Archive for the ‘Sous les lignes’ Category

RTE revient au Chefresne : AGISSONS PARTOUT AILLEURS !

vendredi, janvier 18th, 2013

Impressions décentralisées pour appel à actions décentralisées :

Affiche n°1              Affiche n°2 (à venir)                  Affiche n°3

Fichier pour impressions recto tract A5                Fichier pour impressions verso tract A5

 

RTErevient

Pendant des mois la résistance contre la ligne THT Cotentin-Maine s’est concentrée autour du Chefresne. Recours juridiques, arrêtés municipaux, appels à rassemblement, actions publiques de déboulonnage, sabotages, se sont heurtés au mépris et à une répression grandissante. RTE et la préfecture orchestrent de concert les convocations en gendarmerie, les expulsions, les interpellations, les assignations en justice, les amendes.

Pourtant la lutte est loin d’être finie, d’autant plus que d’autres fronts se renforcent. Car la mobilisation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes s’inscrit bien, pour nous, dans la même logique que le combat contre la THT, le nucléaire et leur monde.

Alors que la construction des deux derniers pylônes se profile, que l’abattage du bois de la Bévinière est en cours, nous souhaitons appeler à une réaction du même type que celle qui s’est mise en place pour lutter contre l’aéroport de NDDL. Face à la concentration des forces répressives, décentralisons nos actions pour frapper là où ils ne nous attendent pas. Attaquons partout où RTE, Vinci, Areva et consorts étendent leur mainmise par un quadrillage et une militarisation de nos espaces de vie. Nous vivons tou.te.s sous des THT, près de LGV, d’équipements Vinci, d’autoroutes, d’aéroports, de centres de stockage de déchets nucléaires, de centrales à gaz ou nucléaire.

scie

La lutte contre leur monde de gestionnaires, d’aménageurs, de flics, ne fait que commencer, et si nous désirons maintenir la pression partout où ils se trouvent, nous souhaitons aussi éviter de nous épuiser en procès inutiles et préserver nos forces. C’est pourquoi nous appelons à exprimer notre solidarité avec les opposant.e.s à la ligne THT Cotentin Maine par des actions décentralisées. La semaine suivant le début de la construction du dernier pylône sur le Chefresne ou l’abattage du bois de la Bévinière, nous appelons à toute forme d’actions, pourvu qu’elles respectent l’intégrité physique des personnes, afin de montrer notre détermination à ne pas laisser cette ligne THT s’achever, à ne pas laisser le monde nucléaire s’étendre un peu plus.

La THT est partout car qu’ils prennent ZAD dans leur gueule!

Ni résignation, ni compromis !

Comme ils ne pourront jamais mettre un flic au pied de chaque pylône,

la THT ne passera jamais en paix.

degage

Spectacle féérique sous la THT

samedi, janvier 5th, 2013

Peu avant Noël nous avons reçu ce joli mail revigorant, accompagné du lien vers une vidéo !

               Chers Messieurs L.Prentout, P.Remy, P-L.Jacob et A.Colrat,
 
Une nuit, il y a peu, nous avons pu observer un curieux phénomène dont j’aimerais vous faire part. Vers Saint-Martin d’Aubigny, une guirlande de petites lucioles, et plusieurs paires de mains gantées se sont activées joyeusement dans notre riante campagne. Les scies à métaux rugissaient pendant que les clés à molette chantaient dans le calme nocturne de notre contrée que le bourdonnement de votre nouvelle THT ne perturbe pas encore. Malgré toutes les précautions que vous avez prises, il semblerait que les services qui se donnaient l’air d’être très occupés il y a peu, à surveiller nos maisons, à contrôler nos voitures, et toutes ces charmantes activités dont vous détenez le secret ; n’ont même pas pu profiter de ce spectacle féérique et encore moins y mettre fin.
Je vous assure chers Messieurs, que j’avais bien mes lunettes et que je marchais droit. C’est d’ailleurs le lendemain que j’ai pu m’assurer scie114-1que je n’avais pas rêver. Des grandes barres métalliques avaient pris des courbures élégantes, et les prairies étaient parsemées de boulons, comme si le chariot du père Noël s’étaient écrasé sur vos grandes tours de fer. Car j’imagine qu’il s’agit bien de cadeaux, certes un peu en avance, vous étant destinés par ces petites mains qui s’affairent à ne pas vous laisser sévir. Et il semble bien, que ces mêmes petites lucioles sont passées maître dans l’art de vous faire ces présents.
Vous conviendrez, chers messieurs, en admirant ce spectacle, que votre grande oeuvre gagnerait en charme si tous les pylônes de la Cotentin-Maine se mettaient à ressembler à celui-ci. En espèrant que l’argent public ne servira pas à rectifier un tel travail, et que de Flamanville à Beaulion-sur-Oudon, on puisse encore bénéficier du spectacle des barres qui crissent et du ballet des lucioles voletant autour de vos 420 « Tours Eiffel ».
 
Scielutations sincères !
 
Un admirateur des artistes en devenir.
 

Le lien nous a conduit vers une vidéo permettant de visualiser ce que ce témoin décrit : Noël avant l’heure

Appel à réagir aux prochains travaux sur le Chefresne

samedi, décembre 29th, 2012

L’appel à réagir aux prochains travaux au Chefresne par le biais d’actions décentralisées est issue de l’assemblée des 1er et 2 septembre au Chefresne. Trois mois plus tard, lors de l’assemblée du 1er décembre 2012 à Coutances, nous constations avec une certaine satisfaction qu’aucun travaux n’avaient repris. Toujours pas de bucheronnage au bois de la Bévinière, toujours pas de pylône 227 et rien de nouveau sous le soleil de RTE pour accéder aux pylônes 224 et 225. Pour autant, tout cela risque de s’accélérer début 2013 et il semble bon de rappeler que cet appel est toujours d’actualité.

Consultez régulièrement cet article ou inscrivez-vous à la liste de diffusion pour être tenu au courant de la reprise des travaux au Chefresne.

 

Depuis des mois, la résistance contre la ligne THT Cotentin-Maine s’intensifie autour du Chefresne. Recours juridiques, arrêtés municipaux, appels à rassemblements, actions publiques de déboulonnages, sabotages, se heurtent au mépris et à une répression grandissante. RTE et la préfecture orchestrent de concert les convocations en gendarmerie, les expulsions, les interpellations, les assignations en justice, les amendes.

Alors que se profile l’aboutissement de la construction de la ligne sur la commune du Chefresne avec la construction de l’ultime pylône et l’abattage du bois de la Bévinière, nous souhaitons répondre à cette répression forcément centralisée par un appel à agir partout où les aménageurs tels que RTE, Vinci, ou Areva, étendent leur main mise par un quadrillage et une militarisation de nos espaces de vie : lignes THT, centrales nucléaires, autoroutes, LGV, incinérateurs, centres de stockage de déchets nucléaires… Que la solidarité avec la lutte anti-THT s’exprime là où la répression ne l’attend pas, pour garder nos forces, ne pas s’épuiser de procès en procès, et maintenir la tension pour dire que nous ne céderons pas. Nous vivons tou-te-s sous des lignes THT.

Exprimons notre solidarité avec les opposant-e-s à la ligne par toute forme d’actions pourvu qu’elle respecte l’intégrité physique des personnes, la semaine suivant le début de la construction du dernier pylône sur le Chefresne ou l’abattage du bois de la Bévinière.

L’information sur l’abattage du bois ou le début des travaux du dernier pylône sera disponible le jour même ici (http://antitht.noblogs.org/497).

Soyons prêt-e-s, ça ne devrait malheureusement pas tarder.

Assemblée du Chefresne, le 2 septembre 2012
Publié le 10 septembre 2012

RTE dégage, c’est maintenant !

lundi, septembre 24th, 2012

L’absence d’un arrêté d’occupation temporaire de la propriété pour LA CONSTRUCTION de la la ligne enfin démasquée.
Un grain de sable dans les rouages du rouleau compresseur de la ligne THT Cotentin Maine, rien qu’un grain de sable vu qu’entre le 31 juillet et ce jugement, RTE a pressé pour que soient terminés les deux pylônes sur les terres en question.

Cela confirme que tous les propriétaires concernés par cette THT qui n’ont pas passé d’accord à l’amiable avec RTE sont en droit de refuser les travaux chez eux : RTE ne dispose nulle part de l’arrêté préfectoral d’occupation provisoire pour des travaux relatifs à la construction de la ligne THT Cotentin-Maine en construction.

Le 21 septembre et jusqu’à ce que RTE se mette en règle, soit en trouvant un accord avec Yves LARSONNEUR soit en obtenant le bon arrêté préfectoral d’une part et un jugement sur le montant des indemnités à octroyer à la famille LARSONNEUR, Plus aucun envoyé (employé, sous-traitant, vigile de RTE) ne devra être sur les terres des LARSONNEUR.

Depuis, les vigiles ont disparus des pylônes concernés, RTE a fait appel de la décision de justice. l’orgre qui dévaste tout sur son passage n’arrive pas a passer au-dessus de toutes les décisions préfectorales ? même lorsqu’elles ne sont pas prises ?
Les travaux sont suspendus au Chefresne et des poulies sont démontés des pylônes à Margueray (commune juste au sud du Chefresne). Aucun travaux de câblages ne peut se faire sans que le pylône chez la famille Osmond ne soit réalisé… que d’encombres !

RTE a aussi été jugé responsable de l’accident causé à Sylvie LARSONNEUR et a ordonné une expertise pour chiffrer le préjudice que cette dernière a subi.

Cette décision et la situation démontre s’il en était besoin que la lutte est loin d’être finie :

TOUS A AVRANCHES (50) LE 29 SEPTEMBRE 2012 !
RDV 10 h au Jardin des plantes

APPEL A RÉAGIR (PARTOUT) AILLEURS
AUX PROCHAINS TRAVAUX SUR LE CHEFRESNE

Parceque la lutte est loin d’être finie… Tous à Avranches le 29 Septembre 2012 !

lundi, septembre 3rd, 2012

Alors que le dimanche du week-end de résistance du 23 et 24 juin a pu être vécu comme un traumatisme, il a été avant tout un moment fort de rencontres et discussions et a rassemblé presqu’un millier de personnes. La lutte contre la THT Cotentin-Maine n’a perdu ni de sa légitimité, ni de sa détermination, bien au contraire. En effet, à tout moment cet événement a été pensé comme un temps fort dans une lutte qui dure depuis des années, et de ce fait, elle ne s’arrête pas là.

Face à la répression, face aux procès que nous subissons, face aux harcèlements de la gendarmerie, bras armé de l’Etat Nucléaire, face aux échéances de fin des travaux qui approchent, l’heure n’est pas à la résignation ou au compromis. La lutte contre cette ligne THT s’est toujours inventée au jour le jour. Aujourd’hui c’est un nouvel élan que nous voulons lui insuffler avec cette manifestation à Avranches. Il s’agit pour nous de partager notre quotidien de lutte et de rencontres, de faire part de nos expériences et de discuter des raisons qui nous poussent toujours à tenir tête. L’expérience ici éprouvée aura définitivement débarrassé chacun des participants de toute illusion à l’égard d’un quelconque compromis avec un Etat, qui, quelque soit sa couleur, se fera toujours le défenseur de son industrie nucléaire.

Ce que nous souhaitons, c’est sortir des carcans imposés à cette lutte afin qu’elle se développe partout où il y aura des gens qui oseront se dresser contre RTE, contre le Nucléaire et son monde. Nous voulons rompre le silence et les mensonges médiatiques sur notre sort, que nous partageons avec tous ceux qui contestent ce monde là. Nous considérons à contrario de ce qu’ils affirment, que ce n’est pas une « lutte locale » qui se joue ici, mais que nous vivrons tou-te-s sous cette ligne, ou sous d’autres. Pour beaucoup déjà, vivre sous une THT est une réalité, mais cette balafre en construction va alimenter les industries de toute l’Europe, elle va polluer ce territoire pour encore longtemps, et elle permet à la logique nucléocrate de perdurer jusqu’à la catastrophe. En ce sens nous sommes tous des riverains de la ligne THT Cotentin-Maine. Nous subissons tous ses effets, la logique de centralisation energétique dont elle est symptomatique. Nous vivons tous le flicage et la militarisation de nos espaces de vie qui nous sont imposés. Répondons par ce simple « NON ! Nous ne nous laisserons pas faire ». Nous sommes tous soumis-es à cette soit-disante « démocratie », qui par ses juges et ses flics révèle son vrai visage, nous vole nos espaces, nos droits et nos libertés pour le profit de quelques uns.

C’est pourquoi il nous apparaît si important de déplacer la lutte non plus sur la ligne même, mais plus largement là où elle n’est pas « visible », en ville, à proximité même du soi-disant « Quartier Général de RTE pour le projet ».

Projections, repas, discussions, actions de visibilité de la lutte, c’est par ces moyens que nous entendons créer du lien avec tous ceux qui allument la lumière chez eux le soir et s’interrogent. Considérons quelle est la nature de cette energie que notre société consomme ; quel est le prix en sang, en larmes, en frustration, en souffrance, de la production et de l’acheminement de cette électricité dans les usines et les bureaux de chacun, et donc dans nos habitations.

Ni résignation, ni compromis
Tous à Avranches le 29 septembre 2012 !
Rassemblement à 10h au jardin des plantes

 

Fichier pdf N&B de l’affiche pour impression sur papier jaune et collage illimité.
Fichier pdf du tract de l’affiche à télécharger pour impression et diffusion.

RESISTONS A LA LIGNE THT

Depuis décembre 2011, les chantiers de pylônes ont démarré et, avec eux, la violence d’état et de RTE (signatures forcées, travaux de destruction engagés légalement ou pas, etc…). Face à cette situation, nombre d’individus ont décidé que l’heure était à l’action directe pour tenter d’enrayer ce « rouleau compresseur » et appellent chacun à y participer avec les moyens qu’il jugera bon pour nuire matériellement à l’avancée du chantier. Si nous sommes contraints à ces pratiques c’est que l’opposition populaire à ce projet n’a, depuis qu’il est connu, rencontré uniquement que mépris et arrogance de la part de l’état et de RTE. Chacun aura compris qu’il n’y avait rien à attendre de ces institutions. C’est seulement en s’organisant par nous-mêmes avec nos moyens que nous pourrons freiner la toute puissance de l’état.

Par le biais de ses actions en justice RTE nous a informé-e-s de ce que vous aurez du mal à trouver dans la presse, pour la période allant jusqu’au 31 mai. Pour juin 2012, RTE s’est contenté de rapporter uniquement les actions publiques lors de sa dernière requête devant le tribunal de Laval.

C’est ainsi qu’en 2012, ont eu lieu au moins :

  • 7 actions de déboulonnage le 31 janvier, les 10 et 12 février, le 18 mars, les 13 et 17 avril ;
  • 23 autres actions de dégradations de pylones  (incluant parfois du déboulonnage) le 23 février, à quatre endroits le 11 mars, le 30 mars, les 17, 24, 25 (en six endroits), 28 avril (en trois endroits),  les 15 (en deux endroits), 21 et 30 mai.
  • 2 actions d’opposition à l’élagage les 5 et 29 mars.
  • 20 actions ayant causé des dégradation de matériel de chantier les 15 et 26 janvier, les 1er (en deux endroits), 20 et 23 février, les 12, 20 (en deux endroits) et 30 mars, le 20 avril (en deux endroits), les 2, 4, 7, 10, 11 (en deux endroits), 17, 20 et 31 mai.
  • 14 occupations de chantiers  ou de dépôts le 26 janvier, le 29 février, les 19, 22 et 30 mars (en deux endroits), le 25 avril (en trois endroits), les 5, 14, 16 mai, les 1er, 3 (RTE manquant de fiabilité, nous devons préciser qu’il s’agit ici du 2 et non 3 juin, quand l’un d’entre nous a été blessé puis arrêté pour violence) et 6 juin.
  • 1 occupation de propriété RTE le 6 mai 2012, laquelle avait déjà été occupée le 5 novembre 2011.
  • 1 action ayant causé la disparition de 50 panneaux d’information sur le chantier le 6 mars.
  • 1 action d’épandage de lisier  le 19 mars.

(Liste détaillée sur RTE nous informe…)

Il est évident que les actions ont continué pendant l’été… et qu’elles se poursuivront bien au-delà de la seule ligne Cotentin-Maine et de la fin de sa construction car il ne tient quà nous de mettre à mal la société nucléaire en suivant les bons conseils d’EDF :

 

 

 

LA THT NE PASSERA PAS SANS ENCOMBRES

contact : pylones@riseup.net / 06 28 94 72 13
site internet : antitht.noblogs.org

Assemblée anti-THT au bois de la Bévinière

jeudi, août 30th, 2012

Samedi 1er & Dimanche 2 septembre,10 h

au Chefresne : Assemblée anti-THT

Un WE de rencontres et de discussion sur les suites de la lutte, avec la défense du bois de la bévinière contre les élagueurs de RTE, la préparation de la manifestation à Avranches le 29 septembre les idées qu’apporteront les un-e-s et les autes à la lutte.

Repas sous le signe de l’auberge espagnole, avec son pique-nique et/ou de la nourriture à partager.

Bois (occupé) de la Bévinière au Chefresne (50)

Les taureaux plus forts que les travaux !

mardi, juillet 31st, 2012

Nouvelle journée de résistance au Chefresne

Pelleteuse et camions bennes se sont présentés ce lundi 30 juillet au matin dans l’espoir de commencer les chemins d’accès vers les emplacements prévus de trois pylônes, numérotés 224, 225 et 227.

Stoppés par des taureaux présents dans les parcelles à terrasser, les engins de chantiers ont du rebrousser chemin.

RTE a alors mandaté un huissier accompagné de son escorte en bleu de rejoindre les domiciles des propriétaires présumés des bovins nerveux. Ceux-ci étaient malheureusement absents mais avaient laissé un mot sur la mort que leur apportait le rouleau compresseur RTE.

Du coup, un gendarme soudainement inquiet quant à la survie d’un des agriculteurs a appelé les pompiers. La présence du propriétaire du taureau auprès de sa bête a fini par rassurer la maréchaussée qui a promis de transmettre la parole du présumé suicidé, bien déterminé à ne pas lâcher le morceau.

Cette résistance au travaux intervient alors que la section du contention en charge du jugement des recours contre la DUP au conseil d’Etat s’est déclarée insuffisamment compétente pour statuer sur la légalité de celle-ci dont se prévaut RTE pour monter ses pylônes à marche forcé. En même temps, cela repousse la décision du Conseil d’Etat à décembre, date à laquelle RTE compte bien avoir terminer la totalité de la ligne.

Une reprise des travaux sous grands renforts étaient prévus dans la journée, avec quelques pontes de la filiale d’EDF et sa garde mobile rapprochée (composé de 4 bus et de son contenu) mais à 18h, rien ne va plus, même pas la garde mobile qui a disparu.

Les engins de terrassement de l’entreprise sous-traitante de RTE, en l’occurence JP Brionne de Saint Clément-Rancoudrey, et les camions ont pris logement à la carrière de Tessy, qui fournit la caillasse à bousiller les champs.

Partie remise pour ce mardi 31 juillet ou une mobilisation plus forte sera surement nécessaire pour s’assurer que nos deux valeureux fermiers (ou leurs taureaux) puisse continuer à tenir tête à la machinerie infernale.

Rdv est pris au Chefresne
Du côté du pylône 226, à la Crépinière ou
au bois de la bévinière,
Le plus tôt est le mieux mais plus tard, c’est bien aussi.

Tentative de passage en force à Saint-Pierre-des-Landes (53)

dimanche, juin 3rd, 2012

1ère journée : Vendredi 1er juin

Tentative de passage en force en Mayenne le 1er juin à Saint-Pierre-des-Landes

Suite à une erreur de communication, la préfète de la Mayenne a cru bon d’intimider les personnes concernées par la conférence de presse prévue le samedi 2 juin, à 10 h à Ernée.
D’abord jeudi soir, vers 19 h, surprise : les propriétaires du lieu où doit se poursuivre la conférence de presse se sont vu menacer des fameux 2 000 € de contrainte par pas moins que la préfète de la Mayenne, d’un sous-préfet et d’une armada de « bleus ». (Combien coûte le déplacement d’un préfet, d’un sous-préfet et son accompagnement de poulets ?).
Intimidation pure et simple pour éviter la conférence de presse du 2 juin prévue à Ernée.

Vendredi matin à Saint-Pierre-des-Landes : débarquement des engins de chantier.

La préfète a donc activé les travaux qui, contrairement à ce qu’elle prétend, n’étaient pas prévus. En effet, le responsable de l’entreprise a été appelé après 21 h pour modifier son planning (c’est lui-même qui nous l’a signifié).
Mais, le réseau, malgré l’heure tardive, a fonctionné et nous avons réussi, malgré les menaces de l’huissier d’amendes de 2 000 €, à s’opposer au déchargement de l’engin (menaces qui n’étaient pas fondées puisque rien sur le terrain ne précisait la nature des travaux).
Il est bon de signaler que RTE clamait qu’ils voulaient uniquement baliser le terrain, ce qui prouve leur mauvaise foi, puisque, pour enfoncer quelques pieux, un camion de 40 tonnes avec sa pelle hydraulique, un véhicule de ravitaillement en gasoil et un poids lourd de 26 tonnes étaient sur les lieux ; ça ne fait pas beaucoup pour un balisage ? Combien coûtent ces aberrations ? Si on compte en plus sur le site, les forces policières (5 à 6 véhicules), la voiture du commandant de gendarmerie et les « DCRI » (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) à qui on a fait dégager le véhicule, stationnant sur un terrain privé.
Bref, voilà pour l’ambiance un peu chaude, d’autant qu’un gendarme se permit de préciser qu’il n’était pas patient. Nous avons interpellé son commandant pour lui préciser que certains de ses hommes devraient avoir les qualités adaptées à leurs fonctions.

Conclusion : rendez-vous du samedi maintenu. Il est intéressant pour le commun des mortels de voir que sur le terrain ça ne se passe pas aussi bien que RTE voudrait nous le faire croire, que les personnes concernées en ont ras le bol des mensonges et des promesses de ces messieurs et qu’ils ont le droit de s’exprimer même si tout est fait pour les faire taire. Tous les riverains souhaitant s’exprimer sur le sujet pourront le faire à cette occasion.

Résultat final : au lieu d’une conférence de presse ce sera deux pour le prix d’une (voir France 3 régional du 1er juin).

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2nde journée : Samedi 2 juin, à Saint-Pierre-des-Landes

Nous croyions avoir tout vu : HÉ NON !

Après l’intervention, la veille, des forces de l’ordre, puis la promesse du commandant de gendarmerie qu’il n’y aurait pas de travaux avant la réunion prévue avec les propriétaires concernés le jeudi 7 juin, réunion ayant pour but de discuter et de trouver la solution exceptionnelle*, promesse permettant de faire baisser la pression, la conférence de presse s’oriente avant tout vers une réunion de soutien.
Pour calmer les esprits, la cabane en cours de construction à l’endroit prévu pour un pylône, est déplacée.

Mais la réunion de soutien et d’information prévue commence très mal.
La route accédant au lieu d’information se trouve interdite à la circulation ! De quel droit ? Mais voilà notre commandant de gendarmerie « sauveur » de la veille, plein de promesses, qui débloque la situation (excès de zèle, ordre, contre-ordre) ?
300 m plus loin, parking prévu par les propriétaires sur leur terrain afin de ne pas déranger la circulation.
Ensuite, la quarantaine de personnes venues soutenir la famille se dirige vers la mare que les propriétaires désirent sauvegarder.
Ils y amènent la structure de bois et sont interpellés par un huissier fort souriant qui rappelle on ne sait pourquoi quelques consignes.
…et il apparaîtrait que ce droit de servitude interdirait tout accès à leur parcelle aux propriétaires même en l’absence de travaux !
Mais le terrain devant la marre est tellement plus accueillant que tout le monde s’installe pour la conférence de presse.
Mais attention, notre rassemblement commence à intéresser pas mal de monde. La vingtaine de gardes-mobiles déjà présents ne semble pas suffire.

Et on s’aperçoit rapidement que ceux-là ne sont pas des nôtres. Car non satisfaits de nous empêcher d’utiliser le chemin frappé du droit de servitude acquis sans l’accord des propriétaires en l’occupant, ils s’invitent aussi autour de la marre sans y avoir été invités contrairement à nous : drôle de façon de faire respecter le droit à la propriété.
Mais peut-être s’intéressent-ils à nos problèmes puisqu’ils se rapprochent de nos interlocuteurs ? Et que s’ils se permettent de rentrer sur ce terrain privé non concerné par le droit de servitude, c’est qu’ils doivent être de notre côté ?
Ils nous paraissent étranges malgré tout : certains semblent habités par des petites voix, peut-être l’appareil qu’ils tiennent collé à leurs oreilles et qui semblerait leur donner des consignes ; la petite voix leur dit « allez à droite, allez à gauche, serrez les rangs ». C’est peut-être des nouveaux robots radio-commandés pour les enfants ?
Non c’est pas possible, ils n’ont pas inventé des jouets pareils, et bien si, les cons ! Ces petits robots commencent à nous pousser dans le fossé et finissent par nous expulser de ce lieu si sympathique pour nous envoyer sur la route (domaine public) au risque de se faire écraser car aujourd’hui, cette petite route est particulièrement fréquentée.
Un invité semble avoir été blessé dans la bousculade, du sang coule sur son visage, on finit même par le menotter pour lui attribuer les premiers soins.
La patronne de la maison semble être interrogée, peut-être sur les causes de l’accident ; son terrain est tellement glissant, elle a l’air d’être sérieusement en cause car elle est bien gardée.
Il paraît que c’est un accident bête non dû à la bousculade créée par les petits hommes en noir.
Nous voulons prendre en charge notre ami blessé mais les petits hommes en noir préfèrent le transférer de toute urgence dans une maison de réconfort, une gendarmerie où il subit par l’intermédiaire de l’hôpital du coin, quelques points de suture.
Le diagnostic paraît sérieux, il serait atteint de rébellion. Donc, rendez-vous le 23 août pour contribuer à sa guérison, pas dans un hôpital mais dans un tribunal.

Résumons :
Est-ce dans le rôle d’un préfet, d’un sous-préfet accompagné des forces de l’ordre de visiter un particulier pour l’influencer et prendre parti ?
Peut-on attribuer un droit de servitude dans de telles conditions ?
-> On vient la veille en force
-> On s’impose le lendemain dans les conditions précitées, on pose à mains levées quelques jalons, une chaîne, on décrète ce passage et ses alentours uniquement réservés à RTE et ses subalternes en interdisant l’accès à ses propriétaires et leurs invités sans aucun délai d’affichage.
La force publique a-t-elle le droit d’intervenir manu militari sur un lieu privé où il n’y a aucun trouble de l’ordre ?
Le même problème se répète pour le captage d’eau de la communauté de communes de Vitré où l’on prend le risque d’intoxiquer toute une population.
Combien d’autres doléances encore ont été ignorées par les savants commissaires de l’enquête publique ?

Pour nous, l’intérêt public ne doit pas être :
Enrichir une nucléocratie et ses quelques dirigeants pour déposséder les gens de leurs biens, de leur patrimoine, de leur faire passer 2 fois 400 000 volts sur la tête lorsque l’on connaît les risques encourus, de leur imposer le nucléaire. Fukushima ne devrait-t-elle pas nous servir d’exemple d’autant que le nucléaire est dangereux, non maîtrisable et très coûteux.

L’intérêt public, c’est servir une majorité et non le contraire.

 

CONTINUONS À RÉSISTER

 

*La solution exceptionnelle de RTE (comprendre : s’asseoir sur l’ordonnance préfectorale qui stipule que les ceintures végétales autour des mares doivent être protégées).