Archive for the ‘Textes en français’ Category

Confis ne ment pas et report de chantier

lundi, avril 6th, 2020

Chantier énergie à la Grange de Montabot reporté en octobre

Sans doute avons nous tou.te.s tenter de prendre le temps de faire ce qui s’était continuellement accumulé sur des bouts de papier, en listes trop longues et décourageantes… Et là, plus question de compte à rebours du matin pour aller au turbin car le taf a disparu.

Faut-il se plaindre de passer du temps avec bichon ? ou avec sa famille (la sienne pas celle de bichon !) ? de faire des travaux tant reportés dans la maison ? De s’occuper du potager (merci le soleil!!) ? de l’entretien ?
Un brin de ménage et de repassage, une autre forme d’esclavage (1).

Qui rechignerait à se former, à s’amuser à son hobby favori ? western spaghetti, whiskies, bibi, bibli, zizi.
Bon c’est grandiosa ça !

Ça permet ça ? (on entendrait presque à l’arrière plan comme un souffle admiratif)

Mais, car il y a toujours un vilain mais, le revers sombre :
L’isolement désœuvré. Des apéros Skype qui ne font que permettre de boire sa bière (ou autre breuvage) face à l’image projetée de ses potes (quand celle-ci passe la barrière de la connexion internet bas débit)… Sans leur odeur qu’on aime tant, sans leurs bourrades amicales ou encore sans leur présence et la vibration sensuelle et palpable de leur corps.
De la merde en barre quoi, comme deux twix et deux doigts coupés fins.

Bref, ce n’est qu’un exemple déroutant parmi des consoles abrutissantes, Netflix ou autres activités neurovégétatives et dépolitisantes du quotidien appauvri.

Restez chez vous, restez ches vous. Restez chez… Vous pour longtemps !
C’est le nouveau tempo qu’on nous ressasse à longueur de temps comme pour bien imprimer dans nos cerveaux ce nouveau flic intracérébral. Un bis repetita de repetita infinita.

Les liens internet semblent bien fades et être au top ten des rapports humains les plus inhumains ? est ce qu’un bon coup de frein électrique ferait du bien ? (on ne parle pas de vélo sur batterie lithium ion).

Est-ce que tout ce mirage de connexion ne tiendrait pas qu’à un fil de centrale à pylône ?

Et d’ailleurs où est passé le climatique ? retour du climato septique ? comme il y avait des covido septique ? L’heure est-elle à l’antiseptique ?

On n’attendra pas les pansements du gouvernement et ses solutions hydroalcooliques pour repenser quand on pourra se retrouver, à nouveau sans auto-attestation en autostop et masqués comme au 1er mai.

Il y a bien quelques astuces pour se retrouver, s’échanger des livres sur un parking comme Le rêve d’une déconnexion ou Résignation est complicité, de la nourriture fraîche ou fraîchement cueillie en fond de benne, faire un peu de troc de yaourts, citrons et semis et plantations. Des moules à boulons chocolatés pour une pâque avortée.

On en profiterait pour causer un peu, rêver un peu à plusieurs à deux mètres de distance pour ne pas trop s’attirer les foudres des délateurs apeurés. Penser le calendrier d’après, le nôtre et pas celui qui nous sera imposé par un retour à la normale.

C’est bien trop peu, et de tout cœur on veut le monde entier, on veut plus que nos pleurs d’oreillers. Surtout quand la question dans toutes les têtes est : “Quelle normale?” “De quoi sera fait le totalitarisme sécuritaire d’après confinement ?”. faut-il relire Anna Arendt pour se remettre le nez bouché dans le “c’est quoi le totalitarisme ? quelles formes prennent les sociétés totalitaires ? comment en sont régit les rapports humains ?” et autres inquiétudes structurelles existentielles que chacun-e est encore libre de décliner selon les circonvolutions de sa pensée.

Au delà des lectures stimuli plus cervelet néo-cortex, on aimerait se retrouver, reprendre nos travaux, nos avancées, nos chantiers.
Retravailler nos autonomies matérielles, énergétiques, éclectiques, politiques et socio-dynamites.

Ce qui amène la grande question : « Eh, mais le chantier énergie ? »
Confinés, confinés encore trop surveillés. Car surveiller et punir.
Quid de la grande fiesta de l’auto illumination? de l’autonomie électrique tant rêvée, travaillée et attendue ? Du montage de mat pour la grande héroïne éolienne du pré verdoyant ?
Hélas, mais vous vous en doutiez : rendez-vous reporté.

Encore un. L’été sera comprimé et enfiévré de tout ce qui aura été empêché. Nous n’oublierons alors pas que les milliards ont su pleuvoir quand même pas un sou n’était disponible pour les minima sociaux, les soins, la retraite et les salaires pour les « CSP » pas assez « en marche avec la start up nation ». Pourtant, ce sont celles-ci (majoritairement des femmes et parmi les moins payées) qui apparaissent nécessaires devant s’exposer au risque de contamination.

Le sentiment grandissant au fur et à mesure des catastrophes que ces épisodes sont des appels de plus en plus pressants à se mobiliser contre ceux qui les exploitent pour le bon fonctionnement de leur monde.

Pour le report, date ne saurait être encore communiquée mais cette fiesta électrique aura bel et bien lieu d’être, comme le veut la tradition des chantiers d’automne à la Grange de Montabot.

En octobre, on sera plus nombreu-x-e-s et bruyants, plus fous, plus plus et moins moins. Comme dans le bon manuel du 12volt-24volt continu.

On ne sera jamais calmes, non ça jamais !

A très vite et hâte de vous revoir.

 

1- Référence à la chanson Les harpies Le repassage , le ménage / C’est vraiment de l’esclavage dans Cendrillon. Il est évident que ces tâches ne sont de l’esclavage que lorsqu’il faut le faire pour les autres. Aux femmes de ménage non confinées qui doivent s’y remettre à la maison une fois rentrées.

Les recueils sonores de la lutte antiTHT à St Nazaire le 20 mars 2020

samedi, mars 14th, 2020

 

 

 

Cette présentation au Local autogéré Fernand Pelloutier de St Nazaire s’inscrit dans un cycle anti-nucléaire proposé par les Ami.e.s de May.

Ce sera l’occasion de revivre la lutte en Mayenne, en Ille et Villaine et dans la Manche entre 2005 et 2013 mais aussi d’échanger autour des mobilisations antinucléaires, des manières utilisées par RTE pour convaincre et diviser la population, de la répression mais aussi de la Grange de Montabot, d’autogestion et d’organisation de la lutte.

Réunion Grange le 15 mars 2020 à 10h

lundi, mars 9th, 2020

Nous nous retrouvons ce dimanche 15 mars 2020 pour la Réunion Grange.

Réunion ouverte à tou.te.s qui sera l’occasion de finaliser la préparation du chantier et des soirées d’avril, de nous organiser pour la semaine antinucléaire à Bure, de partager les infos sur les différentes luttes et les différents collectifs antinucléaires de l’ouest.

Il sera question de l’Amassada et de l’ubuesque procès de la manif de réoccupation qui se déroule ce mercredi 11 mars. On parlera des différentes dates et évènements qui se profilent avec le printemps.

Nous partagerons aussi le repas avec ce que chacun.e amène et il sera possible de déguster la nouvelle Nouzbi disponible, une Red Ale qui précède la Porter qui attend d’être mise en bouteille.

Au plaisir de se voir et revoir !

Et pour venir à la Grange, voici le plan :

https://antitht.noblogs.org/files/2017/05/situ.jpg

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

 

Samedi 1er février : Journée club déjeune à la Grange avec soirée frites !

samedi, janvier 25th, 2020

Le Club Déjeune vous convie à se rassembler le samedi 1er février à partir de 19h à la Grange de Montabot pour discuter et échanger autour des notions de troc, de don et de prix libre, principales motivations de notre micro-marché – lequel se sera tenu juste avant, à 17h !
On y abordera les prochains ateliers, on partagera nos envies et idées, et parlera également de son fonctionnement.

Pour les nouveaux arrivants qui souhaite découvrir le micro-marché et l’association nous en ferons une présentation, le tout accompagné de frites, cuites au feu de bois, à mélanger avec leurs sauces délicieuses !

Pour les plus (ou moins) petits, y aura projection du film « Le château ambulant » sur grand écran.

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Dans la journée, nous nous retrouvons comme d’habitude à partir de 10h.
Nous continuerons sur le Fournil qui a bien avancé ces derniers temps (remise des rouis, fenêtre posée, portes réparées, nettoyage du pétrin, etc…).
Du petit bricolage nous attend toujours avec un peu d’aménagement, et voir ce qu’il nous reste à faire avant sa remise en route !

Après le repas partagé du midi, on repart sur le Fournil et pour les plus courageux, y a un peu de fagots à faire.

Le marché débutera à 17h, venez les poches et le panier plein à troquer… y aura de la bières, des pommes de terres, du cidre, du savon, du vinaigre, du pommeau, des noix et encore plein de trucs !

On compte sur vous pour être nombreu.ses.x !

Une banderole dans le poteau ! Soutien à l’Amassada

jeudi, janvier 23rd, 2020

Semaine de mobilisation contre RTE et son monde du 13 au 18 janvier 2020 en soutien à l’Amassada

Pour ne pas oublier que les luttes soudent des solidarités que l’état ne pourra déboulonner. Nous envoyons un signal à RTE comme quoi les lignes THT « d’intérêt d’état », disent-ils, seront toujours attaquées et sabotables.

La Grange de Montabot se situe dans cet interstice de soutien aux luttes sociales et environnementales. Elle perpétue les actions directes contre le nucléaire et ses infrastructures.

Cette contribution visuelle en fait partie. Longue vie à l’Amassada et autres espaces libérés du capital et de la marchandisation du vivant.

Pas res nos arresta!

Cette banderole a été accrochée suite à l’appel de l’Amassada  :

« Certains postes électriques explicitement construits pour collecter l’énergie éolienne font ainsi I’objet de recours par des particuliers se réclamant de la défense de l’environnement : tel est par exemple le cas du poste « Sud Aveyron » à Saint-Victor-et-Melvieu. De tels cas de figure, s’ils se généralisent, pourraient s’avérer particulièrement contraignants. »

Schéma décennal de développement du réseau, principaux résultats, RTE, Edition 2019

Prenons ce constat de RTE comme un programme.
Début octobre RTE et la police ont évacué le hameau de l’Amassada qui bloquait l’installation du dit poste électrique. Dans les semaines qui ont suivi nous avons été plusieurs centaines à nous réunir lors d’un week-end de résistance au cours duquel nous avons appelé à une semaine de mobilisation partout du 13 au 18 janvier.
Nous souhaitons amener le combat contre le transfo, l’éolien industriel et la transition énergétique au cœur des métropoles ultra connectées. Il est grand temps de visibiliser le fait la transition énergétique, tant vantée comme la solution, dévaste les campagnes et sert à alimenter la smart city dont rêvent les gouvernants. Éoliennes et trottinettes connectées appartiennent au même monde, organisons nous ensemble, rats des villes et rats des champs, contre leur fin du monde programmée.

L’Amassada

Nous en profitons pour publier une liste non-exhaustive d’actions revendiquées et glanées ici ou là :

Lancement de la semaine d’actions décentralisées contre EDF et RTE

Bon, on ne va pas vous faire un énième communiqué pour vous raconter comme le monde dans lequel on vit est pourri. Dégueu. A vomir.

A partir de là, on a essayé d’imaginer des mondes où tout se renverserait. Où on arrêterait de dépenser une énergie folle pour fabriquer des objets de consommation inutiles.

Des clowns peupleraient la planète, le travail ne serait plus que volontaire, l’anarchie triompherait.

‘’Frontière’’ serait bannît du vocabulaire. La Nature ne serait plus une ressource dont on veut maximiser l’exploitation économique mais une chose à respecter en tant que telle, à préserver pour continuer de vivre dedans. ‘’Équité’’ ne seraient plus un simple mot prononcé, il trônerait auprès de ‘’liberté’’ dans nos cœurs et nos gestes.

On pourrai même mettre ‘’adelphité‘’ en rab’.

Seulement il y a pas mal de murs à franchir (ou démolir) avant les fêtes et les arcs-en-ciel.

L’État autoritaire et liberticide, allié à un capitalisme repeint en vert, polluant et exploitant allégrement comme à son habitude, doit être détruit. Aucune réforme n’en viendra à bout.

Bulletin, manif, ou scie ? Nous ne croyons plus en cette « démocratie », qui est verrouillée par le lobbyisme et les médias de masse. Plus personne n’y croit d’ailleurs. Nous choisissons donc la scie.
L’action directe.

L’action directe pour voir émerger partout des groupes de saboteureuses ; autonomes et libres. De partout voir des pylônes tomber, des usines socialement mortifères fermées, des massacres environnementaux dénoncés, des comicos brûlés.

Être partout. Se rendre vives, furtives. Agir et disparaître. Se cacher. Être insaisissables.

Saboter tout ce qui tombe entre nos paluches gantées.

Hm hmm. Un soir au clair de lune, nos mains ont pris des scies. Nous avons coupé les pieds d’un pylône d’une ligne très haute tension.

Et peut être – silesdéessesdelavieetdel’amourleveulent,acabélluia – un de ces jours il s’écrasera par terre.

L’énergie est le nerf de leur guerre.
Les tours de la Défense tiennent au nucléaire.

Les pylônes transportent leur pouvoir autoritaire. Faisons les tomber.

Les dégâts se chiffrent, les entreprises privées vont avoir mal à leur biff, l’État a les choquottes.

A l’abordage

RTE dégage
https://douze.noblogs.org/files/2020/01/photo-4.cleaned-scaled.jpg

Manifestation devant l’usine d’armement d’Alsetex le vendredi 10 janvier 2020″De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ! »

Le troisième jour de la semaine anti-répression de la Sarthe était l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre les armes répressives, alorsque lejour-même nous apprenions que le gendarme responsable de la mort de Rémi Fraisse, tué par une grenade explosivesur la ZAD de Sivens, ne serait pas poursuivi. De nombreux.ses militant.e.sont été blessé.e.s lors des récentes manifestations, au cours desquelles les forces du désordre ont une nouvelle fois brillé par leur violence, assurées par l’institution judiciaire qui garantit leur impunité.

Un lieu de rassemblement était donné pour converger ensemble jusqu’à l’usine d’Alsetex, filiale du groupe Etienne Lacroix,qui vient de remporter une partie de la sanglante commande de l’État français (1280 nouveaux «Lanceurs de Balles de Défense» mono-coup de type LBD 40). Alsetex fournit déjà depuis longtemps le gouvernement français en balles de LBD, grenades de désencerclement, «Grenades Lacrymogènes Instantanées» GLI-F4 (assourdissantes et explosives), lanceurs de grenades de 56mm Cougar, grenades lacrymogènes de 40 et 56mm… (source Désarmons.net)

Dès 14h15 : Une trentaine de gendarmes sont postés à différents endroits autour de l’usine, certains cagoulés devant le portail. 4 motards et 8 voitures dont certaines cachées dans des chemins ou positionnées en travers des routes pour contrôlerles identités et fouiller les véhicules. Présentation d’une réquisition de la Procureure prescrivant des contrôles d’identité motivés par «la lutte contre les cambriolages». Cependant, aucun procès-verbal de fouille n’est établi.

 

15h30 : La vingtaine de militant.e.s, rassemblée à l’abri du regard des forces de répression, prend la direction de l’usine à mutilations et à morts. Illes sont contrôlé.e.s en arrivant sur la route qui donne sur l’entrée de l’usine. Après des contrôles d’identité, des véhicules de gendarmerie les encadrent à l’avant et à l’arrière pour les «escorter» jusqu’à un parking situé à proximité. Les panneaux « Alsetex » sont absents des grilles; la stratégie de cette entreprise cachée dans les bois étant d’être la plus invisible possible. L’usine est fortement gardée, et fermée du fait de la présence des manifestant.e.s. Une camionnette et plusieurs voitures voulant rentrer rebroussent chemin. D’autres véhicules passant sur la route saluent les manifestant.e.s, klaxonnant en soutien. Des slogans sont chantés: « Plus de LBD, plus de gueule cassée, c’est assez ! », « Mais que fait la police, ça crève les yeux/elle assassine! », « Police partout, justice nulle part ! » ; « Police nationale, milice du capital ! » etc. Des banderoles sont brandies : l’une constituée de photos de blessé.e.s du mouvement des gilets jaunes et l’autre comportant le texte suivant « De la Sarthe à l’Amassada, abolition des armes répressives ».Les manifestant.e.s repartent sans problème à la fin de cette manifest’action de blocage qui a visibilisé le criminel business d’Alsetex pendant plus d’une heure et demi. Au total, au moins 12 véhicules et 4 motos de gendarmerie ont été mobilisé.e.s pour ficher et surtout, pour protéger cette entreprise privée. 2 journalistes étaient présents. Très peu de médiatisation a été faite de la part des médias dominants.

Notre action a dénoncé la répression des militant.e.s qui luttent pour un monde meilleur et une vie heureuse, comme à travers la commune libre de l’Amassada en Aveyron, qui a été expulsée le 8 octobre 2019 avec des armes payées à Alsetex avec nos impôts. Nous avons agi en soutien aux personnes réprimées, et pour qu’il n’y en ait pas de nouvelle, en forçant la fermeture de l’usine de manière à bloquer la production des armes et munitions. Nous appelons à bloquer toutes les entreprises d’armements. Nous revendiquons l’abolition des armes répressives, nous revendiquons aussi celle des techniques d’immobilisation, dont l’une d’elle a tué à nouveau le 5 janvier 2020; cette fois-ci Cédric Chouviat, auparavant Lamine Dienget trop d’autres, demain peut-être toi ou un.e de tes proches.

Rappelons qu’Alsetex est mis en examen depuis le 1er juin 2017 pour homicide involontaire suite à la mort de Nathalie Desiles, employée de l’usine, à cause de l’explosion d’une grenade le 24 juin 2014. Depuis février 2019, Alsetex est citée dans la plainte de Maxime Peugeot, dont la main a été arrachée à la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes le 22 mai 2018 par une GLI-F4.

Pas de justice, pas de paix. Abolition immédiate des armes du maintien de l’ordre capitaliste et amnistie des personnes réprimées par l’institution judiciaire. La paix c’est le cauchemar des marchands d’armes. La répression est leur force, la solidarité est la notre !

Le Collectif Anti-Répression de la Sarthe


Cadeau de bonne année pour RTE – Soutien à l’Amassada

Un petit boulon, deux petits boulons…

En ce début d’année 2020, la branche régionale Normandie de RTE à Paris, a reçu un petit cadeau de bonne année : un joli poème accompagné d’un de leurs boulons en guise de soutien et contre la répression à l’Amassada.

Il était inscrit :

« Un petit boulon,
Deux petits boulons,
Dans votre boite aux lettres.

Chaque jour partiront de plus gros boulons. »

Combien de pylônes s’envoleront avant votre abandon Du méga-transfo en Aveyron?

Comme le dit le proverbe : Qui sème des kilowatts heures Récolte des déboulonneurs

Women At War & Tanuki

Liste (assemblée à partir de douze.noblogs.org, paris-luttes.info, etc) à surement compléter que ce soit avec toute la semaine toulousaine, le rassemblement nantais et à poursuivre (Montpellier le 25 janvier) d’autant que la semaine pourrait bien se prolonger tout au long de l’année 2020.

RTE DÉGAGE !
SOUTIEN À L’AMASSADA !

31 janvier 2020 : Nucléaire solitude à la Grange de Montabot (50)

lundi, janvier 20th, 2020

Nous sommes en l’an de grâce 2017, à Bure, dans la Meuse. La lutte contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs est à son paroxysme. Chaque soir, après une journée héroïque à tenir les barricades et à faire le ménage dans des espaces collectifs où les toilettes sèches débordent sur le frigo de l’étage en-dessous, les opposant·es au projet regagnent leurs cabanes dans les arbres afin d’y faire le polyamour, laissant derrière elleux quelques ridicules oublié·es de l’affection et de la sensualité.

C’est ainsi qu’Emma rencontre Hétonque, par une nuit de verglas et de solitude où elles devaient ensemble vider les toilettes sèches dans le fond du jardin. Dans un éclair de lucidité déchirant le ciel sans lune, elles réalisent toutes deux que leur vie, c’est de la merde. Elles décident alors de s’allier contre les dominant·e·s sexuel·le·s qui pendant ce temps lisent, publient ou écrivent des brochures vantant les grâces de l’amour libre pour tous·tes, et admirent leurs jeunes corps sexy dans le miroir à paillettes de leur radicalité.

Emma et Hétonque tentent d’abord d’écrire une brochure contre les brochures contre l’amour, donc pour, mais leur tentative échoue lamentablement, comme tout ce qu’elles entreprennent.

Dans un ultime espoir que leur détresse soit enfin entendue, elles fondent le Comité Imbaisable, unies par l’idée de mettre le feu à la barricade émotionnelle du virilisme et du pouvoir, et ainsi, de sauver le monde.

Après des recherches approfondies et malgré le manque de travaux pratiques, elles écrivent une conférence gesticulée avec l’intention ferme de rompre avec l’intellectualisme du milieu anarcho-autonome, et de fonder organiquement leur doxa en donnant corps à la notion de devenir-désiré.

Les mots « manque affectif » vous renvoient à des souvenirs récents ?
Vous n’avez pas cessé de croire à l’amour transcendant ?
Vous êtes désemparé·e par votre jalousie et votre insécurité ?
Vous avez l’impression que les autres baisent tout le temps ?

Cette conférence est faite pour vous.
Enfin, de toutes façons, elle est faite pour vous.

Venez découvrir les secrets de la Grande Hiérarchie Sexuelle,
le témoignage bouleversant d’une personne périmée,
la différence entre le sexe et la pétanque, et bien d’autres choses encore.

Le premier spectacle au monde qui parle à la fois
de la France, de la gale et de France Gall !

Réunion Grange le dimanche 19 janvier 2020

mercredi, janvier 15th, 2020

 

Le gros morceau des discussions sera assurément la préparation de la semaine du 6 au 13 avril avec le grand chantier de printemps et un joli programme pour accompagner les soirées.

Nous ne manquerons pas de revenir sur les temps forts des deux derniers mois sans oublier ceux à venir comme la soirée du 31 janvier 2020 à la Grange avec la venue d’Emma et d’Hétonque.

Nous parlerons aussi de la Semaine antinucléaire qui se déroulera à la maison de résistance de Bure du 20 au 26 avril 2020 (lire ici) et des deux autres temps fort à venir du côté de Bure : la semaine anticarcérale début mars et une semaine féministe en mixité choisie du 28 février au 2 mars. Pour qui serait déjà du côté de Bure : une assemblée de lutte se tient le 26 janvier 2020 de 10h à 18h, à Couvertpuis.

Nous prendrons des nouvelles du Comité du pays rennais, de la création d’un Comité fougerais de soutien à la lutte contre CIGÉO, du Gama qui prend forme dans le Cotentin, etc.

Sans parler des sujets qui seront proposés en début de réunion.

Comme d’habitude, chacun.e amène de quoi manger le midi.

 

Et pour venir à la Grange, voici le plan :

https://antitht.noblogs.org/files/2017/05/situ.jpg

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Grange de Montabot, la Bossardière à Montabot (50),
route Percy-Montabot :

À gauche sur la route Percy-Montabot
1 km après le gros pylône ou,
en venant de Tessy :
2ème à droite après le bourg de Montabot

Montabot (50) à 9 km de l’A84 à hauteur de Villedieu les poêles (sortie 38)

20-26 avril : Semaine antinucléaire à Bure

lundi, janvier 6th, 2020

Du 20 au 26 avril se tiendra à la Maison de Résistance à Bure, une semaine sur l’histoire et les pratiques des luttes antinucléaires. 7 jours de discussions, d’ateliers, de conférences et d’échanges sur l’histoire de nos luttes et surtout l’histoire de nos pratiques de luttes. Quelles stratégies ont été pensées et mises en œuvre par le passé, quelles techniques d’actions ont existé, ont-elles été victorieuses ou non et dans quel contexte politique et répressif ? On parlera des luttes contre l’implantation des centrales dans les années 70-80, des mouvements contre les transports radioactifs, des luttes des travailleur.ses du nucléaire, des décennies de résistance contre l’ANDRA et sa poubelle nucléaire. Ce sera donc aussi l’occasion de faire un point pour parler de nucléaire : où on en est le projet Cigéo, l’extractivisme et le colonialisme d’Orano au Niger, au Kazaksthan, etc.

Au regard de toute cette histoire, nous tâcherons de penser le présent et nos actions futures. S’inspirer du passé pour penser le futur, voilà de quoi nous donner de la force face à un état nucléaire écrasant.

En plus des discussions et débats, on prévoit des balades, de la radio, des ateliers, des expositions et bien d’autres choses. Ramenez vos propositions, il y aura aussi des créneaux de libre. Le programme n’est pas encore terminé, on vous en dira plus très bientôt. Mais parlez en déjà largement autour de vous. On prévoit un bel et gros évènement.

La grande majorité du programme se passera à la maison de résistance à Bure mais les dortoirs et campings seront répartis entre Bure et Mandres-en-Barrois. Il est possible d’envisager d’autres types de couchages sur demande (accessible PMR, chambre chez l’habitant.e, aménagement d’espaces), si tu as des besoins spécifiques, écris nous, on essayera de trouver des solutions.

La cantine sera vegan, on aura besoin de tous les bras volontaires (hésite pas à nous préciser des régimes alimentaires spécifiques). Et il y aura une équipe de traduction, on sait pas encore dans quelles langues mais on espère le plus possible. Écris nous si tu as une demande là dessus ou si tu peux nous aider.

Adresse mail de contact : semaineantinuk (at) riseup.net