Archive for the ‘Actions décentralisées’ Category

Contre le monde qui va avec l’aéroport, le nucléaire, les lignes THT…

jeudi, janvier 3rd, 2013

La ZAD souhaite une bonne année 2013 à la lutte antiTHT !

Désormais, les pylônes de la Zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

Pour bien fêter la nouvelle année, pendant le feu d’artifice du carrefour de la Forêt, un groupe d’individu-e-s s’est dirigé-e-s vers un pylône de la ZAD équipé de scies à métaux. Pendant une demi-heure, ces personnes ont pu tranquillement scier la moitié de deux des pieds du pylône.
Cette action a pour ambition de renforcer la solidarité entre les occupant-e-s de la ZAD et celles et ceux qui luttent contre la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, et plus généralement contre la centralisation de la production d’énergie (nucléaire plus particulièrement).

Il était temps que la convergence des luttes se traduise par des actes.

 

Désormais, les pylônes de la zone d’autonomie définitive sont en danger.

A chaque expulsion, un pylône attaqué !
A chaque agression policière, un pylône attaqué !

Ils ne pourront pas mettre un flic sous chaque pylône…

(Message de la ZAD sur indymedia.org)

Solidarité morbihannaise avec la lutte anti EPR/THT

dimanche, décembre 23rd, 2012

Une nouvelle action a eu lieu ce 22 décembre 2012 dans le Morbihan en solidarité avec la lutte antinucléaire, et particulièrement celle se déroulant en cotentin contre la THT et l’EPR.

Le 1er décembre 2012, une manifestation avait eu lieu devant le siège de Garczynski Traploir Energie, qui a travaillé aux côtés d’Omexom – Vinci Energie dans le cadre de la construction du poste de transformation au départ de la ligne THT Cotentin Maine, à Saint Sébastien de Raids.

Aujourd’hui, toujours à l’appel de Stop Nucléaire 56, c’est la participation d’ETDE, entreprise en charge du tronçon allant du Lorey à Pont-Brocard dans la Manche, qui est dénoncée :

STOPNUK56-ETDE

Nous sommes ici aujourd’hui, devant le siège de la société ETDE, pour deux raisons :

La première pour marquer notre solidarité avec les populations qui résistent contre la construction du réacteur EPR à Flamanville et la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, notamment avec les résistants du Chefresne. La deuxième, pour marquer l’ouverture du débat national sur la transition énergétique lancé le 29 novembre.

ETDE, Pôle Energies et Services de Bouygues Construction, est une entreprise spécialisée dans la construction de postes et lignes électriques, de réseaux électriques et d’installations d’éclairage…

ETDE construit avec les sociétés OMEXON, GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE,… la ligne THT Cotentin-Maine qui doit relier le réacteur nucléaire EPR de Flamanville au poste de Beaulieu sur Oudon, à côté de Laval. Cette ligne de 2 fois 400 000 V est longue de 163 km, traverse 4 départements, 64 communes et comporte 420 pylônes. Au-delà du risque du nucléaire inacceptable présenté par le futur réacteur EPR, cette ligne THT présente un risque sanitaire majeur pour l’environnement, les animaux et les populations riveraines. Elle est le symbole d’une source d’énergie et d’une société hyper-centralisée.

La lutte contre sa construction s’est surtout concentrée autour du Chefresne, petite commune de la Manche. L’ex-maire, ex car il a choisi de démissionner suite à une garde à vue et une réquisition pour organiser le scrutin législatif que lui et ses conseillers voulaient boycotter, et la population dans son ensemble – qui sont pour un arrêt immédiat du nucléaire – sont hostiles à la THT. De nombreuses actions publiques ont été organisées pour contrer le chantier de la THT. L’Etat a répondu systématiquement par la répression et la violence contre les résistants du nucléaire (blessés et procès).

Nous n’en voulons pas aux salariés d’ETDE, ni à l’entreprise elle-même. Nous sommes ici pour interpeller ses dirigeants sur leur rôle dans la pérennité du recours à l’énergie nucléaire. Les entreprises savent orienter les décisions politiques lorsque leurs intérêts économiques sont en cause. Nous leur demandons aujourd’hui de faire preuve d’une éthique environnementale dans leurs réponses aux appels d’offres, notamment de l’industrie nucléaire. En travaillant pour l’industrie nucléaire, ces entreprises s’en rendent complices. Aujourd’hui, nous leur demandons de refuser ces chantiers et d’agir activement pour le développement des énergies renouvelables, sources de développement économiques et d’emplois délocalisés.

Sur la ligne THT Cotentin-Maine, des entreprises ont fait appel à des vigiles pour garantir la construction des pylônes. Il n’est pas dans les missions de ces entreprises d’assurer des missions de maintien de l’ordre. Les salariés de ces entreprises ont un droit, et un devoir, de retrait lorsqu’ils sont confrontés à des résistants.

ETDE n’est pas la seule entreprise qui travaille sur les chantiers EPR/THT. Il y en a d’autres dans le Morbihan et ailleurs, notamment sur des chantiers de travaux publics, d’élagage,… Nous saurons également les interpeller sur leur éthique environnementale !

Nous sommes également ici aujourd’hui pour réagir au lancement jeudi dernier du débat national sur la transition énergétique qui doit déboucher en 2013 sur une loi de programmation. Certes les dés sont pipés : nomination au sein du comité des sages de deux experts nucléaires, prises de position au sein du gouvernement en faveur du nucléaire, confirmation du chantier EPR,… Néanmoins et contrairement peut-être à d’autres associations, nous allons participer à ce débat, et même nous y inviter si le gouvernement nous oubliait ! Nous allons en faire un débat citoyen et nous avons déjà commencé le mardi 4 décembre à Saint-Jean-Brévelay.

La France est à un tournant historique, avec un parc nucléaire vieillissant, avec déjà des réacteurs en fin de vie, et une augmentation considérable du risque de catastrophe. Il y a deux solutions, s’engager dans la construction de nouveaux EPR, pour un coût exorbitant de l’ordre de 200 milliards d’Euros, un risque de pénurie en approvisionnement d’uranium, et un risque nucléaire toujours présent, ou s’engager résolument dans la sobriété énergétique et dans le développement des énergies renouvelables, sources d’énergie d’avenir et créatrices d’emplois.

Il y a urgence ! Pour éviter la catastrophe, il faut arrêter dès demain le maximum de réacteurs en utilisant toutes les ressources disponibles et aujourd’hui sous-exploitées. C’est possible pour près de 30 réacteurs et en quelques années pour le reste. C’est dès aujourd’hui que doit être prise la décision d’arrêt immédiat du nucléaire.

Action de solidarité dans le Morbihan

lundi, décembre 3rd, 2012

A l’appel de Stop Nucléaire 56, une manifestation a eu lieu le 1er décembre 2012 devant le siège de Garczynski Traploir Energie, qui a travaillé aux côtés d’Omexom – Vinci Energie dans le cadre de la construction du poste de transformation au départ de la ligne THT Cotentin Maine, à Saint Sébastien de Raids.

Les manifestant-e-s ont signifié leur raisons de se retrouver devant le siège de la société GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE :
•    La première pour marquer notre solidarité avec les populations qui résistent contre la construction du réacteur EPR à Flamanville et la construction de la ligne THT Cotentin-Maine, notamment avec les résistants du Chefresne.
•    La deuxième, pour marquer l’ouverture du débat national sur la transition énergétique lancé jeudi dernier.

Ils en ont profité pour faire valoir leurs griefs à l’encontre de l’entreprise, comme étant spécifique à la complicité de celle-ci dans sa participation à la société nucléaire :

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE est une entreprise spécialisée dans la construction de postes et lignes électriques – installations photovoltaïques – petit éolien – Eclairage public,…

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE construit avec la société OMEXON basée au Mans la ligne THT Cotentin-Maine qui doit relier le réacteur nucléaire EPR de Flamanville au poste de Beaulieu sur Oudon, à côté de Laval. Cette ligne de 2 fois 400 000 V est longue de 163 km, traverse 4 départements, 64 communes et comporte 420 pylônes. Au-delà du risque du nucléaire inacceptable présenté par le futur réacteur EPR, cette ligne THT présente un risque sanitaire majeur pour l’environnement, les animaux et les populations riveraines. Elle est le symbole d’une source d’énergie et d’une société hyper-centralisée.

La lutte contre sa construction s’est surtout concentrée autour du Chefresne, petite commune de la Manche. L’ex-maire – ex car il a choisi de démissionner suite à une garde à vue et une réquisition pour organiser le scrutin législatif, que lui et ses conseillers voulaient boycotter, et la population dans son ensemble – qui sont pour un arrêt immédiat du nucléaire – sont hostiles à la THT. De nombreuses actions publiques ont été organisées pour contrer le chantier de la THT. L’Etat a répondu systématiquement par la répression et la violence contre les résistants du nucléaire (blessés et procès).

Nous n’en voulons pas aux salariés de GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE, ni à l’entreprise elle-même qui réalise par ailleurs des installations sources d’énergie renouvelable. Nous sommes ici pour interpeller ses dirigeants sur leur rôle dans la pérennité du recours à l’énergie nucléaire. Les entreprises savent orienter les décisions politiques lorsque leurs intérêts économiques sont en cause. Nous leur demander aujourd’hui de faire preuve d’une éthique environnementale dans leurs réponses aux appels d’offres, notamment de l’industrie nucléaire. En travaillant pour l’industrie nucléaire, ces entreprises s’en rendent complices. Aujourd’hui, nous leur demandons de refuser ces chantiers et d’agir activement pour le développement des énergies renouvelables, sources de développement économique et d’emplois délocalisés.

Sur la ligne THT Cotentin-Maine, des entreprises ont fait appel à des vigiles pour garantir la construction des pylônes. Il n’est pas dans les missions de ces entreprises d’assurer des missions de maintien de l’ordre. Les salariés de ces entreprises ont un droit, et un devoir, de retrait lorsqu’ils sont confrontés à des résistants.

GARCZYNSKI TRAPLOIR ENERGIE n’est pas la seule entreprise qui travaille sur les chantiers EPR/THT. Il y en a d’autres dans le Morbihan et ailleurs, notamment sur des chantiers de travaux publics, d’élagage,… Nous saurons également les interpeller sur leur éthique environnementale !

Nous sommes également ici aujourd’hui pour réagir au lancement jeudi dernier du débat national sur la transition énergétique qui doit déboucher en 2013 sur une loi de programmation. Certes les dés sont pipés : nomination au sein du comité des sages de deux experts nucléaires, prises de position au sein du gouvernement en faveur du nucléaire, confirmation du chantier EPR,… Néanmoins et contrairement peut-être à d’autres associations, nous allons participer à ce débat, et même nous y inviter si le gouvernement nous oubliait ! Nous allons en faire un débat citoyen et nous commencerons dès mardi prochain, 4 décembre, à Saint-Jean-Brévelay, 20h30, salle de Kerivo, rue Joseph-Le-Bayon, route de Colpo.

Hervé Pellois, député-Maire de Saint Avé sait que nous sommes capable de dialogue. Nous l’invitons à organiser dans sa commune ce débat citoyen qui n’a jamais eu lieu en France, et à en tirer ensuite toutes les conséquences en tant que député lorsque sera votée la loi de programmation.

La France est à un tournant historique, avec un parc nucléaire vieillissant, avec déjà des réacteurs en fin de vie, et une augmentation considérable du risque de catastrophe. Il y a deux solutions, s’engager dans la construction de nouveaux EPR, pour un coût exorbitant de l’ordre de 200 milliards d’Euros, un risque de pénurie en approvisionnement d’uranium, et un risque nucléaire toujours présent, ou s’engager résolument dans la sobriété énergétique et dans le développement des énergies renouvelables, sources d’énergie d’avenir et créatrices d’emplois.
Il y a urgence ! Pour éviter la catastrophe, il faut arrêter dès demain le maximum de réacteurs en utilisant toutes les ressources disponibles et aujourd’hui sous-exploitées. C’est possible pour près de 30 réacteurs et en quelques années pour le reste.

 

Soirée « Etat des lieux » chez RTE pour clore une occupation de trois mois

samedi, septembre 22nd, 2012

Alors que s’intensifiait la (ré)pression sur la lutte contre la ligne THT Cotentin Maine, des squatteurs profitait d’un immeuble vide appartenant à RTE du côté de la Rochelle pour l’occuper :

« Nous avons choisi de squatter pour ne plus subir, pour ne plus nous contenter des miettes que l’État, ses services sociaux et ses associations acceptent de nous céder en échange de notre docilité. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux normes et contraintes imposées par le système totalitaire marchand. Il s’agit d’un acte politique totalement indépendant des partis, syndicats, mouvements et autres chapelles qui voudraient nous récupérer.

RTE, notre propriétaire, expulse actuellement à grands coups de gendarmerie et de “développement durable” les personnes qui s’opposent à la ligne THT (Très Haute Tension) “Cotentin Maine”, projet nuisible et mégalomaniaque qui détruira des hectares de campagne et de forêt pour acheminer demain le nucléaire qui nous tuera après-demain. » (http://antitht.noblogs.org/163)

Une maison laissée trop longtemps vide par [cette] multinationale pro-nucléaire. Maison investie en mai par un groupe d’énergumènes désireux de ne plus laisser leur ville aux lobbies gentrificateurs et à leurs alliés étatiques. Désireux de ne plus choisir entre la misère et l’exploitation, de soustraire leur vie au contrôle de ces lobbies et de leurs polices, ils squattent et retapent cette maison depuis quelques mois, font un potager et organisent des projections de films avec leurs voisins. Mais la Justice des Puissants en a décidé autrement.

Le 27 septembre, l’aventure se terminera.

Alors pour la terminer en beauté, amenez-vous avec votre rage et votre bonne humeur.

RTE occupe nos campagnes…

vendredi, juillet 6th, 2012

…occupons RTE !

Communiqué des occupants d’une maison appartenant à RTE (Réseau et Transport d’Electricité)

Notre procès, prévu pour le lundi 2 juillet (cf appel à rassemblement ci-dessous), a été reporté au lundi 9 juillet 2012 à 9 heures.

Ça y est, nous y sommes. Une riche entreprise nous attaque en justice pour nous expulser d’une maison qui était vide depuis des années. On nous attaque pour que cette maison redevienne vide. On nous attaque parce qu’il ne faudrait pas que notre pratique se répande. On nous attaque parce que nous squattons.

Nous avons choisi de squatter pour ne plus subir, pour ne plus nous contenter des miettes que l’État, ses services sociaux et ses associations acceptent de nous céder en échange de notre docilité. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux normes et contraintes imposées par le système totalitaire marchand. Il s’agit d’un acte politique totalement indépendant des partis, syndicats, mouvements et autres chapelles qui voudraient nous récupérer.

RTE, notre propriétaire, expulse actuellement à grands coups de gendarmerie et de « développement durable » les personnes qui s’opposent à la ligne THT (Très Haute Tension) « Cotentin Maine », projet nuisible et mégalomaniaque qui détruira des hectares de campagne et de forêt pour acheminer demain le nucléaire qui nous tuera après-demain.

Nous sommes donc totalement solidaires des personnes qui luttent et lutteront contre ces projets et nous pensons que c’est de nos luttes que viendra le changement.

————————–

Communiqué d’appel au rassemblement pour le 2 juillet :

Rassemblement de soutien.
aux squatteurs de RTE à la Rochelle
lundi 2 juillet à 8 heures 45
devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle.

Nous squattons, depuis maintenant plus d’un mois, une maison laissée vide pendant près de 4 ans par RTE (Réseau et Transport d’Electricité), filiale d’EDF qui s’emploie au quotidien à détruire nos campagnes et expulser familles et paysans pour construire les lignes à Très Haute Tension qui achemineront bientôt le nucléaire du nouveau réacteur EPR de Flamanville. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux contraintes et normes imposées par le système totalitaire marchand.

En réinvestissant cette maison inoccupée, nous lui redonnons vie, et nous redonnons vie à tout le quartier.

En occupant des maisons vides, en s’opposant à la construction de lignes à Très Haute Tension, en écrivant notre propre journal, en décidant de ne pas laisser des services sociaux ou des associations gérer nos vies, nous contribuons au processus de destruction de ce monde morbide en faisant émerger de ses décombres un horizon plus chaud, plus attrayant.

En cultivant notre potager, en échangeant des légumes contre un peu d’eau ou de sel, en organisant des projections avec nos amis, en discutant avec nos voisins dans la rue, nous construisons d’autres rapports humains.

Partout dans le monde, des squats citadins s’ouvrent et des luttes rurales naissent et perdurent malgré la répression et la désinformation imposées par le Pouvoir. Ces luttes, ces squats, ces lieux et moments d’autonomie doivent se connecter les uns aux autres pour constituer une réelle force de résistance globale à cette société capitaliste qui s’impose à chaque individu par le spectacle et le pouvoir policier ; une force de résistance qui peut nous permettre d’enrayer les attaques du système contre nos vies telles que le nucléaire, les aéroports, les lignes à très hautes tensions, les autoroutes et autres lignes à grande vitesse, les agressions policières, et bien-sûr le salariat qui enchaîne les êtres humains à une fonction sociale productiviste qui leur bouffe leur temps, leur santé et leur vie.

C’est pourquoi nous invitons à un :

Rassemblement de soutien lors de notre procès, le lundi 2 juillet à 8 heures 45,
devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle, 67 rue de Jéricho.

Contre RTE et son monde, pour le logement gratuit, occupons les maisons vides, réapproprions-nous l’espace public, investissons les terres menacées par RTE, Vinci et leurs amis.

Des squatteurs de la Rochelle