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11 juillet 2013 : l’Etat fait jouer sa justice face à l’opposition au nucléaire et à la THT

dimanche, février 24th, 2013

RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE
DEVANT LE TGI DE LAVAL
12 H, PLACE SAINT TUGAL

Presque vingt-six ans jour pour jour après le désastre de Tchernobyl, une petite centaine de personnes est venue s’attaquer, le 28 avril 2012, à un tentacule du nucléaire dans la région, un pylône de la ligne à très haute tension Cotentin-Maine.

Neuf mois après, cinq personnes sont sommées de se présenter à la gendarmerie de leur domicile (Rennes, Plélan-le-Grand, Coutances, Paris, Le Mans). Mis-e-s en garde à vue pour vingt-quatre heures renouvelables, mais finalement relâché-e-s dans la journée, nous sommes poursuivi-e-s pour dégradations en réunion sur un bien d’utilité publique et refus de donner notre ADN. Pour défendre une industrie qu’il ne voudrait voir souffrir d’aucune critique, l’État fait jouer son arsenal judiciaro-policier. Nous nous retrouvons sur le banc des accusé-e-s ainsi que d’autres, concerné-e-s tant par l’opposition à la THT que par les blocages de trains de déchets nucléaires (Valognes et Caen). On aurait pourtant tendance à penser, deux ans après la catastrophe en cours de Fukushima, que c’est l’industrie nucléaire dans son ensemble qui est condamnable par son inconséquence – des dégâts incommensurables occasionnés par les mines d’uranium et par son enrichissement à ceux de la ligne THT, en passant par l’exploitation erratique des centrales, les tares du retraitement et la longue aventure du stockage des déchets…

L’action menée ce jour-là paraît bien dérisoire, mais hautement symbolique, à côté de tous les maux qu’ont entraînés, qu’entraînent et qu’entraîneront l’industrie nucléaire et ses lignes à très haute tension.

Faute d’avoir reçu le dossier de notre affaire dans un délai suffisant pour pouvoir préparer une bonne défense, l’audience initialement prévue au 21 mars 2013 a été reportée au jeudi 11 juillet à 14h00 au Tribunal de grand instance de Laval, 13 place Saint Tugal.

 

Fond de soutien : chèque à l’ordre de l’APSAJ – Association pour la solidarité etl’aide juridique, APSAJ, 6, cours des alliés, 35000 Rennes.

RIB : 42559 00055 41020014732 07

IBAN : FR76 4255 9000 5541 0200 1473 207 / BIC : CCOPFRPPXXX

 

Les prévenu-e-s du 21 mars

antirep-tht@riseup.net

Le procès du 23 novembre est reporté au 22 mars 2013 à 9h.

samedi, novembre 24th, 2012

Affiche en noir & blanc à télécharger pour impression

Le procès est reporté au 22 mars à 9h de par le manque de pièces au dossier. Cela fait deux mois que la défense avait demandé la vidéo des forces de l’ordre qui montre bien qu’aucune volaille n’était ciblée par la voiture du militant. Sur les images, on aperçoit nettement le véhicule en freinage ainsi que le coup de pied donné sur le véhicule par la gendarme. Pour tenter de noyer le poisson et faire passer le copain pour un coupable, la gendarmerie a fourni quelques vues choisies de la vidéo qui ressemblent plus à des ombres chinoises qu’à des photos tentant de démontrer le contraire.

Il est quand même regrettable que la justice laisse gambader encore 4 mois un personnage si dangereux qu’il a fallu préparer pendant 6 jours son arrestation au domicile avec toutes les forces disponibles.

Procès qui fait suite à l’arrestation avec violence qui s’est déroulée à Beaulieu-sur-Oudon

10 juillet, 8h du matin, lieu dit Le Chardron, 53320 Beaulieu-sur-Oudon : réveil brutal pour ses occupants.

Plusieurs véhicules de gendarmerie barricadent les issues, hommes armés aux fenêtres et hommes en protection derrière des tas de sable. À peine sorti de son domicile pour avoir les explications d’une telle armada, le propriétaire des lieux, Simon, 62 ans, se voit agressé, plaqué au mur de sa maison, menotté sans ménagement, poignet coupé par les menottes, épaules et poignets contusionnés.

Ce qui aurait dû être une simple audition pour des faits reprochés en date du 4 juillet (qui auraient d’ailleurs pu être constatés le jour même), six jours plus tard la procédure tourne en garde à vue.

Il est vrai que ce Fameux retraité grisonnant, il faut le calmer. Il est souvent présent pour soutenir les personnes qui subissent les exactions de RTE qui continue à construire sa ligne illégalement, sous couvert de la protection de l’état qui procède lui, à des interdictions de circuler librement sur le territoire. Il était aussi présent à la réunion avec le secrétaire de la préfète le soir même du 4 juillet pour dénoncer ces abus de pouvoir et de plus le lendemain il est venu le crier haut et fort sous les fenêtres de la préfecture. Allez, pourquoi pas lui coller une tentative de « je ne sais quoi » pour lui soutirer son ADN, le convoquer au tribunal le 23 novembre 2012 à 9 h, le tout sous une vidéo interprétable au bon vouloir de chacun.

Les gardes à vue à répétition deviennent monnaie courante et moyen d’intimidation ; quelques exemples :

  • La déclaration d’utilité publique présente des réserves, notamment l’absence d’étude épidémiologique. Arguant de la santé de ses administrés, Jean-Claude Bossard a pris un arrêté. C’est en brandissant ce texte que le Maire du Chefresne et plusieurs opposants se sont vus privés de liberté par des gardes à vue.

  • Évacuation à coup de bélier du château d’eau du Chefresne, malgré un bail en bonne et due forme à l’association Percy sous tension. Pression telle, que l’élu s’est indigné et a décidé de démissionner.

  • Mise en garde à vue pour rébellion de Florent, militant pacifique et blessé lors de l’expulsion illégale d’un terrain privé. Dispositif policier : 80 gendarmes et gardes mobiles accompagnés d’hélico pour expulser 40 personnes, femmes et enfants compris.

  • Mise en garde à vue de Michel lors d’une action symbolique pour opposition à l’exécution de travaux publics.

Donc, pour finir, s’ils ne l’ont pas encore compris, ces agressions permanentes à nos libertés, notre droit à l’expression et aux libertés de circulation ne font que renforcer notre légitimité et notre détermination.

Ce qui fut dit par Simon le 10 juillet suite à son interpellation est toujours d’actualité,
et c’est avec détermination que nous le soutiendrons devant
le Tribunal de grand instance de Laval, 13 place Saint Tugal.

EDF, RTE, l’état, la gendarmerie utilisent la violence pour imposer leurs projets !

samedi, août 11th, 2012

Société archaïque ?

 

Rassemblement de solidarité avec l’interpellé du 2 Juin à Larchamp, blessé puis arrêté lors d’un rassemblement de soutien à Mr et Mme Hameau qui résistent à RTE et la préfète.

 

Tribunal Correctionnel de Laval, 13 place Saint Tugal

23 août 2012, à partir de 13h

 

            Le délit pénal reproché est d’avoir résisté avec violence à une personne dépositaire de l’autorité publique, en l’occurrence un gendarme mobile (communément appelé « rebellion »).

            Le rassemblement de soutien à Mr et Mme Hameau, sur leur terrain privé avait pourtant bien débuté ce jour là. Une soixantaine de militants s’étaient réunis pacifiquement afin d’échanger et de communiquer aux médias leurs opinions sur le projet de ligne THT, le nucléaire, et dénoncer les méthodes  antidémocratiques, injustes et illégales que RTE utilise pour imposer son projet. Malgré un grand déploiement des forces de gendarmeries pour protéger l’emplacement d’un futur pylône THT, malgré le bruit de l’hélicoptère de la gendarmerie qui passait à quelques mètres au dessus, ils accédèrent sans difficulté à un petit champ près du petit étang de Mr et Mme Hameau, non loin de l’emplacement d’un futur pylône THT mais non impacté par le projet de ligne THT d’après RTE.

            La réunion se déroulait bon train, il faisait beau et les échanges étaient intéressants, quand tout à coup sous les ordres de leur hiérarchie, un peloton de gendarme mobile bien équipé et près à attaquer s’aligne en bout de champ face aux manifestants. Le top départ est donné, ils avancent en ligne et au bout de quelques mètres se retrouvent au corps à corps avec les manifestants qui n’eurent même pas le temps de se lever, ou même de réaliser ce qu’il se passait.

            Plusieurs personnes furent jetés, poussés et mis au sol par les forces de l’ordre (ou plutôt du désordre), le militant interpellé à l’occasion de cet incident fut blessé à la tête, il saignait beaucoup. Choqué, il resta allongé par terre. Les gendarmes durent tirer dessus et le trainer au sol sur plusieurs mètres.

            Rien ne lui est reproché sur place, ce n’est que 2 heures plus tard en garde à vue qu’il apprend qu’un gendarme lui reproche un acte de rébellion. Le gendarme en question n’a aucune séquelle, il n’a pas reçu de coup, il n’a pas été projeté et bloqué au sol, il n’a pas été blessé contrairement aux nombreux participants.

            Des actes de violences policière se sont déroulés illégitimement à l’encontre de nombreuses personnes présentent ce jour là, aussi bien envers les adultes que les enfants.

            L’interpellé, âgé de 28 ans est originaire de Gorron, ville voisine du lieu des faits. Animateur nature de métier, il justifie avoir été présent grâce à ses convictions, mais il nie tout acte violent à l’encontre des gendarmes. Il pense avoir été mis en garde à vue parce qu’il saignait et a pour le moment des difficultés à savoir ce qui lui est reproché hormis de participer à une lutte antinucléaire légitime contre les lignes THT. Une lutte que RTE, filiale du producteur d’énergie nucléaire EDF, ne peut accepter quitte à faire protéger ses pylônes par des gendarmes, quitte à agresser et blesser les contestataires.

La répression ne fera pas baisser la tension !

La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression de la lutte anti-THT. Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

Plus d’informations :

http://antitht.noblogs.org/agenda-anti-tht &

http://percysoustension.pagesperso-orange.fr/epr_et_tht/archives/larchamp_02.html

Lundi 6 août 2012, 13 h devant le TGI de Coutances : Rassemblement de solidarité avec l’interpellé du 24 juin à Montabot

vendredi, août 3rd, 2012

LE NUCLEAIRE ET LA THT EN PROCES ?

Participation à un attroupement armé, non dispersion, violences sont les faits pour lesquels est poursuivi un militant antinucléaire ayant participé au WE de résistance qui s’est déroulé à Montabot du 22 au 24 juin 2012.
Pourtant, ce militant ne faisait pas parti du groupe armé jusqu’aux dents qui n’a pas lésiné à lancer grenades offensives et gaz lacrymogènes, à donner des coups de matraque sur des militants cheminant vers des pylônes THT situé sur la ligne Cotentin Maine en construction. Il n’a pas non plus commis les violences qui ont causé des blessures importantes à une vingtaine de personnes, dont six ont du être hospitalisées.
Ce qu’on lui reproche: une entorse au doigt d’un gendarme et des contusions à la main d’un autre, alors qu’il ne correspond pas à la description de la personne mise en cause par ces gendarmes.

En revanche, il fait clairement parti d’un processus étatique symptomatique d’une société nucléaire, laquelle ne peut pas être dissociée d’une société policière voire militaire.

Ce qui est reproché au militant est bien de participer à une lutte antinucléaire légitime contre les ligne THT. Une lutte que RTE, filiale du producteur d’énergie nucléaire EDF, ne peut accepter quitte à enfreindre la loi sous prétexte d’une signature ministérielle au bas d’un arrêté.

La répression ne fera pas baisser la tension !

La solidarité financière est aussi de mise pour pouvoir faire face à la répression de la lutte anti-THT.

Merci d’envoyer vos dons à l’Association pour la solidarité et l’aide juridique (chèque à l’ordre de APSAJ, mention THT au dos), 6 cours des alliés, 35000 RENNES.

La répression ne fera pas baisser la tension (THT) !

vendredi, juillet 20th, 2012

English                             Italiano                             Version pour impression

Depuis plusieurs mois, la répression contre les personnes impliquées dans la lutte contre la ligne Très Haute Tension (THT) Contentin-Maine a très fortement augmenté. Ces lignes THT, imposées aux populations locales, sont dangereuses sur le plan sanitaire et ne servent que les intérêts privés liés à l’industrie nucléaire. Cette lutte a pris son essor dès le début du projet, et a connu une nouvelle accélération après le blocage du train de déchets nucléaires Castor et le début des travaux, en novembre 2011.

Elle s’est ensuite notamment développée autour du Chefresne (50), village concerné par la ligne THT et opposé au projet, tant du côté de la mairie que de la population, contre la ligne THT et pour l’arrêt immédiat du nucléaire. L’assemblée générale du Chefresne constituée, de nombreuses actions publiques ont été organisées (déboulonnages de pylônes, occupation de chantiers etc), afin d’enrayer les chantiers de construction menés par RTE (Réseau de Transport de l’Electricité, filiale d’EDF). L’Etat nucléocrate, marchant main dans la main avec RTE, a décidé d’utiliser une fois de plus la répression pour enrayer cette lutte, arrêtant des militant-e-s, en convoquant d’autres, et en passant certain-e-s en procès.

Tout dernièrement, un week-end anti-THT a été organisé à côté du Chefresne, du 22 au 24 juin, afin d’organiser des débats et des réflexions notamment sur la lutte anti-nucléaire, clôturé par une action publique contre les lignes THT. Mais 600 gendarmes ont attendu les 500 participant-e-s, dont les ordres étaient bien plus de blesser (25 blessé-e-s) que de s’interposer (un interpelé qui passe en procès).

L‘Etat et RTE préfèrent ainsi réprimer et tenter de museler une contestation légitime. Les forces aux ordres de RTE en sont à chercher le moindre prétexte. Ainsi, le 2 juin 2012 à Saint Pierre des Landes (53), après avoir blessé un militant, ils en profitent pour le poursuivre au motif de rébellion ; au même endroit, il est reproché à un militant d’avoir garé son véhicule trop près d’une gendarme… Une infraction tellement évidente qu’il fut interpellé 6 jours après les faits, une fois RTE, la préfète et les gendarmes poursuivis pour leurs exactions… Enfin, ayant préféré blesser qu’interpeller le 24 juin, les autorités tentent de charger au maximum la seule personne à leur disposition, allant jusqu’à lui reprocher l’entorse au doigt et les contusions à la main des deux gendarmes « blessés », bien qu’il ne corresponde pas à la description de la personne mise en cause par eux. Plusieurs procès sont à venir (un est déjà passé).

A chaque fois, nous appelons à un rassemblement de soutien devant le tribunal.

 

AGENDA ANTI-REPRESSION :

6 août 2012 : 14h, tribunal de Coutances
procès de l’interpellé du 24 juin à Montabot.

21 août : Tribunal de Coutances,verdict du procès du 19 juin.

23 août : 14h, tribunal de Laval
Procès du militant blessé puis interpellé le 2 juin à Saint Pierre des Landes.

23 novembre : 9h, tribunal de Laval
procès du militant arrêté le 10 juillet pour des faits remontant au 4 juillet.

9 octobre : Procès à Cherbourg de 3 personnes
suite aux actions menées près de Valognes le 23 novembre 2011.

 

Pour aider et/ou participer :

 Venir aux rassemblements et actions…
 Faire un don par chèque (avec mention THT au dos) à Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique :
APSAJ, 6 cours des alliés, 35000 Rennes.
 Contact anti-répression de la lutte anti-THT :
07.53.36.62.48 ou antirep-tht arobase riseup point net.

Plus d’infos sur : www.stop-tht.org ou antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT :

1 et 2 Sept. 2012: Assemblée Générale au Chefresne, au bois (occupé) de la Bévinière.

29 Septembre : Rassemblement anti-THT et anti-nucléaire à Avranches

Repression will not lower the voltage!

mercredi, juillet 18th, 2012

For several months, repression against those involved in the fight against High Voltage power lines (THT) in Cotentin-Maine has increased dramatically. These high voltage power lines, imposed on local people, are dangerous for the health and only serve the private interests linked to the nuclear industry. This struggle took off early in the project, and saw further acceleration after blocking the CASTOR nuclear waste train, when work started for the lines in November 2011.

It then developed, particularly in Le Chefresne, village of the county of la Manche affected by the THT line and opposed to the project, both on the part of the town hall and the local population against the THT line and for the immediate stopping of nuclear power. Once the general assembly of le Chefresne set up, many public actions were organised (removing nuts and bolts from pylons, occupying sites, etc.), to halt construction sites of the project conducted by RTE (Réseau de Transport de l’Electricité, a subsidiary of EDF ). The nuclearised French State, walking hand in hand with RTE, has decided once again to use repression to halt the struggle, arresting activists, convoking others, and by putting people on trial.

Most recently, a weekend against the THT lines was organised near Chefresne, from 22nd to 24th June to organise debates and to think especially about the anti-nuclear movement, ending with a public action against THT lines. But 600 policemen awaited the 500 participants, whose orders were to injure people (25 injured) more than to intervene (one person was arrested and will be in court in August).

The state and RTE prefer and try to suppress and stifle a legitimate dispute. (Police) Forces under the command of RTE are looking for the slightest pretext. Thus, 2nd June 2012 in Saint Pierre des Landes (53), after wounding an activist, they took the opportunity to sue him on the grounds of violently resisting arrest. In the same place, someone is accused of having driven his vehicle too close to a policewoman while parking it… An offence so obvious that he was arrested six days after the event, once RTE, the prefet and the police were also sued… Finally, preferring to harm rather than arrest people on 24 June, the authorities are trying to blame the only person available to them with the spraining of a finger and bruises to the hands of two “injured” policemen, although he does not match the description of the person drawn up by them. Several court cases are pending (one has already taken place).

Each time we call for a support rally in front of the court.

AGENDA AGAINST REPRESSION

6th August 2012: 2pm, Court of Coutances
Trial of the activistd arrested in Montabot, 24th June.

21st August: Court of Coutances, the verdict of the trial held on 19th June

23rd August : 2pm, Court of Laval
Trial of militant wounded and then arrested on 2nd June, in Saint Pierre des Landes.

23rd November : 9am Cnd ourt of Laval
Trial of activist arrested 10th July after an action dating back to 4th July

9th October : Trial of three people in Cherbourg
following actions near Valognes on 23rd November 2011.

To help and / or participate:

 Come to the rallies and actions …

 Donate by cheque (write THT on the back of the cheque)
to the Association for Solidarity and the Legal Aid:
Association Pour la Solidarité et l’Aide Juridique
APSAJ, 6 cours des Alliés, 35000 Rennes, France.

Contact anti-repression of the anti-THT: +33 (0)7.53.36.62.48 or antirep-tht at riseup dot net

More information on stop-tht.org and antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT

 

1st and 2nd Sept. 2012: General Meeting at Le Chefresne, in the (occupied) wood of la Bévinière.

29th Sept. : anti-nuclear and anti-THT rally in Avranches

La repressione non farà abbassare la tensione (THT)!

mercredi, juillet 18th, 2012

Da parecchi mesi, la repressione contro le persone coinvolte nella lotta contro la linea ad altissima Tensione (THT) Contentin-Maine ha fortemente aumentato. Queste linee THT, imposte alle popolazioni locali, sono pericolose sul piano sanitario e servono solamente gli interessi privati legati all’industria nucleare. Questa lotta ha preso il suo sviluppo fin dall’inizio del progetto, e ha conosciuto una nuova accelerazione dopo il blocco del treno di rifiuti nucleari Castor e l’inizio dei lavori, nel novembre 2011.

Si è poi particolarmente sviluppata intorno al Chefresne (50), villaggio riguardato dalla linea THT ed opposto al progetto, sia per quanto riguardo il municipio sia per la popolazione, contro la linea THT e per l’arresto immediato del nucleare. L’assemblea generale del Chefresne costituita, numerose azioni pubbliche sono state organizzate ( svitare i bulloni dei piloni, occupazione di cantieri eccetera,) per bloccare i cantieri di costruzione condotti da RTE (Rete di Trasporto dell’elettricità) filiale di EDF. Lo stato nucleare, camminando mano nella mano con RTE, ha deciso di utilizzare una volta in più la repressione per bloccare questa lotta, fermando dei militanti/e, convocandone altri, e processandoli.

Ultimamente, un week-end anti-THT è stato organizzato accanto al Chefresne, dal 22 al 24 giugno, per organizzare particolarmente dei dibattimenti e delle riflessioni sulla lotta anti-nucleare, we che si è chiuso con un’azione pubblica contro le linee THT. Ma 600 carabinieri, di cui gli ordini erano più di ferire (25 feriti/e) che d’interporrsi , hanno aspettato i 500 partecipanti , (un arresttato sarà che passa processato).

Lo stato e RTE preferiscono così reprimere e tentare di imbavagliare una contestazione legittima. Le forze agli ordini di RTE cercano il minimo pretesto. Così, il 2 giugno 2012 al Saint Pierre des Landes (53), dopo avere ferito un militante, ne approfittano per denunciarlo col motivo di ribellione; allo stesso luogo, è rimproverato ad un militante di avere posteggiato il suo veicolo troppo vicino ad un carabiniere… Un’infrazione talmente evidente che fu chiamato 6 giorni dopo i fatti, quando RTE, il prefetto ed i carabinieri denunciati per le loro estorsioni… Infine, avendo preferito ferire piuttosto che arrestare il 24 giugno, le autorità tentano di caricare al massimo l’unica persona a loro disposizione, rimproverandogli la storta al dito e le contusioni alla mano dei due carabinieri « feriti », sebbene non corrisponda alla descrizione della persona messa in causa da essi. Parecchi processi sono a venire, un è già finito.

Ogni volta, chiamiamo ad una manifestazione di sostegno davanti al tribunale.

 

AGENDA ANTI-REPRESSIONE

 

6 agosto 2012: alle 14.00, tribunale di Coutances

Processo all’arrestato del 24 giugno a Montabot.

 

21 agosto: Tribunale di Coutances,verdetto del processo del 19 giugno.

 

23 agosto: alle 14.00, tribunale di Laval

Processo del militante ferito poi arrestato il 2 giugno al Saint Pierre des Landes.

 

23 novembre: alle 9.00, tribunale di Laval

Processo del militante arrestato il 10 luglio per i fatti che risalgono al 4 luglio.

 

9 ottobre: Processo a Cherbourg di 3 personein seguito alle azioni condotte vicino a Valognes il 23 novembre 2011.

   

Per aiutare e/o partecipare

– Venire alle manifestazioni ed azioni…
– Fare con assegno un dono, (con menzione THT dietro l’assegno), all’ Associazione Per la Solidarietà e l’aiuto Giuridico :

APSAJ, 6 cours des alliés, 35000 Rennes, Francia.

 

Contatto anti-repressione della lotta anti-THT:
07.53.36.62.48 o antirep-tht arobase riseup.net.

 

Più info su: www.stop-tht.org o antitht.noblogs.org

 

AGENDA ANTI-THT:

1 e 2 Settembre. 2012: Assemblea Generale al Chefresne, nel bosco, (occupato), della Bévinière.

29 settembre: Manifestazione anti-THT ed anti-nucleare ad Avranches

Rassemblement de soutien au militant de Marais sous tension poursuivi pour déboulonnage

mardi, juin 12th, 2012

TGI de Coutances – 9h :

Dénonciation du projet de ligne THT Cotentin-Maine

 

Les actions de résistance aux chantiers de la ligne THT se sont multipliés depuis le début de l’année 2012, une année que la lutte avait annoncé compliquée pour RTE et consort, ce qui s’est confirmé au fil des mois avec de nombreux bâtons dans les chenilles du rouleau compresseur.

Une des formes d’action que nous avons pu observé sinon mettre en pratique est le déboulonnage des pylônes en cours de montage ou terminé de monté.

Plus ou moins symboliques suivant le nombre de boulons enlevés, et les dégats annexes causés, c’est déboulonnages furent et sont encore un des symboles de la lutte en cours contre cette ligne THT.

C‘est dans ce contexte et avec les usages de la désobéissance civile (acte revendiqué à visage découvert) que s’est déroulé le déboulonnage du 18 mars 2012 appelé par Marais sous Tension.

Ce jour-là, 8 militants accompagnés d’une soixantaine de soutien ont entrepris d’enlever quelques boulons du premier pylône érigé sur la commune de Saint Martin d’Aubigny au coeur du champ de résistance de l’association anti-THT Marais sous tension. Les forces aux ordres de RTE et du larbin préfectoral de cette entreprise ont alors décidé d’une arrestation ciblée, celle du président de l’association, bien qu’il ne fut qu’un des huit déboulonneurs.

Celui-ci se retrouve donc devant le TGI de Coutance le 19 juin 2012, convoqué à 9 h, heure à laquelle nous invitons à ce qu’il soit soutenu et bien au-delà du soutien qui lui sera porté, c’est un soutien à toute la lutte contre la balafre de la THT que nous revendiquons ce jour-là.