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26 avril 2021 : Un choeur de femmes pour ne pas oublier la catastrophe en cours

dimanche, avril 18th, 2021

Suite à l’appel international pour le 26 avril 2021 aux femmes du monde entier, une douzaine de femmes du Cotentin nucléarisé répondent et clament le prologue de la Supplication de Svetlana Alexievitc à Cherbourg.

Soyons nombreu.ses.x pour les soutenir et faire écho à leur clameur !

Soyons nombreu.ses.x pour ne pas oublier Tchernobyl

11h30 – Marches du théâtre de Cherbourg

Le 26 avril 1986 commençait la catastrophe de Tchernobyl. Analysé, commenté, filmé depuis 35 ans, cet évènement majeur de notre histoire contemporaine reste une «énigme à résoudre pour le XXIème siècle» nous avait annoncé Svetlana Alexievitch (prix Nobel de littérature en 2015), auteure de la Supplication.

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35 ans après le début de la catastrope, 5 ans après un premier évènement de ce type ayant rassemblé 400 initiatives, est renouvelé l’appel à lire, clamer, jouer le prologue du texte poignant qu’est le prologue de la Supplication :

Des femmes du monde entier interpréteront ce jour-là, le prologue de « La Supplication », œuvre de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015, simple témoignage d’une toute jeune femme dont le mari, sapeur-pompier, faisait partie des premiers intervenants pour éteindre l’incendie du réacteur N°4, annoncé comme « ordinaire », à la centrale Lénine, à Tchernobyl, en Ukraine, le 26 avril 1986.

Ce 26 avril 2021, des femmes se retrouveront à partir de 11h30 sur les marches du théâtre de Cherbourg, pour lire ce texte en témoignage de la douleur de celles et ceux qui ont lutté, souffert et perdu la vie dans la catastrophe de Tchernobyl.

Cherbourg, d’où est partie en avril 2006, la troupe de la « Diagonale de Tchernobyl » après avoir interprété la Supplication au théâtre de la Butte pour rejoindre l’Ukraine.

Il y a 35 ans, cet accident nucléaire majeur a créé une situation inédite et sa gestion révéla l’impuissance humaine à juguler définitivement cette énergie incontrôlable.

Le nuage de Tchernobyl s’est étendu de la Scandinavie au sud de l’Europe. La France n’a pas été épargnée, malgré les mensonges d’Etat véhiculés par certains « experts ». La question de la santé publique n’a pas été prise en compte et ne le sera pas plus autour des centrales nationales et de leurs dangereux rejets dans l’eau et l’air.

La zone des 20 km autour des sites est une plaisanterie au regard de ce qui s’est passé à Tchernobyl et plus tard à Fukushima.

Combien de populations déplacées, combien de productions perdues, combien de surfaces interdites en cas d’accident ?

Il n’y a aucun confinement, aucun vaccin pour répondre à ces dangers.

Une seule solution : l’arrêt du nucléaire

dimanche 4 avril 2021, réunion à la Grange de Montabot, 10h

mercredi, mars 24th, 2021

Comme nous commençons à en prendre l’habitude, la matinée sera consacrée à l’accueil de la délégation zapatiste dans la Manche. (https://zapatista2021.lebib.org/doku.php). Être plus nombreux ne serait pas de trop pour intégrer les différentes commissions et pour pouvoir préparer collectivement les festivités, avec les autres groupes locaux et notamment ceux qui nous entourent tels Caen et Fougères. Il y aura un retour des différentes coordinations auxquelles certain.e.s d’entre nous ont participées et il faudra voir qui participe aux prochaines, et avec quel mandat.

L’après-midi, il sera question du Choeur des femmes qui présentera le  prologue de la Supplication de Svetlana Alexievitch le 26 avril pour rappeler que la catastrophe à Tchernobyl est toujours en cours.

Nous ferons aussi un retour des mobilisations antinukes de mars (fukushima, transport) et des suites à donner notamment avec l’arrivée du combustible pour l’EPR.

Nous évoquerons (et commencerons à nous organiser) pour les RDV de l’été, ici et ailleurs.

Plus proche dans le temps, nous verrons à préparer un arpentage dont la restitution est proposée pour le WE des 22-23-24 mai à l’occasion des 2 petits chantiers de Printemps. Des chantiers qu’il faudra préparer tant en matière de contenus (et priorités) qu’en terme de matériel nécessaire. Outre celui du 22 au 24 mai, ce sont les 12 et 13 juin que nous avons posé comme dates de chantier.

Il est aussi déjà grand temps d’entamer la préparation du grand chantier éolienne d’octobre 2021 pour que celle-ci soit au maximum collective (recherche de matériaux, réflexion technique, etc).

Un point sur l’atelier bière et les nouzbis à venir, comme du fromage qui va remonter s’affiner par chez nous d’ici un mois seront d’autres points à discuter ainsi que ce à quoi chacun.e peut penser d’ici la réunion.

7 mars 2021 : réunion à la Grange de Montabot

dimanche, février 28th, 2021

Retrouvons nous ce dimanche 7 mars à la Grange !

La matinée sera consacrée à l’accueil de la délégation zapatiste qui est prévu pour cet été.

Beaucoup d’autres sujets seront abordés l’après-midi et plus encore en fonction des envies des personnes présentes.

Le combustible de l’EPR, de manière sporadique mais inéluctable, continue d’arriver à la central de Flamanvile… Comment se mobiliser ?

Les réflexions sur un réseau protéiforme de lutte contre EDF, RTE et la transition capitalo-énergétique se poursuivent. Où en est-on, qu’en fait-on ?

Ça fait 10 ans que la catastrophe nucléaire de Fukushima est en cours. Pour marquer l’évènement sont proposés un rassemblement à Flamanville le 11 mars et une manifestation à Nantes le 13 mars.
En avril, un « choeur de femmes » s’organise pour commémorer Tchernobyl avec différentes prestations autour du 26 avril 2021.

Du côté de la Grange, les envies de s’activer ne manquent pas. Faire du bois est en cours (prochaine session mardi 2 mars), le chantier caravane-sauna-infokiosque a bien avancé, le chauffe-eau à bois de la Grange reste à réparer et surtout, il va être temps de s’organiser pour le chantier de construction de l’éolienne que nous envisageons à l’automne 2021.

Nous évoquerons aussi la session fromage qui a eu lieu en janvier, le retour des tommes de l’Aveyron et leur affinage par ici ; les brassins de Nouzbi à venir et la déja fameuse Struggle of the Miss Under-STOUT qu’il est possible de se procurer à la Grange, à l’occasion.

Enfin, il va falloir se creuser la tête pour trouver des sous pour tout ça car les caisses sont vides et que peu de cantines se profilent à l’horizon alors que c’était le principal moyen de financement des projets à la Grange comme de la lutte ou du soutien à d’autres luttes.

À DIMANCHE !!!

Pour venir à la Grange de Montabot (50), voici le plan :

———

Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

Présentation du livre Hommage au Rojava à la Grange de Montabot

samedi, janvier 23rd, 2021

Dimanche 14 février 2021, 15h30

Présentation du livre de témoignages Hommage au Rojava par un des contributeurs

Ce livre est un ouvrage collectif dont le titre fait référence à Hommage à la Catalogne de Georges Orwell. Il regroupe 22 témoignages de combattants et combattantes internationalistes qui ont rejoint, entre 2014 et 2020, les forces armées kurdes (YPG / YPJ) combattant avec celles-ci ou au sein des Forces démocratiques syriennes (FDS, coalition regroupant des forces militaires de protection kurdes, arabes, yézédies, etc) pour soutenir la révolution sociale, environnementale et féministe impulsée par les kurdes au Rojava, combattre Daesch, combattre l’envahisseur turque ou les trois à la fois.

Les unités YPG/YPJ qu’ont rejoint les protagonistes de Hommage au Rojava représentent l’armée des Kurdes syriens. Elles se battent pour un projet révolutionnaire fondé sur la commune, le socialisme, l’égalité entre les femmes et les hommes, la laïcité ainsi que l’égalité entre groupes ethniques et religieux.
Ce projet impulsé au nord de la Syrie face au régime dictatorial syrien dans la foulée de ce qui a été appelé le « Printemps arabe » a ensuite du faire face à l’établissement du califat de l’État islamique dans la région puis une fois celui-ci proche d’être éradiqué, à l’invasion d’une partie du territoire début 2018 (Afrin) et en octobre 2019 (bordure de la frontière Syrio-turque) par les forces armées turques dans l’indifférence occidentale générale.

Ce livre a initialement été publié en italien sous le titre Omaggio al Rojava en 2019. L’édition française publiée en 2020 a été réorganisée et augmentée. Les droits d’auteurs sont reversés à l’association Soleil rouge (Rojasor) qui participe à la construction d’un centre médical pour blessé.e.s de guerre à Qamislo, Rojava. Nous avons quelques exemplaires disponibles à la librairie-infokiosk de la Grange de Montabot.

Ce même 14 février 2021, le Club Déjeune boulange au fournil de la Bossardière. Possibilité de réserver son pain auprès de l’association :

 

 

Pour venir à la Grange de Monabot, voici le plan :

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

1er & 2 février à la Grange de Montabot : chantier bois

samedi, janvier 9th, 2021

Chantier participatif ouvert à tou.te.s

 

Comme bien souvent l’hiver, voici le temps où brule le bois pour se chauffer mais aussi celui où il est temps de tailler les haies vives, faire tomber quelques arbres avant qu’ils ne nous tombent sur la tête et finir de couper celui qu’il a fallu faire tomber au dernier chantier de ce type. Bref, poursuivre le travail autour de l’autonomie énergétique de la Grange.

Si les compétences aux bons conseils sont les bienvenu.e.s, il s’agit aussi d’échanger sur comment on souhaite agir sur la haie et faire du bois peu importe notre expérience.

Cela dit, il y a un fresne qui se fend et qui risque de nous tomber dessus (pas la grange pour celui-là, plutôt du côté le parking.

Le faire chuter sans toucher le fil téléphonique qui le longe et en abimant le moins possible le chêne qui le jouxte sera déjà un beau challenge pour ces deux jours.

Nous proposons que chacun.e se retrouve à 9h autour d’un café (ou de toute autre boisson choisie pour démarrer la journée) afin de discuter l’organisation des 2 jours et voir qui se sent de faire quoi. Il est possible d’arriver dès la veille sur place.

La soirée pourra être consacrée en fonction des envies à des discussions, des jeux ou pourquoi pas, un karaoké.

OUTILS :

Ne pas hésiter à apporter, si vous avez, tronçonneuses, élagueuses, merlins, scies à main (sabre, à buche, etc), hache et hachettes, matos de grimpe mais aussi surtout le matériel de protection (casque, lunettes, pantalons, chaussures, manchons de sécu…).

REPAS :

Des appros seront faites pour les repas du lundi soir et du mardi (participation financière libre) mais ça peut être cool d’amener de quoi partager le lundi midi, si possible un truc déjà cuisiné.

Afin de mieux anticiper les quantités, cela peut être cool de nous envoyer un petit message, via montabot arobase riseup point net ou SMS au o6.5I.67.94.44 !

 

Pour venir à la Grange de Monabot, voici le plan :

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

 

 

Après le chantier, retrouvons nous le 13 décembre 2020 à la Grange de Montabot

mercredi, novembre 18th, 2020

Après un chantier détonnant, plein d’entrain et d’envies, nous proposons de nous retrouver (après avoir soufflé quelque peu) ce dimanche 13 décembre 2020 à 10h.

Les facilités à se déplacer se compliquent de nouveau mais pas question de se contenter de communications électroniques.

Un petit bilan de la semaine de chantier (et des nombreuses discussions qui l’ont accompagnée) comme de la semaine antinuke à Bure pourront nous servir pour imaginer la suite notamment concernant l’actualité brulante des convois en tout genre.

À ce propos, 2 appels ont été publiés sur différents organes de publication et de diffusion militantes contre les convois des flux énergétiques, qu’on peut retrouver ici : https://antitht.noblogs.org/3370

Parmi ces convois, celui du combustible de l’EPR dont au moins un premier camion a traversé la France, de Romans / Isère à Flamanville le lundi 26 octobre 2020 :
https://www.can-ouest.org/epr-de-flamanville-un-premier-camion-de-combustible/

Pour en revenir à la Grange, il y a l’envie de trouver un nom à notre petite éolienne… Alors pourquoi pas un nouveau jeu concours comme nous les aimons tant ? Et puis, vu que tout a été bu pendant le chantier, il va falloir parler et brasser Nouzbi.

Encore un grand merci à tou.te.s et au plaisir de se retrouver très vite, le 13 décembre ou même avant !

Deux appels pour s’attaquer aux flux énergétiques et leurs convois

lundi, octobre 26th, 2020

Le premier que voici est l’oeuvre de participant.e.s au chantier énergie de la Grange de Montabot :

Contre les convois de la réintoxication du monde…

…Quelques idées à la volée

La crise déstabilise les flux capitalistes, c’est un fait. L’aviation n’a jamais été aussi mal au point, une explosion d’un stock de nitrate d’ammonium détruit le port de Beyrouth. RTE, pour sa part, s’inquiète de la capacité de production électronucléaire, suite aux retards qu’EDF a pris dans la maintenance des centrales nucléaires pendant le confinement, et en appelle aux écogestes pour éviter les coupures d’électricité cet hiver.

Pourtant, partout, et à toutes les échelles, les transports destinés à l’extraction des matières premières, à la construction des infrastructures et des centrales de production, à la maintenance de celles existantes et à la gestion des déchets produits par l’ordre électrique, continuent leur sombre circuit.

Ce lundi aura lieu le premier transport du combustible nucléaire pour l’EPR de Flamanville toujours défaillant malgré des années de retard, des surcoûts faramineux et une ligne THT construite spécialement pour l’occasion au cœur du bocage normand.

EDF s’obstine ainsi à faire des coups de communication pour soigner son image, alors même que l’entreprise est plongée dans une crise financière, technologique et humaine sans précédent. Depuis le début de la crise sanitaire, tous les voyants s’allument pour l’électricien et ses centrales nucléaires. Celles-ci accumulent les incidents, tels que des interruptions pour manque d’eau pendant la sécheresse, ou des soucis industriels dus au vieillissement des équipements et au recours accru à la sous-traitance et à ses travailleuses et travailleurs sous pression. Les protocoles sanitaires et l’absence des ingénieur.e.s confiné.e.s au télétravail exposent cette main d’oeuvre à des conditions toujours plus dangereuses.

Aux niveaux économique et administratif, EDF est contrainte de préparer de nouvelles restructurations et capitalisations, acculée par l’Union Européenne qui s’inquiète autant de ses gigantesques dettes que de la situation de monopole d’une entreprise qui fut un jour un service public. Service public aujourd’hui coté en bourse, dépendant des prêts sans limites de durée qu’elle souscrit un peu partout pour irriguer ses activités avec des liquidités pour les énormes coûts de production dont elle est friande.

Le trafic des déchets radioactifs n’est pas en berne lui non plus.

À Bure, l’ANDRA continue les travaux préliminaires à la construction du site d’enfouissement CIGEO, plus grand projet industriel en Europe qui devrait être déclaré d’utilité publique l’an prochain. D’ores et déjà se préparent les lignes de train ainsi que les infrastructures nécessaires aux travaux et au transport futur des combustibles usés. Toute cette filière dite aval de la gestion des déchets radioactifs est désormais dépendante de la construction d’une piscine d’entreposage supplémentaire.

Les piscines de l’usine de retraitement de La Hague seront bientôt saturées et l’occlusion intestinale de l’ensemble de la production électronucléaire est désormais une réelle possibilité. S’ils veulent continuer à produire de l’électricité nucléaire, les industriels et leurs ingénieur⋅e⋅s vont devoir rapidement faire face à cette menace et trouver une solution logistique au besoin latent d’équipement pour refroidir les combustibles pendant des années une fois sortis des réacteurs.

Ailleurs, partout en France, les matières radioactives continuent de circuler quotidiennement, et tout particulièrement sur le périple sinueux de la petite route départementale qui sépare La Hague du réseau ferroviaire national, via la gare de Valognes.

La transition énergétique et ses énergies renouvelables industrielles, toujours prise dans le délire de puissance des politiques de l’énergie, n’en finit pas quant à elle d’exploiter, sous couvert de greenwashing, tout ce qui peut encore l’être sur nos territoires déjà surchargés d’infrastructures gourmandes en espace, en énergie et en matières premières venues de l’autre bout de la planète. Ces infrastructures s’accumulent depuis des décennies dans une obsolescence programmée dont ne peut plus que constater l’impasse.

Pourtant, alors qu’il s’agirait de rêver une déconnexion des réseaux centralisés pour les remplacer par des pratiques d’autonomie énergétique locales, un énorme convoi nécessitant un véhicule de 75m de long conçu spécialement pour l’occasion se prépare à transporter la pièce principale du méga transformateur RTE de Saint Victor,dans l’Aveyron.

Depuis l’expulsion de la ZAD de l’Amassada il y a un an, l’opérateur national prépare le chantier pour renforcer la ligne THT de 400 000 volts. Le paysage déjà défiguré par le pullulement d’éoliennes sera encore sacrifié sur l’autel des illusions renouvelables.

À l’international, les Allemands se préparent à accueillir début novembre un convoi de six wagons CASTOR, remplis de déchets nucléaires, entre Sellafield en Angleterre et Biblis. Ce convoi, déjà reporté par le confinement en début d’année, doit être escorté par un énorme dispositif de près de 6000 policiers pour empêcher la mobilisation qui se prépare pour bloquer le passage.

Cette situation inquiète les autorités de Basse Saxe qui viennent de demander au gouvernement allemand de reporter à nouveau le transport pour des raisons sanitaires, par peur de propagation du virus.

Cette situation nous révèle à quel point il ne dépend que de nous de dissuader tous ses transports et bloquer les flux qui continuent d’alimenter la méga-machine qui nous aliène.

Cette semaine, à la Grange Montabot, une cinquantaine de personnes se sont réunies chaque jour malgré un dispositif sécuritaire fortement contraignant. Nous construisions l’autonomie énergetique du lieu collectif : une éolienne a été érigée, des panneaux solaires installés, et le tout cablé sur le nouveau circuit électrique.

Dans un pied de nez aux EDFs et à leurs monopoles radicaux, ce lieu historique de la lutte contre les réseaux énergétiques est désormais alimenté par le vent et le soleil, sans passer par les infrastructures électriques. Dans l’effervescence du chantier, nous appelons à lancer un front commun contres les flux mortifères et leur monde polluant auquel il est temps de dire stop.

 

Le second texte a été publié anonymement sur Expansive.info (http://expansive.info/Barrons-la-route-au-convoi-de-combustibles-nucleaires-2441),

Barrons la route au convoi de combustibles nucléaires


À partir de ce lundi 26 octobre, un convoi de combustibles nucléaires prendra la route au départ de Roman-sur-Isère et à destination de l’EPR (réacteur nucléaire dernière génération) de Flamanville.
Parmi l’ensemble des flux qui alimentent les infrastructures de ce monde, ce convoi radioactif est particulièrement stratégique pour la mise en activités du nouveau réacteur et plus largement pour l’avenir nucleaire d’EDF qui mise tout sur ces nouveaux réacteurs.

Des nouvelles de l’EPR de Flamanville

Sur les routes que le convoi d’une trentaine de camions pourrait emprunter, traversant la France et ses zones de résistances, des feux se découvrent, des guetteur.se.s dressent des embuscades, des sauvages campent ou festoient, les yeux sont rivés sur les autoroutes dans le but de repérer les camions blancs de taille moyenne, siglés de pictogrammes radioactifs et leurs escortes gyrophare allumé.

Les festivités ont commencé ce dimanche soir, où des Amish se sont retrouvés de Roman à Flamanville pour s’opposer à la démesure radioactive qu’est l’EPR et pour s’opposer au départ et à l’arrivée des camions nucléaires.

La route se retrouvera-t-elle semée d’embûches et de chicanes pour le convoi qui traversera la France à partir de lundi ? Les camions sortiront de Roman en un ou plusieurs convois, qui pourront s’étendre sur plusieurs semaines, et prendront jusqu’à 3 itinéraires.

Départ groupé le lundi ou étalé, sur plusieurs semaines, par les routes du SUD de l’EST ou du CENTRE, peut être même les trois, gardons l’oeil ouvert !

  • Par le SUD, les camions prendront la route de Montpellier, Narbonne, Toulouse, avant de remonter
    par Bordeaux, Nantes et Rennes.
  • Par l’EST, la trajet se fait par Lyon, Dijon, Troyes, Amiens, Rouen (ou le Havre / A28) avant de rejoindre Caen.
  • Par le CENTRE, le trajet se fera par Lyon, Clermont Ferrand, Vierzon, Tours, Le Mans,Caen.

Les convois ne passeront pas par Paris, et prendront presque exclusivement les autoroutes.
Les trois trajets emprunteront tous la N13 entre Caen et Cherbourg.

Voilà une belle chasse au trésor qui nous attend, et ce n’est pas la seule. Le trafics de déchets radioactifs s’intensifie. À Bure, l’ANDRA continue ses travaux préliminaire à laconstruction d’un site d’enfouissement des déchets. Les infrastructures pour accueillir trains et camions et promettent la multiplication des convois nucléaires.

Autre convoi énergétique d’ampleur, le transport de la pièce principale du méga générateur RTE de Saint Victor. Un convoi de 75 mètres de long qui ne passera pas inaperçu.

À l’international, les allemands se préparent à accueillir six wagons CASTOR, remplis de déchets nucléaires en provenance de l’Angleterre. Un convoi escorté par 6000 policiers et gendarmes pour empêcher la mobilisation.

Ces convois stratégiques sont des points névralgiques pour les promoteurs du nucléaire.


BARRONS LEUR LA ROUTE !

Samedi 24 octobre à la Grange de Montabot : Concert de fin de chantier

vendredi, octobre 9th, 2020

Ce n’est plus une surprise !

Le concert de fin de chantier à la Grange de Montabot ce samedi 24 octobre 2020 nous permettra d’entendre les Rennais.es de Tendresse Sauvage et les Granvillais.es des Bakers

Ne cherchez pas leurs vidéo sur Youtube ou leurs morceaux sur Spotify, ils n’y sont pas !!!

Il faudra venir à la Grange de Montabot ce 24 octobre 2020 pour les écouter en profitant d’un bon repas à prix libre. Il y aura aussi de la Nouzbi de la Grange (à prix fixe) et différentes boissons softs.

 

Pour venir à la Grange de Monabot, voici le plan :

https://antitht.noblogs.org/files/2017/05/situ.jpg

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)