »).

            Le rassemblement de soutien à Mr et Mme Hameau, sur leur terrain privé avait pourtant bien débuté ce jour là. Une soixantaine de militants s’étaient réunis pacifiquement afin d’échanger et de communiquer aux médias leurs opinions sur le projet de ligne THT, le nucléaire, et dénoncer les méthodes  antidémocratiques, injustes et illégales que RTE utilise pour imposer son projet. Malgré un grand déploiement des forces de gendarmeries pour protéger l’emplacement d’un futur pylône THT, malgré le bruit de l’hélicoptère de la gendarmerie qui passait à quelques mètres au dessus, ils accédèrent sans difficulté à un petit champ près du petit étang de Mr et Mme Hameau, non loin de l’emplacement d’un futur pylône THT mais non impacté par le projet de ligne THT d’après RTE.

            La réunion se déroulait bon train, il faisait beau et les échanges étaient intéressants, quand tout à coup sous les ordres de leur hiérarchie, un peloton de gendarme mobile bien équipé et près à attaquer s’aligne en bout de champ face aux manifestants. Le top départ est donné, ils avancent en ligne et au bout de quelques mètres se retrouvent au corps à corps avec les manifestants qui n’eurent même pas le temps de se lever, ou même de réaliser ce qu’il se passait.

            Plusieurs personnes furent jetés, poussés et mis au sol par les forces de l’ordre (ou plutôt du désordre), le militant interpellé à l’occasion de cet incident fut blessé à la tête, il saignait beaucoup. Choqué, il resta allongé par terre. Les gendarmes durent tirer dessus et le trainer au sol sur plusieurs mètres.

            Rien ne lui est reproché sur place, ce n’est que 2 heures plus tard en garde à vue qu’il apprend qu’un gendarme lui reproche un acte de rébellion. Le gendarme en question n’a aucune séquelle, il n’a pas reçu de coup, il n’a pas été projeté et bloqué au sol, il n’a pas été blessé contrairement aux nombreux participants.

            Des actes de violences policière se sont déroulés illégitimement à l’encontre de nombreuses personnes présentent ce jour là, aussi bien envers les adultes que les enfants.

            L’interpellé, âgé de 28 ans est originaire de Gorron, ville voisine du lieu des faits. Animateur nature de métier, il justifie avoir été présent grâce à ses convictions, mais il nie tout acte violent à l’encontre des gendarmes. Il pense avoir été mis en garde à vue parce qu’il saignait et a pour le moment des difficultés à savoir ce qui lui est reproché hormis de participer à une lutte antinucléaire légitime contre les lignes THT. Une lutte que RTE, filiale du producteur d’énergie nucléaire EDF, ne peut accepter quitte à faire protéger ses pylônes par des gendarmes, quitte à agresser et blesser les contestataires.

La répression ne fera pas baisser la tension !

La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression de la lutte anti-THT. Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

Plus d’informations :

http://antitht.noblogs.org/agenda-anti-tht &

http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/epr_et_tht/archives/larchamp_02.html

Lundi 6 août 2012, 13 h devant le TGI de Coutances : Rassemblement de solidarité avec l’interpellé du 24 juin à Montabot

vendredi, août 3rd, 2012

LE NUCLEAIRE ET LA THT EN PROCES ?

Participation à un attroupement armé, non dispersion, violences sont les faits pour lesquels est poursuivi un militant antinucléaire ayant participé au WE de résistance qui s’est déroulé à Montabot du 22 au 24 juin 2012.
Pourtant, ce militant ne faisait pas parti du groupe armé jusqu’aux dents qui n’a pas lésiné à lancer grenades offensives et gaz lacrymogènes, à donner des coups de matraque sur des militants cheminant vers des pylônes THT situé sur la ligne Cotentin Maine en construction. Il n’a pas non plus commis les violences qui ont causé des blessures importantes à une vingtaine de personnes, dont six ont du être hospitalisées.
Ce qu’on lui reproche: une entorse au doigt d’un gendarme et des contusions à la main d’un autre, alors qu’il ne correspond pas à la description de la personne mise en cause par ces gendarmes.

En revanche, il fait clairement parti d’un processus étatique symptomatique d’une société nucléaire, laquelle ne peut pas être dissociée d’une société policière voire militaire.

Ce qui est reproché au militant est bien de participer à une lutte antinucléaire légitime contre les ligne THT. Une lutte que RTE, filiale du producteur d’énergie nucléaire EDF, ne peut accepter quitte à enfreindre la loi sous prétexte d’une signature ministérielle au bas d’un arrêté.

La répression ne fera pas baisser la tension !

La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression de la lutte anti-THT.

Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

Les taureaux plus forts que les travaux !

mardi, juillet 31st, 2012

Nouvelle journée de résistance au Chefresne

Pelleteuse et camions bennes se sont présentés ce lundi 30 juillet au matin dans l’espoir de commencer les chemins d’accès vers les emplacements prévus de trois pylônes, numérotés 224, 225 et 227.

Stoppés par des taureaux présents dans les parcelles à terrasser, les engins de chantiers ont du rebrousser chemin.

RTE a alors mandaté un huissier accompagné de son escorte en bleu de rejoindre les domiciles des propriétaires présumés des bovins nerveux. Ceux-ci étaient malheureusement absents mais avaient laissé un mot sur la mort que leur apportait le rouleau compresseur RTE.

Du coup, un gendarme soudainement inquiet quant à la survie d’un des agriculteurs a appelé les pompiers. La présence du propriétaire du taureau auprès de sa bête a fini par rassurer la maréchaussée qui a promis de transmettre la parole du présumé suicidé, bien déterminé à ne pas lâcher le morceau.

Cette résistance au travaux intervient alors que la section du contention en charge du jugement des recours contre la DUP au conseil d’Etat s’est déclarée insuffisamment compétente pour statuer sur la légalité de celle-ci dont se prévaut RTE pour monter ses pylônes à marche forcé. En même temps, cela repousse la décision du Conseil d’Etat à décembre, date à laquelle RTE compte bien avoir terminer la totalité de la ligne.

Une reprise des travaux sous grands renforts étaient prévus dans la journée, avec quelques pontes de la filiale d’EDF et sa garde mobile rapprochée (composé de 4 bus et de son contenu) mais à 18h, rien ne va plus, même pas la garde mobile qui a disparu.

Les engins de terrassement de l’entreprise sous-traitante de RTE, en l’occurence JP Brionne de Saint Clément-Rancoudrey, et les camions ont pris logement à la carrière de Tessy, qui fournit la caillasse à bousiller les champs.

Partie remise pour ce mardi 31 juillet ou une mobilisation plus forte sera surement nécessaire pour s’assurer que nos deux valeureux fermiers (ou leurs taureaux) puisse continuer à tenir tête à la machinerie infernale.

Rdv est pris au Chefresne
Du côté du pylône 226, à la Crépinière ou
au bois de la bévinière,
Le plus tôt est le mieux mais plus tard, c’est bien aussi.

La répression ne fera pas baisser la tension (THT) !

vendredi, juillet 20th, 2012

English                             Italiano                             Version pour impression

Depuis plusieurs mois, la répression contre les personnes impliquées dans la lutte contre la ligne Très Haute Tension (THT) Contentin-Maine a très fortement augmenté. Ces lignes THT, imposées aux populations locales, sont dangereuses sur le plan sanitaire et ne servent que les intérêts privés liés à l’industrie nucléaire. Cette lutte a pris son essor dès le début du projet, et a connu une nouvelle accélération après le blocage du train de déchets nucléaires Castor et le début des travaux, en novembre 2011.

Elle s’est ensuite notamment développée autour du Chefresne (50), village concerné par la ligne THT et opposé au projet, tant du côté de la mairie que de la population, contre la ligne THT et pour l’arrêt immédiat du nucléaire. L’assemblée générale du Chefresne constituée, de nombreuses actions publiques ont été organisées (déboulonnages de pylônes, occupation de chantiers etc), afin d’enrayer les chantiers de construction menés par RTE (Réseau de Transport de l’Electricité, filiale d’EDF). L’Etat nucléocrate, marchant main dans la main avec RTE, a décidé d’utiliser une fois de plus la répression pour enrayer cette lutte, arrêtant des militant-e-s, en convoquant d’autres, et en passant certain-e-s en procès.

Tout dernièrement, un week-end anti-THT a été organisé à côté du Chefresne, du 22 au 24 juin, afin d’organiser des débats et des réflexions notamment sur la lutte anti-nucléaire, clôturé par une action publique contre les lignes THT. Mais 600 gendarmes ont attendu les 500 participant-e-s, dont les ordres étaient bien plus de blesser (25 blessé-e-s) que de s’interposer (un interpelé qui passe en procès).

L‘Etat et RTE préfèrent ainsi réprimer et tenter de museler une contestation légitime. Les forces aux ordres de RTE en sont à chercher le moindre prétexte. Ainsi, le 2 juin 2012 à Saint Pierre des Landes (53), après avoir blessé un militant, ils en profitent pour le poursuivre au motif de rébellion ; au même endroit, il est reproché à un militant d’avoir garé son véhicule trop près d’une gendarme… Une infraction tellement évidente qu’il fut interpellé 6 jours après les faits, une fois RTE, la préfète et les gendarmes poursuivis pour leurs exactions… Enfin, ayant préféré blesser qu’interpeller le 24 juin, les autorités tentent de charger au maximum la seule personne à leur disposition, allant jusqu’à lui reprocher l’entorse au doigt et les contusions à la main des deux gendarmes « blessés », bien qu’il ne corresponde pas à la description de la personne mise en cause par eux. Plusieurs procès sont à venir (un est déjà passé).

A chaque fois, nous appelons à un rassemblement de soutien devant le tribunal.

 

AGENDA ANTI-REPRESSION :

6 août 2012 : 14h, tribunal de Coutances
procès de l’interpellé du 24 juin à Montabot.

21 août : Tribunal de Coutances,verdict du procès du 19 juin.

23 août : 14h, tribunal de Laval
Procès du militant blessé puis interpellé le 2 juin à Saint Pierre des Landes.

23 novembre : 9h, tribunal de Laval
procès du militant arrêté le 10 juillet pour des faits remontant au 4 juillet.

9 octobre : Procès à Cherbourg de 3 personnes
suite aux actions menées près de Valognes le 23 novembre 2011.

 

Pour aider et/ou participer :

 Venir aux rassemblements et actions…
 Faire un don par chèque (avec mention THT au dos) à Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique :
APSAJ, 6 cours des alliés, 35000 Rennes.
 Contact anti-répression de la lutte anti-THT :
07.53.36.62.48 ou antirep-tht arobase riseup point net.

Plus d’infos sur : www.stop-tht.org ou antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT :

1 et 2 Sept. 2012: Assemblée Générale au Chefresne, au bois (occupé) de la Bévinière.

29 Septembre : Rassemblement anti-THT et anti-nucléaire à Avranches