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Vendredi 18 septembre à la Grange de Montabot : Souper-Projection-discussion

mardi, septembre 15th, 2015

Projection des documentaires High Power et de Jaitapur Live en présence du réalisateur indien Pradeep Indulkar.

La projection de ces deux documentaires sera précédée d’un repas à prix libre.

Jaitapur Live : La société nucléaire indienne d’Etat (NPCIL) a annoncé son intention de construire la plus grande centrale nucléaire au monde dans un petit village du Maharashtra… avec pas moins de 6 EPR (comme celui censé produire de l’électricité en 2012 chez nous) !

High Power : Histoire de la population autour de la centrale nucléaire de Tarapur où l’Inde a construit sa première centrale nucléaire dans les années 1960…

AfficheProjection18septembre2015

Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot 1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy : 2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles

Prochaine assemblée – 19 septembre 2015, 12h, à la Grange de Montabot.

mardi, septembre 15th, 2015

Assemblee2015-sept19

 

 Contribution pour enrichir le débat de la prochaine assemblée

INVITATION A CE QU’IL Y AIT UN MAX DE MONDE : Ne pas hésiter à inviter vos connaissances, ainsi que celles et ceux que vous connaissez ou avez connu à cette assemblée.

Après 3 ans et demi d’existence intense, l’assemblée antinucléaire de l’ouest, qui se réunit à la Grange de Montabot depuis avril 2013, doit prendre le temps de se régénérer, de trouver de nouveaux fils rouges qui feront qu’elle gardera toute sa détermination à être parmi les espaces en résistance.

L’assemblée a porté des coups avec vigueur à l’industrie nucléaire dans l’ouest, avec l’apogée de la lutte antiTHT dans le Cotentin-Maine il y a plus de 2 ans maintenant. Cependant, il est correct de penser qu’il n’y a plus de combats ni de cibles visibles sur le terrain actuellement, dans le Cotentin en particulier. Nous n’oublions pas, bien entendu, le nord de la Manche-Méga-Nucléaire et la voie de chemin de fer qui regorge de transports de déchets radioactifs mais, il nous est également difficile d’avoir prise sur les évènements et les travaux en cours là-haut.

Maintenant que l’ennemi est plus diffus, qu’il se terre partout comme la contamination se répand jusque dans nos gorges sans distinction, comment l’assemblée se dresse contre les formes de dominations exercées par le pouvoir en place ?

Un des objectifs de cet assemblée qui se veut ouverte est d’inclure sans cesse, de manière à faciliter les processus et actes collectifs, en la rendant conviviale. Mais, si conviviale elle est, et c’est certain, elle ne permet pas encore complètement d’asseoir les vraies rencontres, toutes fortes, et durables si possible, dont on rêve pour avancer groupé.e.s, le plus nombreux possible, en respectant nos différences mais en galopant vers des objectifs communs.

Question de temps, c’est sûr ; mais le temps est aussi synonyme d’usure, de fatigue, de perte de repères.
Ce sont ces objectifs pour nous qui sont devenus flous, ou plutôt que le pouvoir en place rend volontairement flou avec sa machine démocratique qui s’agrippe au progrès, donc au développement galopant de la vitesse, des arsenaux répressifs, de la surveillance et de la technologie. L’Etat nous noie sous les informations et pousse à sauver ce qui peut l’être, dans le style “chacun pour sa tronche” car tout le monde est suspect.

Il serait bon de rendre les choses et les décisions plus palpables, plus pratiques, mieux partagées mais pour cela nous devons croire, malgré le temps que cela peut prendre, qu’il y a un but, aussi utopique soit-il, qui fait qu’on a régulièrement cette envie de se rapprocher de ce but commun. Si nous y arrivons, en vivant des choses ensembles, régulièrement, il sera plus aisé de générer de la confiance et de l’écoute mutuelle.

C’est avec cette idée que l’assemblée, avec sa masse d’informations et de décisions actées collectivement, est un outil d’horizontalité où chacun.e doit sentir qu’il ou elle a un rôle à jouer.
En outre, on ne peut être simplement spectateurs ou spectatrices des palabres, ou l’overdose pointera vite son nez et fera fuir les convives.

La volonté de s’impliquer, qui fait parfois défaut pour pleins de raisons, génère chez les plus habiles et dévoué.e.s, le sentiment de devoir porter tout un tas de décisions à mettre en musique. Et la partition est parfois ardue, au point de se retrouver avec de la centralisation, des défauts de délégation et de la rétention d’information malgré la mise en place de référent.e.s qui se doivent de faire avancer le bin’s.
Tout ça pour dire que cet outil crée ou recrée parfois une forme de spécialisation des tâches, qui rend les choses plus efficaces, mais qui n’est pas très appropriable par celui ou celle qui doute encore de quoi faire de ce moment politique.

Pour y pallier, quelles formes doivent prendre les actes et les paroles que nous formulons durant ces moments de retrouvailles collectives ?

Faire diverger le débat sur la lutte antinucléaire en débat anticapitaliste, en lutte globale contre les nuisances et l’état, ne pas « bloquer » sur le nucléaire et s’y perdre (antinuk ? pas que !). Comment mettre notre texte en pratique et ne pas se perdre en paroles ?

Partager les rôles est sûrement une bonne piste mais demande de l’implication personnelle, qu’il est nécessaire de mesurer pour permettre de dédramatiser l’enjeu souvent fantasmé, et qui glace toutes formes de bonnes volontés.

Dans ce sens, la Grange est un ancrage important, une plate-forme unique et atypique d’organisation, de rencontres et de réseautage local, qui avait tout son sens dans le vacarme de la lutte contre la THT en étant aux premières loges.

La Grange pourrait faire cohabiter 2 volets, que d’aucun.e ne considèrent pas forcément compatibles :

  • Activités et existence dans le territoire, entraide, centre social local, renforcer les connexions du coin et rendre visible ce qui s’y passe.
  • Base logistique et subversive, expérimentions collectives, rencontres au-delà de l’ouest, la preuve de l’autonomie matérielle et politique en acte mais en étant toujours combatif sur le terrain.

Cet espace en tant que tel est un lieu neutre. On est chez nous, pour longtemps et par conséquent chez personne en particulier, il n’y a pas de prise à se sentir responsable du lieu.

Elle permet d’épanouir, en toute quiétude, en étant entouré.e.s d’ami.e.s, les projets collectifs élaborés en grand groupe, comme durant l’assemblée par exemple.

Mais beaucoup d’autres choses émergent de la grange de Montabot et le crew qui s’y rapporte en pratiquant toutes les semaines ou presque, a son propre mode de fonctionnement ouvert, bien sûr, mais plus informel, plus diffus, et se retrouve parfois en plus grand nombre qu’à l’assemblée autour de gros chantiers collectifs et d’activités tournées vers le territoire. D’autres problématiques, qu’on ne développera pas ici, endémique à un territoire rural, aux éléments politiques qui nous caractérisent, à nos fonctionnements internes aussi, est que nous avons grand mal à élargir le cercle des ami.e.s, à faire reconnaître le lieu alors que rien de comparable n’existe ailleurs.

Si nous décidons de penser autrement ou de remettre en cause cette assemblée, comment garder ce lien qui s’est tissé comme un axe fort entre la ZAD de NDDL, Rennes, la Manche, Caen et Rouen et qui se retrouve à la grange au moins une fois par mois ?

Qu’est-ce qui va faire continuer à galvaniser nos dynamiques d’échanges et d’actions ?

Car il s’agit bien de parler de la forme que prennent nos moments de rencontres liés à l’assemblée et non revenir sur notre texte fondateur « Antinucléaires ? pas que ! ». Ne s’agit-il pas, d’ailleurs, de revenir à notre texte fondateur et de l’affirmer ?

L’existence de la Grange, avec son fonctionnement plus affinitaire ne plaira pas à tout le monde mais il fonctionne et ne demande qu’à y voir des initiatives s’y implanter, en dehors de l’assemblée, comme cela s’est passé pour beaucoup de chantiers et d’activités à la grange.
Nous sommes certain.es de l’intérêt de la grange comme lieu de résistance à ce monde que nous détestons tant mais dans lequel on prend part d’une manière ou d’une autre et dans lequel on se débrouille quotidiennement, aussi.

Cette enclave qui rompt l’isolement et qui propose de bosser, parler, débattre ensemble avec nos différences, nos parcours, nos histoires (et on s’efforce de se le dire) pour qu’on grandisse ensemble et qu’on puisse s’émanciper, accumuler de la confiance, gagner de l’autonomie dans nos vies, affirmer qu’on se sent vivre, partager nos combines et ne pas tout subir des gouvernements meurtriers, sourds et à genoux devant la finance mondiale.

Il y a pleins de sujets possibles qui concernent l’emprise locale de la grange et de l’assemblée dans le paysage nucléaire manchois : une campagne contre les maisons RTE, une coordination contre les THT à travers l’hexagone, l’arrivée des compteurs Linky chez nous tou.te.s, une campagne contre la mesure généralisée (puçage animal, radioactivité, consommation d’énergie avec Linky) ?, de la cartographie en amont de la manif contre l’EPR d’octobre 2016, le Tour de France 2016, les déchets nucléaires de la Hague qui pourraient, un jour, traverser la Normandie pour rejoindre Bure.

Pour finir, une question :
Si nous n’arrivons pas à être plus nombreux, avec de nouvelles personnes ni à comprendre pourquoi certain.e.s ne reviennent pas, comment s’organise-t-on pour la suite ?

 

Semaine de chantier à la Grange de Montabot (50)

jeudi, septembre 10th, 2015

affichantier

Pourquoi faire ?

Cela fait bientôt 3 ans, à l’automne 2012, que nous avons commencé à faire revivre la Grange de Montabot née de la lutte contre la ligne THT Cotentin-Maine.

Elle héberge, depuis, les assemblées antinucléaires mensuelles, des soirées débat, des projections de films, des ateliers et chantiers d’échanges de savoirs et de savoirs-faire. Elle nous permet également de continuer à veiller et réagir aux manigances de Rte et faire le lien avec d’autres lieux en lutte.

Afin de rendre ce lieu de plus en plus accueillant et fonctionnel, il y a des chantiers collectifs régulièrement et on vous invite à venir en nombre pour un méga-chantier d’automne du samedi 10 au dimanche 18 octobre 2015 !

* Si ça te fait rêver de pouvoir dire qu’à la grange de Montabot, t’as pris une douche brûlante grâce au chauffe-eau à bois,
* si ça te botte de démonter un ancien four à pain pour le remonter sur place,
* si tu kiffes driver une mini-pelle et trimballer du caillou,
* si tu trouves ça cool de pouvoir un jour dormir dans le futur sleeping 4 étoiles,
* si pour toi, monter une charpente au-dessus d’une caravane de 30m2 n’est pas un problème,
* si tu as envie d’en savoir davantage sur les compteurs Linky* et comment les dégommer,
* si t’as envie de déguster de la bière artisanale antiTHT.

… Il ne te reste qu’à venir au chantier d’automne de la grange antinuke de Montabot (50) !

Un gros concert clôturera joyeusement notre semaine de labeur.

*les nouveaux compteurs qu’Edf prévoit d’installer chez tout le monde pour recevoir des informations sur nos consommations électriques.

Koikispasse pendant la semaine?

à partir du samedi 10 octobre : début des chantiers.

jeudi 15 octobre au soir : discussion autour de la manifestation du 14 novembre 2015 à Landivisiau contre un projet de centrale à gaz, mais pas que.

infotourmontabotcoul

En attendant la discussion de jeudi, voici l’appel à la manifestation du 14 novembre :

Tract-14novembre

vendredi 16 octobre au soir : discussion autour d’une campagne contre les compteurs Linky avec la proposition qu’une discussion de même type soit portée ensuite sur Rennes, mais pas que.

LinkyDiscut1

samedi 17 octobre soir : concert des Never Surrender (Noise Rock), et de Cave ne cadas (crust)Cercon du 17 Octobre

dimanche 18 octobre : rangement

Infos pratiques

C’est très utile pour nous de savoir combien de personnes comptent venir et pour combien de temps, alors écris-nous sur montabot arobase riseup point net ou appelle-nous au o6.5I.67.94.44 ! On prévoit l’approvisionnement pour les repas et on tournera pour faire à manger. Il n’y a pas énormément de places disponibles pour dormir (18 pour l’instant, en attendant le sleeping) donc c’est cool de prévoir une tente en plus du sac de couchage. Au cas où, prévoir bottes, ciré, lampe frontale, bonnes chaussettes !

Week-end contre la THT le 19-20 septembre 2015

mardi, septembre 8th, 2015

Les collectifs  de la vallée de la Haute Durance (Hautes Alpes) contre lesAffiche sept 2015-2-1 lignes à Très Haute Tension proposent de se retrouver les 19 et 20 septembre pour manifester, discuter, camper ensemble, participer ou proposer des ateliers, se balader…

MANIFESTATION le dimanche 20 septembre à 11h
Départ de la gare d’Eygliers -Montdauphin

RASSEMBLEMENT-CAMPEMENT le samedi 19 à partir de 14h
au plan d’eau d’Eygliers :
-assemblée de vallée-discussions-repas-ateliers-spectacles-

Tout ça, parce que les lignes THT, on n’en veut pas ici, ni ailleurs!

Parce que ce qu’une infrastructure en amène d’autres,
parce que les lignes à Très Haute Tension transportent de l’énergie nucléaire sur des milliers de kilomètres,
parce que le nucléaire c’est la guerre et le cancer,
parce que le réseau THT construit le grand marché capitaliste européen de l’électricité,
parce que les lignes THT sont nocives pour la vie,
parce qu’elles vont défigurer un peu plus la vallée,
parce qu’on veut reprendre de l’autonomie,
parce que la lutte nous rend plus fort-e-s et plus solidaires,
parce qu’il n’y a que l’Etat et les patrons qui s’en frottent les mains,
parce que nous pouvons empêcher leurs projets!

Comme au Val Susa, à Notre Dame des Landes, à St Victor et Mélvieu , et partout ailleurs, retrouvons les sentiers de la résistance, pour la solidarité, la liberté et la dignité.

Plus d’infos: http://notht05.noblogs.org ; notht05 arobase riseup.net

13 septembre 2015 : PIQUE-NIQUE contre la revente des maisons RTE

mardi, septembre 1st, 2015

Affiche 13 09 15

 
 
 

  RTE continue de vouloir vendre ses maisons sous la ligne.

 

  L’assocation POPULATION SOUS TENSION appelle à un PIQUE-NIQUE de protestation contre la revente des maisons RTE sous les lignes THT.

 

 

 

Ne pouvant certifier qu’il n’y a aucun risque à vivre sous les lignes THT, RTE a racheté au prix fort une soixantaine de maisons à moins de 100 m de la ligne THT Cotentin-Maine.

Mais, début juin, les maisons RTE de Notre-Dame-de-Cenilly (50) sont mises en vente entre 15 000 et 20 000 €, attirant beaucoup de monde en ces temps difficiles. A ces prix-là, la santé a une moindre valeur.

Nous avons dénoncé et médiatisé ces ventes et RTE a décidé de raser ses maisons rachetées pourtant 10 à 15 fois plus cher.

Mais depuis d’autres maisons RTE sous les lignes ont été mises en vente, certes à des prix moins attractifs mais quand même en moyenne 2 fois moins cher que le prix d’achat.

Nous devons informer les acheteurs potentiels des risques engendrés par ces lignes THT. Pour cela, retrouvons-nous pour empêcher RTE d’exposer de nouveaux « cobayes » sous ces lignes.

Pour se rendre au pique-nique :
Carrefour de la Jolletière, sur l’ancienne route Villedieu-Caen :
En venant par l’A84, sortie 39 direction Pont-Farcy, puis à droite direction Villedieu jusqu’au carrefour avec la D455 ou sortie 38 direction Vire sur 1km puis à gauche direction Colombes-Pont Farcy, suivre Pont-Farcy jusqu’au carrefour avec la D455

Pique-nique sous tente Info-kiosque

Contact :
Association POPULATION SOUS TENSION : o6 72 o8 55 o4,
populationsoustension arobase riseup point net

C’est quoi le rapport avec les fleurs ?

lundi, août 17th, 2015

Réponse à un article paru chez Reporterre le 20 mai 2015 sous le titre, « Lignes très haute tension : de plus en plus de projets, de plus en plus de contestation »

Contactée en mars 2015, par les deux journalistes rédactrices de l’article, l’assemblée antinucléaire et antiTHT avait pris le temps de répondre longuement et précisément aux questions posées.

Un article décevant n’est pas un problème en soi, ni qu’une mauvaise rédaction lycéenne soit présentée comme une enquête…En revanche, les déformations, manquements et l’absence de prise en compte du travail spécifique autour des questions posées par les deux journalistes nous a donc porté à écrire à Reporterre pour que soient publiées les réponses que nous avons pris le temps d’écrire, et de valider collectivement.

En absence de suite données par Reporterre à notre mail, nous publions ici notre missive et le travail collectif tel qu’il fut envoyé en avril aux deux journalistes. En pièce jointe, la version collective finalisée (après la deadline de l’article).

…de plus en plus de lignes à haute et très haute tension fleurissent” ?
– C’est quoi le rapport avec les fleurs ?

 

De quel côté êtes-vous ? Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?

Vous reproduisez le schéma aménageurs pragmatiques et opposants capricieux. Quand on se soulève contre un projet, ce n’est pas uniquement par peur, ou parce qu’on est des pauvres réac, c’est parce qu’on mesure les conséquences que tout ça a sur nos vies et surtout la monstruosité du système énergétique qui nous emprisonne dans ce schéma sans autre solution apparente qu’une pseudo transition énergétique qui lui est intégrée. Il apparaît que pour vous, la seule contestation qui existe soit celle des associations, coordinations, et conseils municipaux. Si vous ouvrez un peu les yeux, vous verrez que la contestation qui grandit aujourd’hui est celle qui ne croit plus dans les chemins tracés, celle qui ne se soumet plus aux règles du jeu des démocrates républicains.
Vous faites exprès d’ignorer toutes les actions directes de sabotage, comme si elles ne constituaient pas pour vous une manière de lutter valable, laquelle serait uniquement celle des élus et des recours juridiques ? Ce n’est pas de l’exaspération, c’est une conscience, la conscience qu’il suffit à un ministre de signer un arrêté (la Déclaration d’utilité publique ou DUP) pour que la loi s’efface devant la raison d’État, pour que la justice s’incline quand elle n’est pas complice. C’est par conséquent la conscience que de simples manifestations (rappelons nous le mouvement énorme mais sans effet, contre la réforme des retraites) sont sans impact, que les recours juridiques sont voués ou presque à l’échec de par cette DUP, que la concertation ne consiste qu’en un aménagement du projet refusé et jamais en sa possible remise en cause.

« Les 100.000 kilomètres de lignes à haute et très haute tension qui permettent de transporter l’énergie avec moins de pertes sur de très grandes distances, font grincer des dents. »
Les pertes au cours du transport sont estimées à 30 % de l’énergie produite. Effectivement, si la même électricité était transportée sur de telles distance en moindre tension, les pertes seraient encore plus grandes. Mais le b.a.-ba n’est-il pas de se poser des questions, telle que : Mais pourquoi donc doit-on transporter de l’électricité sur tant de kilomètres ? À qui cela profite ? La réduction des distances de transport est le meilleur voire le seul moyen de vraiment réduire les pertes.

“L’objectif de RTE est simple : augmenter la capacité d’échanges entre les deux pays d’ici 2022.”
Autrement dit de faire encore plus de business, la priorité étant de commercialiser de l’électricité plutôt que d’approvisonner des populations.

“…l’argumentaire bien rôdé de l’entreprise ne calme pas la grogne.”
On n’est pas seulement en grogne, on est surtout pas dupes. D’ailleurs, les argumentaires ne dupent en général personne. Ce sont les moyens financiers de RTE qui finissent, parfois, par convaincre.

“Lorsque RTE développe des projets de lignes à haute ou très haute tension, il le fait en recherchant un équilibre entre les attentes des populations en matière de développement économique et de préservation de leur cadre de vie”, précise-t-on encore du côté de RTE qui vante les commissions thématiques, réunions publiques et autres ateliers mis en place à chaque concertation. « 
Demandez aux gens qui ont eu affaire à RTE ce qu’ils en pensent.

« Dans la Manche, les opposants de Montabot, continuent quant à eux de revendiquer l’éradication des lignes THT et dénoncent le “passage en force de RTE et de l’État” et le “business de l’électricité”. “Elle est fabriquée ici, mais nous n’en profitons pas. Pourtant, c’est nous qui devons faire avec les lignes et les transformateurs”, explique l’un d’eux. »
Déformation ici aussi qui saute aux yeux y compris de qui nous connaitrait pas. Que l’électricité produite dans la Manche ne desservent que très peu le département sinon l’industrie nucléaire (Aréva-La Hague, DCNS-Cherbourg) est un fait. Que toutes les lignes THT qui parcours le département pour en sortir (une vers Rennes, une vers Laval, une vers Caen et bientôt une vers l’Angleterre, en est une conséquence. Il ne s’agit pas de profiter ou pas de l’électricité car en tout état de cause, seule EDF, ses filiales et ses concurrents directs font du profit avec l’électricité.
D’autre part, telle qu’elle est extraite d’une démonstration de l’aberration du transport de l’électricité sur de longues distances, cette pseudo-citation laisse entendre que la lutte est motivée par le fait de devoir faire avec les lignes et les transformateurs chez nous. Mais cette même démonstration aurait pu être faite avec Dieppe, Gravelines où la région des nouveaux Châteaux de la Loire.

Jusqu’à présent, si les contestataires des différents projets sont en contact, il n’existe aucune coordination nationale. “Aujourd’hui, les lignes sont construites. Et les revendications, quand il y en a encore, diffèrent souvent d’un collectif à l’autre”, explique Ben*, militant dans la Manche. Et comme le souligne Catherine Gouhier, membre du Criirem, et ex-membre du Parti Vert, “sur ces questions, les écologistes ne sont pas les premiers à aller au combat”.
Là encore, quel rapport entre une coordination nationale et LA ligne qui est construite ici ? La ligne et non les lignes Que ce soit en Aveyron, dans les Hautes Alpes, dans le Nord-Cotentin, dans le Calvados, pour l’approvionnement de CIGÉO à Bure, ce sont des projets qui font l’objet de grains de sable…

“Dans la Manche, le mouvement de contestation contre les lignes THT s’est essoufflé. De la coordination interrégionale Stop-THT, très active en 2012, ne restent que quelques associations éparses et un nouveau lieu de réunion : la grange de Montabot, installée comme l’Amassada sur un terrain prêté. Lors des Assemblées générales, auxquelles participent de temps en temps les zadistes de Notre-dame-des-Landes, les revendications dépassent largement la lutte anti-THT.”

Mais que viennent donc faire les zadistes de Notre-dame-des-Landes dans cette phrase ? C’est un nouveau point Godwin ?
Et de fait, les associations éparses qui restaient il y a deux ans ne le sont plus puisqu’elles se sont regroupées au sein de Population sous Tension.

“Le problème est peut-être là, reconnaît Ben. A force d’être sur plusieurs fronts en même temps ! Quand on organise des manifestations à Bure, on n’est plus sur la THT”.

Combien semblent déformés ces propos, et directement contredits par les 120 personnes rassemblées à la Grange de Montabot le week-end du 16 mai, ou par les actions qui se poursuivent contre RTE… Participer à la préparation d’un camp du côté de Bure n’empêche pas d’être actif et actives contre les THT mais on l’est, forcément, un peu moins qu’aux moments où se déroulaient plusieurs actions par semaine (liste recensée par RTE qui n’a pas tout suivi : antitht.noblogs.org/266).

Du fait de tout ces manquements à ce qui est intitulé comme une enquête mais qui apparait comme un vague survol par temps de brouillard, nous vous serions gré de publier les réponses à vos questions, que nous avons pris le temps d’écrire, et de valider collectivement.

Vous trouverez ci-dessous les réponses telles qu’elles furent envoyées aux rédactrices, et ci-joint la version définitive après les dernières corrections validées collectivement (validée hors délai) que nous vous demandons donc de publier.

=> Quelle est l’histoire de votre association (comment est-elle apparue, à l’initiative de qui, pourquoi, quand, qui la compose ?)
L’assemblée antinucléaire et antiTHT n’est pas une association mais une assemblée. Elle est apparue suite au Camp de Valognes (https://valognesstopcastor.noblogs.org/11 et valognesstopcastor.noblogs.org/806) qui visait à perturber un convoi de déchets nucléaires en novembre 2011. Pour que ce camp ne soit pas qu’une action d’éclat il a semblé pour beaucoup d’entre nous nécessaire de nous réunir pour discuter des suites à donner à la lutte (valognesstopcastor.noblogs.org/781).
Déjà, vu :
– l’implication de certain.e.s d’entre nous dans la lutte contre la construction de la ligne THT Cotentin Maine ;
– le soutien d’associations en lutte contre cette ligne au Camp de Valognes ;
– la publication du permis de construire pour la partie de la ligne se situant dans la Manche le lendemain du camp ;
il nous semblait assez naturel que le chantier de cette ligne THT allait être un terrain de lutte à ne pas négliger.
Ceci s’est confirmé à l’occasion de la première assemblée qui s’est déroulée à Coutances le 14 janvier 2012 (http://valognesstopcastor.noblogs.org/874) puis au Chefresne avec l’Appel du 4 mars 2012 quelques assemblées plus tard (antitht.noblogs.org/20)

=> Est-il facile de mobiliser les riverains à Montabot / dans la région ?
Concernant la lutte spécifique à la ligne THT Cotentin-Maine et l’EPR de Flamanville qu’elle dessert, la population de manière très large et les riverains en particulier ont été très mobilisés, de 2004 à 2009, avec en point d’orgue la manifestation de Mortain le 31 janvier 2009 (www.resistances-caen.org/photos213-mani…. Par la suite, 3 données plus ou moins concomitantes ont fortement contribué à une démobilisation :
– La réduction des personnes possiblement impactées suite à la décision finale du tracé qui a vu partir celles et ceux uniquement mobilisé.e.s par la crainte de l’arrivée de la ligne à proximité de leur habitation, mais aussi d’autres démobilisé.e.s à la vue du départ des premiers avec un début de résignation.
– Une trop grande délégation de la lutte aux élu.e.s locaux qui ont déserté pour les un.e.s parce que non concerné.e.s par le tracé final, pour les autres suite à la manne financière du plan d’accompagnement de projet (PAP), manne proche du budget annuel pour certaines communes, alors même que certaines subventions publiques (État, Région) furent conditionnées à l’acceptation du PAP et donc de la ligne.
– La déclaration d’utilité publique (DUP) dont il est apparu très rapidement qu’aucun recours ne remettrait en cause malgré des illégalités voire des anticonstitutionnalités flagrantes. Cela aurait pu mettre la population en colère… Pour une grande majorité, ce fut la résignation et l’impression que rien ne pouvait être fait contre le rouleau compresseur, d’autant que d’aucun.e avait mis beaucoup/trop d’espoir dans la justice de l’État pour nuire à ce projet étatique.
Concernant la mobilisation au Chefresne et à Montabot (et plus largement sur le canton de Percy), elle s’est fortement maintenue, y compris au conseil municipal du Chefresne, d’où l’implantation de la lutte sur ce territoire.

=> Avez-vous l’appui de vos élus ?
Nous n’avons pas d’élu.e.s.

=> Les agriculteurs sont-ils mobilisés ici ? Quel rôle joue les syndicats agricoles aujourd’hui ? Ont-ils autant d’influence sur la question qu’en 2012 ?
Le 28 décembre 2010, était signée une convention entre les chambres d’agriculture des 4 départements concernés, les syndicats agricoles dominants et RTE (www.manche.chambagri.fr/doc/Tht_Cotenti…. Cadeau de noël empoisonné aux agriculteurs et agricultrices, lâchées par leurs instances représentatives au même titre que celles et ceux, élevages laitiers notamment, qui se voyaient proposer des travaux d’équipotentialité des installations sous couvert de confidentialité.
De son côté la Confédération paysanne, a tenté quelques coups d’éclat en réclamant, entre autres, la publication des études « confidentielles » et en occupant la Chambre d’agriculture pour se faire. Mais là aussi, un de leur porte-parole qui a tenté une mobilisation type faucheurs volontaires, s’est retrouvé bien seul.
De la même manière, à part des solidarités locales, celles et ceux ayant résisté ou agi à titre individuel n’ont guère eu à attendre quoi que ce soit du « monde agricole ». Ils et elles ont souvent eu l’impression de se sentir bien esseulé-e-s de de leurs collègues.
Sinon, la préfecture de Saint Lô est souvent témoin de la mobilisation des agriculteurs de la Manche, mais ce n’est pas dans une optique révolutionnaire, ni dans le cadre de la lutte antiTHT ou antinucléaire.

=> Y a-t’il une convergence des luttes ? Comment vous organisez-vous avec les autres bastions de résistance en France et à l’étranger (Espagne..) ? Partagez-vous les mêmes objectifs ? Quels sont-ils ?
Nous n’avons rien à déclarer.

=> Peut-on parler de nouvelles Zad à propos de vos ancrages anti-THT ? Quels sont vos liens avec les zadistes ? Participent-ils à vos manifestations anti-THT ?
Peut-on parler de nouvelles Zad à propos de vos ancrages anti-THT ?
– Nouvelles ZAD : À double titre, la lutte contre la THT Cotentin-Maine ne peut se comparer à la ZAD. Premièrement, il n’y a pas de Zone d’Aménagement Différé, soit un espace libre à occuper et défendre. Deuxièmement, une THT se construit sans expulsion, au contraire, puisque c’est dans la lutte qu’a été réclamé le droit de ne pas vivre sous la ligne et donc de pouvoir vivre ailleurs dès lors que la construction de celle-ci n’a pas pu être empêchée (obligation extorquée à RTE de racheter les habitations situées à moins de 100m de la ligne).
D’autre part, la lutte contre cette ligne THT et l’EPR, via l’occupation de pylones par exemple, est antérieure à l’appel à occupation de la ZAD et plus encore celui de “ZAD PARTOUT !”.
Pour autant, nous partageons avec de nombreux et nombreuses camarades de luttes à NDDL une détermination, une recherche de solidarité et une organisation collective horizontale avec la volonté et le sentiment profond de reprendre nos affaires en main.

Quels sont vos liens avec les zadistes ?
Nous avons du mal à comprendre au regard de ce que nous lisons dans la presse ce qu’est un ZADiste. Du coup : avons-nous des liens avec des ZADistes ? Sommes-nous des ZADistes ? Toutes ces questions nous semblent totalement surréalistes voire apparaissent comme une volonté d’amalgamer une diversité impalpable.

Participent-ils à vos manifestations anti-THT ?
– Nous manifestations sont ouvertes à tou-te-s et nous ne cherchons pas à savoir dans quelles cases entrent les participant-e-s, il s’agit du travail de la DCRI/DCSI, nous n’allons pas le leur macher.

=> Quel est l’aspect qui vous dérange le plus concernant les lignes THT : la santé, l’environnement (dénature le paysage), la perte de gain pour les éleveurs, autres…?
– Peut-on, doit-on classer et hiérarchiser ce que représente une ligne THT en terme de destruction de la vie des un-e-s ou des autres ? En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais cessé de dénoncer l’achat des consciences et des problèmes inhérents aux lignes T.H.T. (sans les hiérarchiser), le passage en force de RTE et de l’État, le modèle de société sécuritaire et liberticide que l’on subit chaque jour.
Bref, “nous voulons d’abord lutter pour la maitrise de nos lieux de vie. Pas par fierté nationale ou régionale mais tout simplement car il nous paraît que c’est à ceux qui vivent quelque part de s’organiser ensemble. Peu importe qu’ils y vivent depuis 2 jours ou depuis 2 générations tant qu’il y a une attention à chacun, aux vies avec lesquels on se lie.

=> Comment communiquez-vous autour de ce problème, et auprès de qui, à quelle échelle ?
Nous ne communiquons pas vraiment avec les échelles. Nous tentons de privilégier les rencontres avec les personnes en provoquant des discussions autour de textes tels Antinucléaire, pas que ! ainsi que les productions automédias telle THT : Remballe Ton Elec! mais aussi sur des sujets qui souvent suscitent déjà de la discussion entre nous, par le biais d’infotour, ou de soirées à la Grange de Montabot. Nous organisons des rencontres telles le Banquet de la Grange de Montabot qui sont l’occasion de retrouvailles ou de rencontres plus larges.
Pour ces évènements, tout comme pour les différentes mobilisations, nous utilisons les outils très classiques de diffusion (affiches, tracts, envois mails, etc).

=> avez-vous participé au débat public de 2005 -2006 ? Comment cela s’est-il passé ?
L’Assemblée n’existait pas à cette époque. Certaines personnes encore impliquées dans l’Assemblée ont tenté de s’opposer à cette mascarade. Cette lutte contre la désinformation de RTE et le vernissage démocratique du passage en force de la ligne a principalement eut lieu au sein ou aux côtés des associations antiTHT regroupés dans la Manche au sein de Manche sous Tension.

=> Quel est votre répertoire d’actions (juridique, guerilla non-violente… ) et pourquoi ce choix ?
Nous n’avons rien à déclarer.

=> les mobilisations anti-THT en cours ou à venir. Par qui sont-elles organisées et avec qui (autres collectifs) ?
Des mobilisations contre les THT peuvent avoir lieu partout où se trouvent des pylônes. Se pose souvent aux un.e.s ou aux autres la pertinence de démonter des pylônes ici ou ailleurs. À l’instar de ce qui se disait et/ou se lisait en 2010/2011 quand est devenue inexorable la construction de la ligne THT Cotentin Maine : est déclarée ouverte la chasse aux boulons sur tous les pylônes existants et surtout ceux en constructions afin de montrer à RTE et aux nucléocrates d’EDF la fragilité et la vulnérabilité de leurs usines à cancers et de son réseau qui balafre le territoire.
Ainsi, on peut légitimement penser que le projet décennal de RTE préfigure le terrain des luttes à venir contre les THT.

Pour ce qui est de l’actualité, trois points d’orgue avec des pôles de résistance importants sont toutefais à noter :
– Dans le nord de la France, la lutte contre le doublement de la ligne THT Lille Arras (entre les postes d’Avellin et Gravelle) dont les travaux sont prévus pour débuter en 2017. Le doublement de cette ligne est prévu dans le cadre du renforcement des interconnections avec la Belgique (sans bénéficier des subventions européennes car le tronçon ne passe pas la frontière).
– La lutte contre la THT en projet dans la vallée de la Haute Durance dans les Alpes (notht05.noblogs.org/), qui sous couvert d’alimenter les Hautes Vallées est aussi une base d’interconnection avec l’Italie et de relai d’alimentation pour le TGV Lyon-Turin d’autre part.
– Et, dans l’Aveyron la lutte contre le poste de transformation qui servira à la fois de carrefour central des autoroutes de l’électricité (Sud-est, Sud Ouest et centre de la France, et la Catalogne) et de point de connections avec les forêts d’éoliennes du plateau. Une lutte qui se rassemble aujourd’hui autour de l’Amassada (douze.noblogs.org/)
Il est probable que dans les années à venir se profilera aussi une lutte contre l’approvisionnement en électricité du CIGÉO de Bure, le nucléaire étant très consommateur d’électricité, y compris des milliers d’années après en avoir produit.

=> Quelles sont les avancées obtenues ?
Au niveau de la lutte contre la THT Cotentin-Maine, nous ne parlons pas en terme d’avancées. En effet, c’est RTE/EDF qui avance à marche forcée. Nous posons des actes de résistance, des grains de sable afin de perturber autant que nous pouvons cette machinerie infernale qui nous gouverne.

=> Demandez-vous des études épidémiologiques ? Si non, pourquoi ?
Concernant les études épidémiologiques, demander à être les cobayes de l’étude des risques mortifères a une double problématique. C’est qu’il faut accepter le risque mortifère pour pouvoir être l’objet d’étude et qu’il faut se soumettre à un contrôle de sa personne par une autorité dite compétente. Deux postures problématiques au regard de ce qui nous rassemble.

Pour autant, dès lors que RTE et EDF refusent de telles études s’ils n’en sont pas les partenaires, cela aurait tendance à nous faire réclamer ces études…
De par l’exposition continuelle des troupeaux, nous sommes certain.e.s à penser que l’étude des problèmes sanitaires relatifs à ces troupeaux est une évidence. Et que, dès lors, ce sont les précautions vis à vis des populations qui priment, plus que l’étude du risque de maladies induites au même titre que pour la contamination radioactive.

En tout état de cause, notre opposition aux lignes serait la même sans ces risques. À noter d’ailleurs que les risques électromagnétiques sont nuls dans le cadre des lignes à haute tension en continu (système généralement utilisé pour les THT enfouies) et que cela nous empêche pas de refuser une telle option.

L’assemblée antinucléaire et antiTHT de l’ouest, avril 2015

Prochains rendez-vous à la grange & alentours

vendredi, juillet 17th, 2015

Jeudi 3 & vendredi 4 septembre 2015

Brassons ! Réunionnons ! Festoyons !

etiquette-biere-juin2015RDV à la brasserie à partir de 9h le jeudi 3 septembre ou à la grange à 9h30 pour rejoindre la brasserie.

On rallume le feu sous les cuves, on hume le houblon et on brasse la nouzbi de la grange ! Ça sera l’occasion de se raconter tout ce qu’on sait (ou presque) sur les techniques de brassage, s’échanger des recettes et comment calculer les quantités, se questionner sur l’origine des matières premières, et s’entendre conter une récente visite dans plusieurs brasseries artisanales.

Le vendredi, après la matinale mise en fût de fermentation, il sera aussi possible de prolonger les échanges du jeudi et réfléchir à l’aménagement de la brasserie, voire même effectuer quelques menus bricolages : étagères, placards, bancs, tables, isolation…

Si tout cela vous botte, tenez-nous au courant pour qu’on organise au mieux ces deux journées niveau ripaille et couchage (vos victuailles sont évidemment les bienvenues) : montabot arobase riseup point net, o6 5I 67 94 44.

 

Dimanche 13 septembre 2015

PIQUE-NIQUE contre la revente des maisons RTE

 RTE continue de vouloir vendre ses maisons sous la ligne.Affiche 13 09 15

  L’assocation POPULATION SOUS TENSION appelle à un PIQUE-NIQUE de protestation contre la revente des maisons RTE sous les lignes THT.

Plus d’infos : http://antitht.noblogs.org/2006

Pour se rendre au pique-nique :
Carrefour de la Jolletière, sur l’ancienne route Villedieu-Caen :
En venant par l’A84, sortie 39 direction Pont-Farcy, puis à droite direction Villedieu jusqu’au carrefour avec la D455 ou sortie 38 direction Vire sur 1km puis à gauche direction Colombes-Pont Farcy, suivre Pont-Farcy jusqu’au carrefour avec la D455

Contact :
Association POPULATION SOUS TENSION : o6 72 o8 55 o4,
populationsoustension arobase riseup point net

 

Vendredi 18 septembre 2015, matin :

Mise en bouteille du brassin des 3 et 4 septembre 2015

Rendez-vous à la brasserie à partir de 10h.

AfficheProjection18septembre2015

Vendredi 18 septembre 2015, soirée :

Souper-Projection-Discussion

avec Pradeep Indulkar, projection de ses documentaires Jaitapur live et High Power


 

Samedi 19 septembre 2015

Assemblée antinucléaire & antiTHTAssemblee2015-sept19

 

Du samedi 10 octobre au dimanche 18 octobre  2015

affichantier

À partir du samedi 10 octobre : début des chantiers.

Vendredi 16 octobre au soir : discussion autour d’une campagne contre les compteurs Linky (les nouveaux compteurs qu’Edf prévoit d’installer chez tout le monde pour recevoir des informations sur nos consommations électriques) avec une proposition qu’une discussion de même type soit portée ensuite sur Rennes, par l’assemblée mais pas que.

Samedi 17 octobre soir : concert des Never Surrender (Noise Rock) et de Cave ne cadas (crust).

Dimanche 18 octobre : rangement

Infos pratiques :

C’est très utile pour nous de savoir combien de personnes comptent venir et pour combien de temps, alors écris-nous sur montabot arobase riseup point net ou appelle-nous au 06.5I.67.94.44 ! On prévoit l’approvisionnement pour les repas et on tournera pour faire à manger. Il n’y a pas énormément de places disponibles pour dormir (18 pour l’instant, en attendant le sleeping) donc c’est cool de prévoir une tente en plus du sac de couchage. Au cas où, prévoir bottes, ciré, lampe frontale, bonnes chaussettes !

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot,
route Percy-Montabot
(à gauche sur la route Percy-Montabot 1 km après le gros pylône)
Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poeles

5 juillet 2015 : Assemblée antinucléaire & antiTHT

mercredi, juillet 1st, 2015

AGjuillet2015

Au menu de cet assemblée, le plat principal sera assurément la continuité de la campagne contre RTE et de son cynisme quant aux maisons rachetées dans la bande des 100m entre 2008 et 2012.

Il nous faudra aussi préparer les différentes rencontres et assemblées qui auront lieu pendant l’été autour des luttes antinucléaire & antiTHT :
– Mercredi 8 juillet 2015, 18h sur la Marche NO-TAV à Villarodin Le Bourget (73) : Discussion sur les luttes anti – THT, éolienne, nucléaire…
– Vendredi 7 et 8 août 2015, 10h au Camp international de rencontres et d’actions du côté de Bure (55) : Luttes contre les THT et RTE, les transports de déchets, assemblées antinucléaire et antiTHT.
– Dimanche 30 août 2015, 14h à la Fête du vent, St Victor le Melvieu (12).

Nous continuerons d’apporter notre pierre à la préparation du Camp à Bure (mise en place d’une caravane infokiosk, coin détente et douches solaires, acheminement d’un châpiteau, etc).

Nous évoquerons le programme automnal des chantiers (du 10 au 18 octobre 2015) et activités à la grange et nous finaliserons la préparation des chantiers estivaux (construction de friteuses à bois le 6 juillet en Bretagne, aménagement de la caravane du 13 au 19 juillet à la Grange).

Et nous discuterons de tout ce qui pourrait être à discuter et qui ne se trouve pas ci-dessus.

À dimanche !

Déjeuner en mode auberge espagnole, apportez vos bons petits plats !

montabot arobase riseup point net / pylones arobase riseup point net / tél : zero6 51 67 94 44

La Grange de Montabot :
la Bossardière à Montabot, route Percy-Montabot.
(à gauche sur la route Percy-Montabot 1 km après le gros pylône)
Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poeles.