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Derrière l’urgence, la bêtise. Retour sur le week-end de résistance du Chefresne.

dimanche, juillet 8th, 2012

Avancer en ayant oublié sa tête c’est revenir en ayant perdu un bras.

Retour sur le week-end de resistance au Chefresne

Español

Laisser place à la fragilité ou tout détruire.

Je me suis fait tirée dessus par un flic.
J’ai 15 impacts de métal dans le corps et ils y resteront ; la jambe, l’os du genoux, le vagin, le sein, le bras. Le nerf de mon bras droit a été sectionné, on a du opérer. Dans un an peut être je retrouverai ses capacités.

J‘écris pour qu' »on » ne puisse pas dire qu »on » ne savait pas. Qui veut savoir sait.
J’écris pour qu’on arrête de nous censurer, frapper, enfermer, tuer derrière une soit disant démocratie et un soit disant état de droit.
J’écris parce que je n’en peux plus qu’on renvoie les violences aux pays lointains et pauvres en se décharge lâchement des questions révolutionnaires qui se posent en tunisie, en lybie, en Egypte, en Syrie … disant qu’en France c’est pas la même, qu’en France c’est différent, et même pire…

Ecrire parce qu’à 20ans j’ai subie, vu et entendu trop de violences policières derrière des vitrines de mensonges et de propagande marchande.
Écrire parce qu’il m’est insupportable de sentir cette boule d’angoisse dans mon ventre quand je croise un flic, et ce brouillard de solitude et d’impuissance face au système policier.
Écrire faute hurler que ça ne peut plus durer, et de prendre acte. Écrire parce que la liberté dans la civilisation occidentale est un mensonges meurtrier.
Écrire parce qu’il y a trop de silences et de mensonges sur la répression, sur nos luttes, sur les dangers du nucléaire, entre autre, sur la violence du système.

Cette fois-ci, ça s’est passé au Chefresne, une commune qui résiste à l’implantation d’une ligne très haute tension de 170 km de long (cette ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec l’administration centrale. Le courant électrique sera produit par des éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine Eurodif qui a fermée ; http://antitht.noblogs.org/255).

Mais je porte en moi bien des blessés, bien des morts, bien des non dits, pas qu’en France, pas qu’ailleurs .
Je porte en moi des prisons pleines et je sais les impunités à répétions pour les bourreaux légitimes.
Amin Bentounsi a été assasiné le 21 avril par balle, dans le dos, et suite à ça des policiers manifestent armés, en uniforme, revendiquant le droit de tuer en prevention.
Depuis leur mise en services le flash ball, les grenades assourdissantes et celles de desenclerment ont fait beaucoup de blessés, des oeils perdus, des plaies, des handicaps, des morts; personne n’a gagné devant la justice.

« Dispositif ballistique de dispersion » qui explose à 165db, envoie dix-huit modules en caoutchouc et, dont le bouchon métallique envoie des éclats dans la chair.

Je sais des villes de plus en plus sécuritaires, un arsenal juridique de plus en plus liberticide, le perfectionnement du contrôle de la population en meme temps que celui des frontières.
J’écris parce que j’en ai marre qu’on me demmande si « ça va ». A ceux à qui j’ai dit « oui », la politesse ou l’habitude.
Bref.

Nous nous sommes fait tirés dessus sous des pylones THT qui pullulent dans la campagne, dans un désastre mondial qui menace de péter à tout moment et dans lequel on nous voudraient civilisé, passif. Nous, à force, dépossédés de presque tout; de notre histoire, de son sens, du langage, de l’information, de nos corps, de nos désirs, de notre temps, de nos vies. Alors qu’on nous voudraient inoffensifs, craintifs, non violents, je ne veux pas qu’on me parle comme à « la malade », qu’on m’infantilise, qu’on me plaigne. J’ai besoin qu’on prenne soin des uns des autres, pour durer, j’ai besoin qu’on riposte aussi. J’ai besoin, pour guérir, d’un système sans flics, sans pouvoir.
Oui, tenons compte des dégâts d’un fragment de guerre sociale explicite, de son lot de douleurs et de violence, mais n’abandonne pas, organisons nous. Ce qui ne tue pas rend plus fort parait-il, à condition de ne pas se mentir.

Vous voulez des détails? Les mass-médias sont venus dans ma chambre d’hôpital avant l’opération. Un médecin généraliste, présent sur le camps, avait témoigné des violences policières et de l’utilisation d’armes de guerre (grenades de Dé-encerclement, grenade assourdissantes, gaz lacrymogène, matraque…) laissant de nombreux blessés. Il avait été formidable sur le camp mais là il arrivait géné ; les mouches à merde du pouvoir, autrement dit les journalistes, voulaient filmer les impacts de métal dans les corps pour diffuser le témoignage. Pas d’image, pas de parole, c’était leur chantage. Ils restèrent une heure dans la chambre, tentant de se défendre de la bassesse de leur journaux (voir les revues de presse sur : http://www.percysoustension.fr) et de leur démarche.
En voyant, sans surprise, ce qui en sort, un rectificatif s’impose.

L‘avancée des travaux de la ligne rend plus qu’urgente et nécessaire une résistance concrète et de terminée sur les infrastructures.
« Il est maintenant évident et nécessaire, vu ce que nous imposent les pylônes dressés sur nos terres, que beaucoup de personnes sentent l’envie en eux d’agir directement contre ce maillon faible de l’industrie nucléaire vu l’inacceptable répression des opposants, les droits fondamentaux des personnes bafoués, les humiliations qu’inflige RTE à la population. » (extrait de l’appel tous au chefrenes, wk de resistance; http://www.stop-tht.org/)

Ces lignes participent à la dépossession de nos vies et s’imposent avec la même arrogance et le même fascisme que l’aéroport à Notre Dame des Lande, le tgv entre Lyon et Turin, la centrale à gaz au Finistère, les éco-quartiers dans nos villes gentrifiées ou encore que les prisons à visages humains, belle image de l’hypocrisie du merdier actuel.
Alors d’où vient la violence?

On le sait et on peut s’en indigner après coups, mais il est important de le rappeller : les appels publiques de rencontres ou d’action entrainent inévitablement un énorme déploiement du dispositif policier: Occupation policière et militaire du territoire, contrôle et fouilles de ceux qui y passent, surveillance (hélicoptères, dispositif d’écoute), renforts entrainés au terrain ( dans le cas du Chefresne, la spig, les garde mobile de blain, entrainé sur la lutte de notre dame des landes). Ils étaient plus de 500 armés sous les pressions d’une préfecture traumatisée par Valognes (ou la perte de la maitrise d’un territoire).
Leur volonté semble clair : casser le mouvement, faire mal, physiquement et moralement.

Alors que les mass-media construisent méticuleusement la figure du dangereux radical qui veut en finir (avec on ne sait quoi) et qui vient de loin pour ça ( figure menaçante et complètement dépolitisée), ils passent sous silence les luttes et la répression croissante qu’elles subissent. Un territoire qui résiste est souvent occupé militairement, comme on le voit au Chefresne, à Notre Dame des Landes ou encore au Val de Suse; Sur fond d’expropriation, d’expulsions se déroulent quotidiennement les pressions psychologiques, financières, judiciaires et policières. Derrière la soit disant liberté de penser: l’interdiction d’agir. On nous tanne d’être non violent sous une violence croissante.

Le 24 juin, une manifestation est partie vers le château d’eau, lieu de rencontres et de résistances, expulsé le mercredi 20 juin. Un autre cortège, dont je faisait partie, est allé en direction des pylônes (deux debout et un encore au sol). Il est difficile de dire s’il faut définitivement abandonner toute action de masse annoncée, si c’était un casse pipe d’aller à ce qui ne serait qu’affrontement anticipé par des flics mieux équipés, de se dire que la peur l’envie d’annuler était presente la veille et le matin et qu’elle était peut être sagesse. Il semble important de questionner nos mode de prise de descision dans des moments d’urgence et de « spectacle » comme celui-ci. « La marche pour l’honneur » mentionné dans un retour (lien ci dessus) laisse un triste arrière gout de ces armées de déja-vaincus avançant vers leur perte. Etre transversales, imprévisibles, inattendus pour ne pas devoir devenir force militaire… Un ami me dit après coup  » cette fois encore on est pas passé loin de la mort, un d’entre nous aurait pu y rester ».
Dans la campagne grise de gaz nous n’avions pas le rapport de force ou l’intelligence nécessaire pour ne pas se faire repousser assez rapidement et violemment vers le camp. On entendait des détonations, des cris et sur la dernière charge les regards que je croisais étaient effrayés ou souffrants. Les lignes de flics, en entendant « il y a des blessés, du calme » se sont mis a charger en gueulant et tirant. Après avoir eu l’impression de bruler, j’ai eu celle de perde mon bras, puis la peur qu’ils nous tirent dans le dos ou qu’ils arrêtent. Quelqu’un m’a saisit et m’a sortie de là.
A ceux qui disent que la guerre est finie, je leur dis qu’elle est latente, cachée, mais qu’on peut compter nos morts, pour ne pas les oublier. Un opposant est passé il y a quelque années sous un train castor qu’il a voulu bloquer en s’enchainant sur la voie. D’autres y ont laissé leur tendons, brulé par la disque use des flics qui voulaient les enlever, d’autres … la liste est incomplète. Combien de morts par le nucléaire, de Hiroshima à Fukushima en passant par ceux qu’on cache chez nous, combien de tonnes de déchets qui s’entassent, combien d’irradiés, et combien de faux débats démocratiques ?

Là, c’était une tente médic pleine de blessés. Tristement mais efficacement les gestes et les réflexes se mettent en place : soigner dans l’urgence, maitriser sa douleur et accompagner celle des autres, évacuer malgré les barrages de polices, éviter celui qui bloquaient l’accès à l’hopital de St Lô, attendre désespérément les pompiers bloqués, subir la réquisition d’un de leurs véhicules pour évacuer un policier égratigné au détriment d’une fille risquant de perdre la vue …

En arrivant à l’hopital, je raconte tous ça en montrant mon corps mutilé. On s’indigne, on s’énerve, on déplore dans le service hospitalier pas familier des violences policière de la France de 2012. Certains auraient voulu aller à la manifestation mais travaillaient, certains m’ont dit en levant le poing de continuer la lutte, d’autres n’en revenait pas, quelqu’un m’a dit « nous avons fait la guerre en Normandie, on sait ce que c’est ». J’ai au téléphone un responsable de l’accessibilité des soins de l’hôpital de st Lo ( par rapport au barrage, deux fourgons et une lignes de garde mobile sur la route-sur la voie d’accès au CHU). Je répète, je dis que les pompiers n’arrivent pas à accéder au camp, il me répond qu’il fait ce qu’il peut. Il ajoute surtout qu’il reçoit, depuis le matin, des pressions de la préfecture pour avoir le nom et la nature des lésions des blessés du Chefresne. Il m’assure que le secret médical ne permet aucune fuite. Je lui dit de tenir face aux pressions et je le remercie pour cela.

Je serai transférée et opérée. Je vous passe les moments où, dans cette chambre, j’ai eu l’impression d’être en taule ou que j’ai craint l’arrivée des flics, les moments où l’étonnement des gens me donnait envie de leur dire mais ouvre les yeux et informe toi, l’inquiétude pour ceux resté au camps, l’envie de parler avec tous ceux qui ont vécu ce moment, l’envie de dire que je n’en veux qu’aux flics, l’envie de casser la télé ou d’occuper le plateau au moment des infos régionales…

Je sais juste qu’un moment me hante; cette heure entière où, mon bras anesthésié dans la salle d’attente du bloc opératoire, je n’ai pu m’empêcher et m’arrêter de pleurer. Pas que mon bras, pas que ces éclats, pas que le stress, mais la détresse de se savoir partie prenante d’une guerre pacifiée et dont les raisons comme les conséquences ne resteront connus que d’un petit nombre de camarades, noyées dans une indifférence générale.

J‘ai une grosse question dans la gorge, que faire maintenant par rapport à cette violence policière. Je sais que je n’ai rien à attendre de cette justice de classe sinon une tribune ou une médiatisation du problème. Et encore. Je la sais quotidienne cette violence. Je nous sais nombreux enragés. Je nous sais un peu seuls et démunis aussi.
Déjà j’en profite pour affirmer que ce n’est pas être violent que d’aller avec casque masque à gaz et protection en manifestation, c’est la condition de notre survie physique.
Ensuite qu’il nous faudra être plus intelligents que la police, que leur juges, que leur infiltrés, que leur système de contrôle.
Et pour finir que j’aimerai bien qu’on ne laisse pas faire parce que l’on sait, car « qui ça étonne encore », les violences policières sont entrées dans la réalité et la banalité du politique.
Amal Bentounsi appelait à un mouvement national contre le permis de tuer pour la police, j’appelle à une insurrection internationale contre la police, ce qu’elle nous inflige, contre ce qu’elle défend, contre ceux à qui elle sert.
C’est facile d’écrire mais on ne sait jamais que ça soit lu.

A bientôt

RTE occupe nos campagnes…

vendredi, juillet 6th, 2012

…occupons RTE !

Communiqué des occupants d’une maison appartenant à RTE (Réseau et Transport d’Electricité)

Notre procès, prévu pour le lundi 2 juillet (cf appel à rassemblement ci-dessous), a été reporté au lundi 9 juillet 2012 à 9 heures.

Ça y est, nous y sommes. Une riche entreprise nous attaque en justice pour nous expulser d’une maison qui était vide depuis des années. On nous attaque pour que cette maison redevienne vide. On nous attaque parce qu’il ne faudrait pas que notre pratique se répande. On nous attaque parce que nous squattons.

Nous avons choisi de squatter pour ne plus subir, pour ne plus nous contenter des miettes que l’État, ses services sociaux et ses associations acceptent de nous céder en échange de notre docilité. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux normes et contraintes imposées par le système totalitaire marchand. Il s’agit d’un acte politique totalement indépendant des partis, syndicats, mouvements et autres chapelles qui voudraient nous récupérer.

RTE, notre propriétaire, expulse actuellement à grands coups de gendarmerie et de « développement durable » les personnes qui s’opposent à la ligne THT (Très Haute Tension) « Cotentin Maine », projet nuisible et mégalomaniaque qui détruira des hectares de campagne et de forêt pour acheminer demain le nucléaire qui nous tuera après-demain.

Nous sommes donc totalement solidaires des personnes qui luttent et lutteront contre ces projets et nous pensons que c’est de nos luttes que viendra le changement.

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Communiqué d’appel au rassemblement pour le 2 juillet :

Rassemblement de soutien.
aux squatteurs de RTE à la Rochelle
lundi 2 juillet à 8 heures 45
devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle.

Nous squattons, depuis maintenant plus d’un mois, une maison laissée vide pendant près de 4 ans par RTE (Réseau et Transport d’Electricité), filiale d’EDF qui s’emploie au quotidien à détruire nos campagnes et expulser familles et paysans pour construire les lignes à Très Haute Tension qui achemineront bientôt le nucléaire du nouveau réacteur EPR de Flamanville. Nous avons choisi de squatter pour pouvoir vivre et expérimenter ensemble nos pratiques et modes de vie dans un espace qui ne soit pas soumis aux contraintes et normes imposées par le système totalitaire marchand.

En réinvestissant cette maison inoccupée, nous lui redonnons vie, et nous redonnons vie à tout le quartier.

En occupant des maisons vides, en s’opposant à la construction de lignes à Très Haute Tension, en écrivant notre propre journal, en décidant de ne pas laisser des services sociaux ou des associations gérer nos vies, nous contribuons au processus de destruction de ce monde morbide en faisant émerger de ses décombres un horizon plus chaud, plus attrayant.

En cultivant notre potager, en échangeant des légumes contre un peu d’eau ou de sel, en organisant des projections avec nos amis, en discutant avec nos voisins dans la rue, nous construisons d’autres rapports humains.

Partout dans le monde, des squats citadins s’ouvrent et des luttes rurales naissent et perdurent malgré la répression et la désinformation imposées par le Pouvoir. Ces luttes, ces squats, ces lieux et moments d’autonomie doivent se connecter les uns aux autres pour constituer une réelle force de résistance globale à cette société capitaliste qui s’impose à chaque individu par le spectacle et le pouvoir policier ; une force de résistance qui peut nous permettre d’enrayer les attaques du système contre nos vies telles que le nucléaire, les aéroports, les lignes à très hautes tensions, les autoroutes et autres lignes à grande vitesse, les agressions policières, et bien-sûr le salariat qui enchaîne les êtres humains à une fonction sociale productiviste qui leur bouffe leur temps, leur santé et leur vie.

C’est pourquoi nous invitons à un :

Rassemblement de soutien lors de notre procès, le lundi 2 juillet à 8 heures 45,
devant le Tribunal d’Instance de la Rochelle, 67 rue de Jéricho.

Contre RTE et son monde, pour le logement gratuit, occupons les maisons vides, réapproprions-nous l’espace public, investissons les terres menacées par RTE, Vinci et leurs amis.

Des squatteurs de la Rochelle

RTE nous informe… que les actions des anti-THT sont nombreuses et efficaces !

dimanche, juillet 1st, 2012

English

RTE nous informe par la voie de son avocat, dans le cadre d’une requête pour ordonnance du juge de grande instance de Coutances, que :
– les travaux dans le ressort du TGI de Coutances représente pour RTE un coût à la journée pouvant atteindre, en cas de retard de livraison, 1 million d’euros.
– lorsque le chantier de construction d’un des pylônes de la ligne est stoppé, ce sont plusieurs dizaines d’ouvriers qui doivent arrêter de travailler.
– le coût de la perte d’une journée de travail sur un site de chantier (les entrerpises de construction étant payés malgré l’immobilisation du chantier) est estimé entre 15 000 et 20 000 € (sans compter les éventuelles pénalités si l’ouvrage devait être livré avec retard).

De la même manière RTE a listé pour nous les incidents de parcours militants rencontrés par ce chantier :

– Le 25 septembre 2010 a eu lieu une opération de déboulonnage sur le pylône numéro 158 sur la commune d’Isigny-le-Buat (50)

– Le 8 janvier 2011 a eu lieu une manifestation et occupation sur le site du chanier du poste de TAUTE sur la commune de Raids (50)

– le 23 avril 2011 ont eu lieu une occupation du chantier du poste de TAUTE sur la commune de Raids (50) et une opération de déboulonnage de pylones situés sur cette commune.

– le 5 novembre 2011 a eu lieu l’occupation de l’une des propriétés acquises par RTE sur le tracé de la ligne sur la commune de Notre-Dame de Cenilly (50)

– le 15 janvier 2012 a eu lieu une dégradation de la foreuse située sur le site du pylône 161 sur la commune de Notre-Dame de Cenilly (50).

– le 26 janvier 2012 ont eu lieu des manifestations visant à entraver la réalisation de travaux sur les pylônes numéro 122 L et C, 123 L et C, 124 L et C sur la commune de Hauteville la Guichard (50)

– le 31 janvier 2012 a eu lieu une operation de déboulonnage et de démontage du pylône numéro 438 situé sur la commune de Montaudin (53).

– le 1er février 2012 a eu lieu la dégradation d’une foreuse sur le pylône numéro 254 situé sur la commune de Saint-Maur des Bois (50)

– le 1er février 2012 a eu lieu la dégradation d’une foreuse sur le pylône numéro 310 situé sur la commune de Cuves (50)

– le 10 février 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage des pylônes numéro 159 C et 157 C situés sur la commune de Notre-Dame de Cenilly.

– le 12 février 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage du pylône numéro 209 situé sur la commune de Maupertuis (50)

– le 20 février 2012 a eu lieu la dégradation d’une mini-pelle appartenant à la société LOXAM sur le site d’un pylône en mayenne (53)

– le 23 février 2012 a eu lieu une dégradation du pylône n°332 sur la commune de Le Mesnil Rainfray (50).

– le 23 février 2012 également, plusieurs individus ont dégradé le véhicule de Monsieur Pierre Alain JACOB, chargé de concertation pour RTE et l’ont menacé de mort sur le site du pylône n°577 sur la commune de Beaulieu-sur-Oudon (53).

– le 29 février 2012, en marge d’une manifestation prévue à Cerisy-la-Salle (Rando THT), un groupe de personnes est venu bloquer entre 9h et 10h30 l’entrée du dépôt d’un chantier situé à Cametours (50).

– le 5 mars 2012, un groupe d’une douzaine de personnes s’est opposé aux travaux d’élagage nécessaires pour l’implantation du futur pylône n°P537 sur la commune d’Erbrée (35).

– le 6 mars 2012, 50 panneaux de signalisation ont été dérobés ou dégradés sur le parcours de la ligne THT sur la commune de Fougerolles du Plessis et Saint-Berthevin la Tannière (53).

– le 11 mars 2012, plusieurs dégradations ont eu lieu sur le pylône 447 situé sur la commune de Larchamp (53) et sur les pylônes 249 et 250 situés sur la commune de Saint-Aubin des Bois (14).

– le 11 mars 2012 également des dégradations ont eu lieu sur le pylône 448 situé sur la commune de Larchamp (53).

– le 12 mars 2012, des dégradations ont eu lieu sur des engins travaillant sur le pylône n°203 situé sur la commune de Le Guislain (50)

– le 14 mars 2012, des dégradations ont de nouveau été commises sur le pylône 577 situé sur la commune de Beaulieu sur Oudon (53)

– le 18 mars 2012, une opération de déboulonnage a eu lieu sur le site du pylône n°118 à Saint-Martin d’Aubigny (50)

– le 19 mars 2012, une manifestation d’opposition aux travaux a eu lieu sur le site du pylône n°220 sur la commune de Montabot (50)

– le 19 mars 2012, du lisier a été épandu sur une centaine de mètres carrés sur l’empierrement où doit être édifié le pylône n°223 sur la commune de Montabot (50)

– le 20 mars 2012 a eu lieu la dégradation de deux véhicules de chantier (visseuses) sur le pylône n°220 sur la commune de Montabot (50)

– le 22 mars 2012 a eu lieu une manifestation sur le site du pylône n°132 sur la commune de Le Lorey (50)

– le 29 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux d’élagage sur le site du pylône n°223 sur la commune de Montabot (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu un vol de cuivre sur le chantier MCCF situé sur la commune de Bourgneuf (53)

– le 30 mars 2012 a également eu lieu une dégradation sur le pylône n°369 dans le ressort de la Gendarmerie de Le Teilleul (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux sur le site du pylône n°114 sur la commune de Saint-Martin d’Aubigny (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux sur le site du pylône n°222 sur la commune de Montabot (50)

– le 13 avril 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage sur le pylône n°566 sur la commune de Saint-Cyr le Gravelais (53)

– le 17 avril 2012 a eu lieu une opération de dégradation de déboulonnage sur le pylône n°137 situé sur la commune de Cametours (50).

– le 20 avril 2012 a eu lieu une dégradation de matériel sur le site du pylône n°234 sur la commune de Montbray (50).

– le 20 avril 2012 ont eu lieu des vols et dégradations sur le dépôt de chantier de la Chapelle Janson (35).

– le 24 avril a eu lieu une dégradation de 4 embases sur le site du pylône n°15O sur la commune de Dangy (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation du réglage d’embase sur le pylône n°153 sur la commune de Dangy (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation (déboulonnage, cornières tordues) du pylône n°155 sur la commune de Cenilly (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation d’une embase sur le pylône n°119 sur la commune de Feugère (50).

– le 25 avril a eu lieu un blocage du dépôt de chantier situé sur la commune de Fleury (50).

– le 25 avril a eu lieu une manifestation au dépôt de chantier situé à la Chapelle Janson (35).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation d’une embase du pylône n°202 sur la commune du Guislain (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation du pylône n°369 sur la commune de Lapenty (50).

– le 25 avril a eu lieu une opposition à travaux sur le pylône n°543 à Bréal-sous-Vitré (35).

– le 28 avril ont eu lieu une manifestation et des dégradations sur les pylônes 560 et 561 sur la commune de Saint-Cyr le Gravelais (53).

– le 28 avril a eu lieu une dégradation sur le pylônes 566 sur la commune de Saint-cyr le Gravelais (53).

– le 2 mai a eu lieu une dégradation sur les protections de voie sur la portée 133-134 sur la commune de Le Lorey (50).

– le 4 mai a eu lieu un vol de matériel sur le pylône n°378 à Ferrière (50).

– le 5 mai a eu lieu un blocage de l’accès au pylône 544 par la plantation d’arbres à Bréal sous Vitré (35).

– le 6 mai a eu lieu une occupation et dégradation d’un bâtiment appartenant à RTE à Notre Dame de Cenilly (50).

– le 7 mai a eu lieu une dégradation de 3 embases sur le pylône n°202 au Guislain (50).

 

– le 7 mai a eu lieu une dégradation de grue sur le pylône 406 sur la commune de Fougerolles du Plessis (53).

– le 10 mai ont eu lieu des dégradations et vols sur foreuse sur le pylône n°107 sur la commune de Saint-Martin d’Aubigny (50).

– le 11 mai a eu lieu la destruction de 10 caisses d’isolateur sur le pylône 147L sur la commune de Carentilly (50).

– le 11 mai a eu lieu une dégradation de grue sur le pylône 205 sur la commune du Guislain (50).

– le 14 mai a eu lieu une opposition à travaux sur le pylône 385 sur la commune de Heussé (50)

– le 15 mai a eu lieu une dégradation de pylône n°147L sur la commune de Carentilly (50)

– le 15 mai a eu lieu une dégradation de pylône n°305 sur la commune de St Laurent de Cuves (50)

– le 16 mai a eu lieu une opposition à travaux sur les pylônes 470 et 471 sur la commune d’Ernée

– le 17 mai a eu lieu une dégradation d’engin sur le pylône 532 sur la commune de Bourgon (53)

– le 20 mai a eu lieu une dégradation de foreuse au pylône 385 sur la commune d’Heussé (50)

– le 21 mai a eu lieu une dégradation de pylône 155L sur la commune de Notre Dame de Cenilly (50).

– le 30 mai a eu lieu une dégradation du pylône 511 sur la commune de Juvigné (53).

– le 31 mai a eu lieu une dégradation sur la commune de Le Lorey (50).

La liste s’arrête au 31 mai. Nous attendons avec impatience la liste des coups portés à la ligne Cotentin-Maine et ailleurs tout au long de ce mois de juin, aucun pylône n’étant à l’abri.

Nous remercions RTE de continuer à nous encourager à perturber les chantiers, en nous informant de la réalité de l’impact des actions.

De même, nous ne remercierons jamais assez EDF de nous avoir appeler à agir contre les pylônes et ce dès 1983 (rapport Lefevre du 13 avril 1983 – Département comptage-exploitation-gestion pour le Service études de réseaux de EDF) :

Lettre reçue qui revient sur le Week End de résistance

dimanche, juillet 1st, 2012

Retour sur le week-end de résistance au Chefresne 22-24 juin 2012

Le 24 juin 2012 sur la commune de Montabot, Manche, nous avions donné rendez-vous aux forces de l’Ordre et notre invitation a bien fonctionné : elles étaient là. L’assemblée du Chefresne avait décidé en mars d’organiser un week-end de résistance au projet de ligne THT « Cotentin-Maine » actuellement en construction, avec pour ambition de créer des « interférences sur la ligne ». La commune du Chefresne résiste depuis le début, depuis 2006 : elle ne veut pas de THT sur son territoire. Il y a parallèlement, à cette opposition officielle, une ribambelle d’actions qui ont été menées contre des pylônes, du matériel de RTE. Nous sommes venus soutenir ces « rebelles » car le problème est mondial. Oui mondial.

Les massmedias oubliant systématiquement le fond du problème, nous sommes obligés de rappeler systématiquement qu’ils font partie intégrante du régime totalitaire dans lequel nous vivons. La société du spectacle et la manipulation de masse des opinions a succédé aux dictatures directes et brutales du Xxè siècle. Il n’y a plus besoin de tuer des opposants politiques qui pensent autrement que le pouvoir central, il suffit de mentir partiellement sur eux dans les massmédias, de détourner le sens de leurs actions et de leur paroles. Mentir partiellement est nettement plus efficace que mentir de manière éhontée. C’est encore ce qui s’est passé avec les articles de « Ouest-France » par exemple. Bien mal avisé celui qui ne lit que cette presse de propagande du Préfet.

Après tant d’années de résistance, le Maire du Chefresne a fini par démissionner de son mandat, et ses conseillers aussi. La pression venant du Préfet s’est accentuée au fur et à mesure que la ligne se construisait. L’histoire du camp Gaulois qui résiste avec une potion magique, c’est de la bande-dessinée. Et là, on en est loin : l’avant-veille du camp, le 20 juin à six heures du matin, des gendarmes mobiles ont défoncé la porte d’entrée du château d’eau communal, ont violemment expulsé les gens qui y dormaient puis ont confisqué le matériel qui y était entreposé : banderoles, affiches, tracts, ficelles, scotch. Un camion bâché est arrivé, des militaires en sont descendus et ont investi le château d’eau. Le Maire s’est alors rendu sur place avec son écharpe tricolore, a expliqué que le bâtiment communal avait été légalement prêté à une association « loi 1901 », mais les nouveaux squatters sont restés sur place. Il faut dire que d’en haut du château d’eau, les forces de l’Ordre avaient une excellente vue sur le camp de resistantes, mais aussi sur les pylônes 221, 222, et 223, situés sur la colline en face, à Montabot.

Au camp le samedi 23 juin après-midi, un adjoint du Maire du Chefresne est venu et s’est lancé dans un témoignage de leur combat pendant toutes ces années. Au bout de dix minutes à revivre les épisodes de leur lutte, sa voix s’est étranglée lorsqu’il a voulu remercier les trois cents jeunes qu’il avait devant lui, d’être venus les supporter. L’émotion l’a empêché d’en dire plus. Un éleveur victime en 1981 de la construction de la première ligne THT en Cotentin a parlé du combat qu’il mène depuis, puisqu’il a toujours refusé les sommes d’argent proposées par EDF et les cabinets ministériels en échange de son silence. De la nature des sols dépend des phénomènes d’induction qui perturbent les animaux. Dès qu’une ligne THT apparaît, les bêtes souffrent. Mais sur 6000 éleveurs en France, si 60 d’entre eux vendent leur exploitations pour la transformer en parcelle de céréales à cause de la ligne, l’Etat s’en contrefiche. La « Justice » a suivi, comme Himmler a suivi Hitler. Jamais un éleveur n’a obtenu gain de cause face à RTE, EDF et l’Etat : le juge oublie son devoir comme on efface la craie sur un tableau noir. Et l’on est censé oublier ce qui est présenté comme des cas isolés.

La ligne THT Cotentin-Maine est le pur produit de la mafia des cupides-autoritaires qui organise le régime totalitaire en France et ailleurs : cette ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec l’administration centrale. Le courant électrique sera produit par des éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine Eurodif qui a fermée. On vient d’apprendre qu’il y a une ligne THT en prévision dans le Pas de Calais, à Arras. En Allemagne, pas moins de cinq lignes THT sont programmées pour évacuer l’électricité des parcs éoliens offshore de la mer du Nord vers toute l’Europe. La THT de Perpignan -enfouie- servira pour l’électricité solaire venant du Sahara. Bref, les lignes THT sont des infrastructures juteuses qui font faire des sacrées affaires aux producteurs d’électricité et de services d’acheminement d’information. La France, comme disait Talleyrand sous l’Empire, « c’est une bonne affaire ».

Concernant notre action, il n’était bien sûr pas question pour les forces de l’Ordre de nous laisser accèder aux pylônes le jour prévu. Ils ont donc encerclé le camp dès le soir du 23 et il n’y avait aucune autre possibilité qu’une rencontre frontale. A Valognes, le 23 novembre 2011, quelques enfants de la liberté avaient pu accéder aux voies de chemin de fer pour saboter la ligne SNCF et rabattre le caquet à Areva et son papa l’Etat en retardant le départ du train de nuclear marchandizing vers l’Allemagne. A Montabot le 24 juin 2012, il n’y avait qu’une seule issue dans le bocage normand : les pierres contre les grenades, une marche pour l’honneur. Avec deux blessés à l’oeil et deux à la jambe*, plus un jeune arrêté après avoir été tabassé, le bilan est honnête car il faut bien reconnaître que s’ils avaient voulu l’alourdir, ils auraient pu : une vingtaine de gendarmes mobiles ont repoussé deux cent cinquante manifestants jusque dans leur camp, les bronches pleines de gaz « CS », à la limite de l’asphyxie. Ils avaient de quoi les exterminer.

Beaucoup de lecteurs se poseront la question de l’inconscience : à quoi cela sert-il de caillasser pour caillasser ? Il nous apparaît que parmi les différentes mouvances qui refusent le régime totalitaire, celles qui prônent l’action directe, la violence, la clandestinité, ont pu avoir du crédit dans ce qui s’est passé à Montabot. Le dilemme se posait en 1941-1943 en France occupée : les actions violentes des FTPF semblaient démesurément faibles vu l’effet produit sur l’adversaire. Si la violence est en soi condamnable, il faut comparer celle produite par les enfants de la liberté à Montabot en 2012, à celle perpétrée en permanence par l’Etat et ses myriades d’entreprises cupides-autoritaires : la fabrique de l’exclusion sociale et de la précarité au service de la baisse du coût du « travail », le chômeur ou le fainéant comme nouveau « juif » à culpabiliser, dénoncer et discriminer. Une fois qu’on a vu mais surtout vécu la violence institutionnelle, on trouve que lancer une pierre sur une cohorte de professionnels de la guerre, c’est peu de choses, même si cela n’a rien de glorieux car nous sommes tous fait pareils.

Nous savons que les forces de l’Ordre nous fichent et qu’elles n’hésiteront pas à nous arracher à nos vies sur terre si nous venions à obtenir un crédit auprès des gens. Notre seul espoir à tous, par-delà les frontières, c’est qu’une grande masse parvienne à réaliser dans quel monde elle vit, prenne conscience de sa vie. Ceci afin de faire tomber la main-mise des massmédias sur le cerveau qui annule les informations des organes sensitifs comme l’éblouissement de la pleine lune, la fraîcheur de la mare, le claquement d’un bec sur l’écorce, les paroles des vieux, la courbe d’un nu.

A la lecture de ce compte-rendu, nous pensons avoir fait passer l’essentiel : notre détermination n’a fait que grandir, s’affermir sur le camp de résistance du Chefresne. Nous appelons à l’utilisation de la diversité pour construire un mouvement d’une ampleur considérable dont la base ne devra jamais céder un pouce de terrain ni à la société nucléaire et son monde, ni au gouvernement représentatif, dont les deux organes – la pyramide des élus et la pyramide des fonctionnaire- organisent l’impuissance politique du peuple avec l’instrument des massmédias.

* [Note du blog] : Ce sont en fait bien plus de blessé-e-s qui ont été répertiorié-e-s dont six ont du être hospitalisé-e-s en urgence, deux pour des blessures à l’oeil, trois pour des blessures aux jambes et l’une pour des blessures multiples par éclats sur tout le corp et qui a du être opérée pour en retirer un du bras.

 

 

Pendant que nous étions au Chefresne et/ou à Montabot…

mercredi, juin 27th, 2012

Solidarité active du côté de Nantes !

Lettre ouverte au rassemblement du Chefresne

Par quelques un-e-s et quelques autres !

 

Bonjour.

Vous êtes nombreuses et nombreuses au week end de résistance qui se tient au Chefresne contre un projet de ligne THT. Nous aurions aimé y être nous aussi, mais on ne pouvait malheureusent pas.

La nuit dernière, entre vendredi et samedi 23 juin, en solidarité avec votre rassemblement, nous avons scié une partie de deux des pieds d’un pylone de très haute tension, à côté de Nantes, au sud de la Loire. C’était la première fois que nous faisions cela, et on n’a pas trouvé ça particulièrement difficile. Sur le moment, on avait l’impression que ça faisaient beaucoup de bruit, mais à quelques dizaines de mètres on n’entendait plus rien. On a pris des gants pour ne pas laisser d’empreintes et on a publié ce communiqué en utilisant un système d’anonymat appelé t(A)ils. On va sans doute recommencer ce genre d’action, peut-être dans quinze jours, à côté de la Roche-sur-Yon.

Nous espérons que ce geste de soutien va vous faire plaisir et contribuer à vous donner de l’enthousiasme pour un week-end réussi. Bravo à vous.

Amélie, Sophie, Benoît et quelques autres …

Le camp est ouvert et la diversion massive est de mise !

jeudi, juin 21st, 2012

RDV pour se divertir massivement ce dimanche 24 juin 2012 : 8 h sur les lieux du WE de résistance.

A noter que les contrôles d’identité avec fouilles des véhicules sont de plus en plus systématiques juste aux abords du camp (virage en haut de la butte et hamel godard).

Ci-dessous indications et cartes pour y parvenir :

D’où que vous soyez, nous vous encourageons à rejoindre Percy.

De l’A84 (Rennes, Caen et au-delà), prendre la sortie 38, VIRE, VILLEDIEU-les-POELES et suivre la direction PERCY.

A Percy, continuer tout droit et prendre la direction Saint-Lô / Villebaudon. Environ 2km après le bourg de Percy, prendre à droite une fois, et à nouveau à droite une deuxième fois quelques centaines de mètre plus loin (Mont-Robin). Vous passez à coté d’antennes de télécommunication. Au lieu-dit « La Butte » tourner à droite. C’est 200m plus loin.

A noter : le camp est sur la commune de Montabot.

 

 

N’oubler de vous consulter la page « pour venir au WE de résistance »

Bonne route et à tout de suite !

Rando-vélo, la suite…

mercredi, juin 20th, 2012

Cher Prentoux

La rando-vélo se passe très bien. La deuxième journée a été très sympathique. Tes chiens de garde ont décidé d’arrêter de nous coller au cul. Nous avons pu visiter la campagne mayennaise que tu sacages au fur et à mesure de l’avancement de ton sale boulot. Malgré tout nous avons rencontré tout au long de la route des personnes bien determinées à ne pas vous laisser poursuivre votre fièvre aménageuse. Nous en avons profité pour redécorer les routes de manifestations de notre désir de poursuivre la lutte.

Aujourd’hui, nous avons fait nos premiers pas dans la Manche, où nous avons pu constater que vous vous sentiez bien plus mal à l’aise, eu égard au nombre de flics qui nous ont accompagné pour la fin du trajet à Chèvreville. Cela ne nous aura pas empèché de passer une sympathique soirée projection en compagnie d’élus et d’habitants du village.

 

Rendez-vous ce mercredi pour la suite des aventures : 13h place de l’église à Juvigny-le-Tertre, pour un pique-nique et 20h à Saint-Laurent de Cuves pour une soirée discussion autour de la lutte anti-THT.

 

Bons baisers de Chèvreville

 

PS : RTe, prentoux dans tes pylones…

 

http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/divers/archives/velo_01.html

 

 

Première journée de la rando velo

dimanche, juin 17th, 2012

Cliquez sur l'image pour agrandir le joli bourdon

Aprés un petit déjeuner dans Beaulieu-sur-Oudon sous surveillance de l’helicoptère de la gendarmerie, une trentaine de personnes ont entamé la rando vélo ce matin.

Départ à onze heures, direction Bréal-sous-Vitré, où nous avons déjeuné avant de rejoindre ce soir Le Bignon sur la commune de Bourgon, où doit avoir lieu une discussion sur la lutte anti-THT.

La bonne humeur et le soleil était au rendez-vous, mais aussi une importante surveillance policière (escorte en voiture et en hélicoptère sur presque la totalité du trajet).
Des pauses collage et discusssion avec les locaux nous ont permis de supporter ce long périple (20 km quand même) ; nous n’avons aucun contrôle d’identité à déplorer, mais quelques blessés légers (brûlure au premier degrés, le soleil ayant été plus agressif que la maréchaussé)

La randonnée vélo rejoindra le Chefresne pour le Camp de résistance en fin de semaine.

Demain, étape de Bourgon (10h devant la mairie) à Montaudin avec déjeuner à Saint-Pierre-des-Landes (rdv 13h devant l’église).

La journée de demain se concluera par la projection de « Plogoff, des pierres contre des fusils » à 20h30 à la Haute Jardière à Montaudin.

N’hésitez-pas à nous rejoindre pour partager un moment ou quelques tours de pédales.

Quelques photos a venir.